Insécurité en Côte d’Ivoire : Le commandant Allah Kouakou dans la tourmente

Après l’attaque survenue dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 octobre, à Bongouanou, le porte-parole du ministre chargé de la Défense, le commandant Léon Allah Kouakou, a fait le point des armes volées, avant de traduire son inquiétude, dû au fait que les forces de l’ordre, sont constamment la cible d’individus armés non identifiés. Et que le pouvoir a du mal à les épingler. Selon lui, les assaillants ont emporté au total 18 armes, et non des moindres. 10 fusils AK47, 5 pistolets automatiques, 1 Sig, 1 mas 36, et un pistolet mitrailleur. «Où allons-nous, avec tout ça, 18 armes emportées en une seule nuit ?», s’est-il inquiété. Le commandant s’est néanmoins réjoui, car aucune perte en vie humaine n’a été déplorée. Néanmoins, il a tenu à préciser qu’il ne faut pas attendre d’avoir des morts pour prendre au sérieux le problème. Avant d’attirer l’attention du gouvernement sur le phénomène. «Normalement, il n’y a pas eu de victime suite à l’attaque de Bongouanou. On ne devrait plus être alerté par quelque attaque que ce soit avant de prendre des dispositions », a martelé le porte-parole du ministre chargé de la Défense, visiblement très effrayé par ce qui se passe sous leurs yeux. C’est pourquoi, il a invité l’Etat de Côte d’Ivoire à tout mettre en œuvre pour comprendre les raisons profondes des attaques contre les forces de l’ordre et trouver des solutions. «Il va falloir mener une réflexion profonde, pour dégager un diagnostic sérieux pour comprendre ce qui se passe en Côte d’Ivoire, plus d’un an après la crise post-électorale», a-t-il fait savoir. Un aveu du commandant qui met à nu le réel malaise qui se vit au sein du pouvoir. Toutes choses qui démontrent l’incapacité du régime à assurer la sécurité des Ivoiriens. Même la presse proche du pouvoir, commence à douter. Nord –Sud quotidien, un journal proche du pouvoir a barré à sa une du lundi 22 octobre 2012, «Soumaïla Bakayoko, Chef d’état-major des armées, Paul Koffi Koffi, ministre de la Défense, délégué auprès du Président de la République, Bredou M’ bia, Dg de la police, Alla Kouakou, peuvent-ils encore assurer notre sécurité ?». Des signes qui ne trompent personne, surtout que ces personnalités sont les têtes de proue de la sécurité du pouvoir actuel. C’est la capacité du régime Ouattara, à pouvoir gérer le pays qui est sérieusement mise en cause. Surtout que des indiscrétions nous font état de la peur panique qui s’est emparée du Président de la République et des membres de son gouvernement, qui craignent que le commando mystérieux ne parvienne à les évincer du pouvoir, vu que les attaques sont de plus en plus récurrentes. Un désaveu pour Hamed Bakayoko qui a crié sur toutes les antennes que le pouvoir est solide.

Fatime Souamée in LG INFOS

Wed, 24 Oct 2012 19:18:00 +0200

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