avril 1, 2023

Hôtel Dieu / Non assistance à personne en danger : Les faits confondent la Polyclinique du Dr Bassit

Photo : DR
Le vendredi 02 Juillet 2010, l’IA publie un témoignage de Monsieur Kader D. qui accuse la Polyclinique Hôtel Dieu de non-assistance à personne en danger. Son épouse qui souffrait d’asthme a rendu l’âme dans un taxi, alors qu’il venait de se faire éconduire de Hôtel Dieu. Le même Vendredi 02 Juillet, la direction de la Polyclinique adresse un droit de réponse à l’Intelligent d’Abidjan. Votre quotidien publie le droit de réponse aussitôt le lendemain. Insatisfaite la clinique exige que le droit de réponse soit republié à la une et à la même page que l’article contesté. Ce qui été fait depuis lors.
Quelques temps après nous avons pris le soin de relire la réponse de la clinique du Docteur Bassit Assad. Tout en démentant formellement et fermement les accusations de non-assistance à personne en danger parce qu’aucune malade ne s’est présentée à la Polyclinique, le droit de réponse reconnaît néanmoins ceci : un monsieur à 03h15 mn du matin dans la nuit du 29/06/2010 au 30/06/2010 s’est présenté devant la réceptionniste pour prendre connaissance des modalités d’admission dans le service de réanimation-soins intensifs. Une fois la connaissance prise, il agresse verbalement la réceptionniste et s’en va.»

Des questions sont à poser

La Polyclinique ayant un service de sécurité comment peut-elle laisser un client à 03 heures du matin, se renseigner et partir librement après avoir agressé verbalement son personnel ? Un personnel qui n’a même pas pris le soin d’ouvrir la grille de la réception et qui comme dans une pharmacie de garde et non comme dans une clinique, ou un vrai hôtel de Dieu (même si ce n’est pas une église ni un lieu de philanthropie), a laissé dehors M. Kader. D. L’aveu que refuse de faire la clinique est que M. Kader. D. a bel et bien indiqué qu’il a une malade dans le taxi. Lorsqu’on lui a indiqué les conditions, il a proposé de donner un chèque pour favoriser l’admission de son épouse malade. Refus de la réceptionniste. Devant cette situation, il a explosé parce que c’était la quatrième clinique dans laquelle il venait d’échouer. Le chauffeur de taxi dans lequel la malade a rendu l’âme pourra témoigner. Les policiers qui ont constaté le décès pourront aussi produire les documents nécessaires, en relatant les circonstances du décès. Des médecins ou parents ayant échangé avec M. Kader. D pendant qu’il cherchait un hôpital (manque de place pour femme au CHU de Treichville, manque de place pour homme et femme au CHU de Cocody, manque de gaz à Mère-Marie vers Sococé. Défaut d’un million de FCFA à Hôtel Dieu) pourront également témoigner au tribunal. En fin de compte c’est la Pisam que tout le monde a pourtant peur de fréquenter qui a accueilli la malade, pour simplement constater sa mort. Dans l’article de l’IA, les CHU de Cocody et de Treichville ont été eux aussi mis en cause dans le témoignage de Kader. D. Il n’y a donc pas d’acharnement particulier contre la Polyclinique Hôtel Dieu. L’Intelligent d’Abidjan n’a rien contre Hôtel Dieu ni Dr Bassit. Nous n’avons pas inventé les faits. La réalité est que l’épouse de Kader. D est morte dans ses bras dans un taxi alors qu’il a fait le tour de plusieurs cliniques, sans accès aux urgences. Et la dernière de ces cliniques est Hôtel Dieu. Si ailleurs des problèmes pratiques ont été posés, à Hôtel Dieu, il a été question d’argent. C’est ça qui est la vérité ! Dans son droit de réponse publié deux fois dans l’IA, Hôtel Dieu se dresse sur les grands mots et principes pour faire la leçon à votre journal : « il vous aurait suffit de vous adresser à nous pour prendre les renseignements utiles mais vous avez préféré encore salir l’honorabilité d’institutions exerçant dans ce pays et cela n’est pas intelligent. » Par la suite Hôtel Dieu a mis à exécution sa menace de porter plainte. Hôtel Dieu et Dr Bassit Assad réclament 10 millions de FCFA de dommages à l’IA. Il s’agit de faire condamner votre journal pour diffamation et dénonciation calomnieuse afin d’échapper à l’accusation de non-assistance à personne en danger. Il n’y a pas eu de diffamation. La seule chose à reprocher à l’IA est de n’avoir pas pu solliciter et obtenir la réaction de Hôtel Dieu au moment de la publication de l’article du 02 Juillet dernier. Mais en publiant prestement le droit de réponse à deux reprises sans aucun commentaire conformément à la Loi, malgré les menaces, intimidations, provocations et interventions multiples d’émissaires de tout genre de la Polyclinique et de Dr Bassit , l’IA a montré pattes blanches. Apparemment cela n’a pas suffi à la Polyclinique qui a décidé d’engager l’épreuve de force. Vive la vérité ! Entre une mort humaine et la diffamation, ou l’atteinte à l’honneur, le choix est vite fait. L’IA a fait le choix de la défense des droits du consommateur. Quel que soit le prix, votre journal fera ce combat pour la vérité. Afin qu’aussi bien à Hôtel Dieu, qu’ailleurs les malades cessent de mourir pour défaut de prise en charge immédiate

La rédaction

Wed, 14 Jul 2010 04:58:00 +0200

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