Génocide des Wê à Duékoué: Le régime Ouattara traverstit l’histoire
Dans sa parution d’hier, « Le Patriote », journal pro-Ouattara, a tenté vainement de couvrir les crimes perpétrés par les forces pro-Ouattara lorsqu’elles se sont emparées de la ville de Duékoué en mars 2011. Mais le confrère s’est plutôt fourvoyé. «Un an après les événements de Duékoué, l’histoire secrète d’un massacre programmé». C’est ce titre qui, en effet, barrait la Une du porte-voix du Rassemblement des républicains, le parti d’Alassane Ouattara. Revenant sur cette boucherie humaine dont toutes les organisations de défense des Droits de l’Homme et même la presse étrangère ont fait largement écho en pointant clairement du doigt les hommes de l’actuel chef de l’Etat, «Le Patriote», lui, feint de ne pas voir la vérité et cherche ses propres coupables. Selon lui, ces crimes étaient prévisibles. Ils sont, soutient-il, le fait de mercenaires libériens pro-Gbagbo. Qui, pour se venger d’un certain chef milicien du Front de libération du grand ouest (Frgo) répondant au nom de Mompeho Julien alias Colombo qui aurait gardé par devers lui la somme de 30 millions de Fcfa qui devaient servir à les payer, ont tué et jeté plusieurs corps dans le puits au quartier Carrefour de la ville. Dans ses tentatives de justifications embrouillées, le journal fait croire que c’est le 30 mars au matin, au moment où les Frci s’apprêtaient à lancer l’offensive sur Guiglo qu’elles ont découvert, tout comme les habitants, que des dizaines de corps jonchaient les rues du quartier Carrefour. L’envoyé spécial du journal des Républicains tenait tellement à «rétablir la vérité» qu’il a écrit que les enquêteurs de la Cpi étaient même à Duékoué le 12 avril dernier (sic) au Carrefour pour enquêter sur ces crimes.
Selon des sources jointes sur place hier, il n’existe aucune structure dénommée Front de résistance du grand ouest dont le chef est Mompeho Julien. Mais qu’il y avait un groupe d’autodéfense appelé Force de résistance du grand ouest (Frgo) que dirigeait Maho Glofiéi, actuellement enfermé à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Autre fait notable, c’est que, le 28 mars 2011, les forces de Ouattara, dont les dozos, avaient déjà pris la ville de Duékoué et les massacres ont eu lieu du 29 du même mois au 5 avril 2011. Des ONG et des médias étrangers ont affirmé que les forces pro-Ouattara ont procédé par tri pour exterminer les autochtones Wê après la prise de la ville par les Frci.
Dans sa volonté d’accuser forcément les Libériens, le journal du Rdr raconte que ces derniers avaient même menacé de tuer tout le monde s’ils ne retrouvaient pas le nommé Colombo. Avant d’affirmer que celui-ci a été arrêté et conduit vers la frontière libérienne. A supposer que cela soit vrai, pourquoi ces Libériens se mettraient-ils alors à encore tuer, puisque leur objectif de mettre la main sur Colombo est atteint et, dès lors, ils pouvaient entrer en possession de leur prétendu salaire. Surtout que ces Libériens, si leur présence en ces lieux est avérée, ne pouvaient pas tuer leurs frères Wê de Duékoué. Et, justement sur la question de la présence des mercenaires libériens, un habitant de cette ville que nous avons pu joindre hier a dit : « Il n’y avait aucun mercenaire libérien ici. Le seul meneur d’un groupe de combattants venus de Bloléquin et dont on a pu retenir le nom s’appelle Oulaï, le Tarzan de l’ouest qui est venu ici avec 8 personnes -des jeunes Ivoiriens- et c’est quand l’Onuci a sorti deux chars en tirant sur les combattants qu’ils ont pris la fuite ».
Après avoir pris la ville de Duékoué en mars 2011, les hommes de Ouattara ont massacré plus de 800 personnes en une seule journée dans cette ville. Un véritable génocide pour lequel les auteurs clairement identifiés devront répondre de leurs actes. Au moment où la Cour pénale internationale (Cpi) est en train d’enquêter sur ces graves événements, le régime Ouattara, à travers sa presse, veut maquiller la vérité en optant purement et simplement.
Selon des sources jointes sur place hier, il n’existe aucune structure dénommée Front de résistance du grand ouest dont le chef est Mompeho Julien. Mais qu’il y avait un groupe d’autodéfense appelé Force de résistance du grand ouest (Frgo) que dirigeait Maho Glofiéi, actuellement enfermé à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Autre fait notable, c’est que, le 28 mars 2011, les forces de Ouattara, dont les dozos, avaient déjà pris la ville de Duékoué et les massacres ont eu lieu du 29 du même mois au 5 avril 2011. Des ONG et des médias étrangers ont affirmé que les forces pro-Ouattara ont procédé par tri pour exterminer les autochtones Wê après la prise de la ville par les Frci.
Dans sa volonté d’accuser forcément les Libériens, le journal du Rdr raconte que ces derniers avaient même menacé de tuer tout le monde s’ils ne retrouvaient pas le nommé Colombo. Avant d’affirmer que celui-ci a été arrêté et conduit vers la frontière libérienne. A supposer que cela soit vrai, pourquoi ces Libériens se mettraient-ils alors à encore tuer, puisque leur objectif de mettre la main sur Colombo est atteint et, dès lors, ils pouvaient entrer en possession de leur prétendu salaire. Surtout que ces Libériens, si leur présence en ces lieux est avérée, ne pouvaient pas tuer leurs frères Wê de Duékoué. Et, justement sur la question de la présence des mercenaires libériens, un habitant de cette ville que nous avons pu joindre hier a dit : « Il n’y avait aucun mercenaire libérien ici. Le seul meneur d’un groupe de combattants venus de Bloléquin et dont on a pu retenir le nom s’appelle Oulaï, le Tarzan de l’ouest qui est venu ici avec 8 personnes -des jeunes Ivoiriens- et c’est quand l’Onuci a sorti deux chars en tirant sur les combattants qu’ils ont pris la fuite ».
Après avoir pris la ville de Duékoué en mars 2011, les hommes de Ouattara ont massacré plus de 800 personnes en une seule journée dans cette ville. Un véritable génocide pour lequel les auteurs clairement identifiés devront répondre de leurs actes. Au moment où la Cour pénale internationale (Cpi) est en train d’enquêter sur ces graves événements, le régime Ouattara, à travers sa presse, veut maquiller la vérité en optant purement et simplement.
Vincent Deh in Notre Voie
Thu, 05 Apr 2012 20:17:00 +0200
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