Interview / Bah Jean-eunock, président du Congrès pour la Renaissance Ivoirienne (CRI) :‘’Alassane Ouattara est l’espoir de toute une génération sacrifiée’’

Photo : DR
Vous avez eu un parcours politique des plus mouvementés ces dernières années. Vous avez été militant de l’UDPCI, secrétaire général de l’UDTCI de Mme Tia Monnet, vous êtes maintenant militant du RDR. Qu’est-ce qui vous fait courir ?

Il faut d’abord vérifier la crédibilité de toutes ces informations. De toutes les façons, vous me donnez là l’occasion de clarifier certaines choses. La Constitution dit que tout individu, tout citoyen ivoirien est libre d’adhérer à un parti politique de son choix. La loi explique que le parti politique est aussi une association qui recherche le pouvoir d’Etat pour l’exercer. L’âme d’un parti politique, c’est son programme de gouvernement qui représente également un contrat entre l’organisation politique et l’adhérant. S’il se trouve que les closes de ce contrat qui résident formellement dans l’espoir que l’adhérent place dans son contenu, sont mises en cause par les dirigeants, à travers de nombreuses contradictions relevant de leurs comportements, bien entendu, l’adhérent peut démissionner. Encore que généralement l’on refuse de prendre en compte vos observations. Dans mon cas c’est ce qui s’est passé. Je connais la politique et ses enjeux. Je suis conscient de l’impact de la politique sur la vie quotidienne de mes concitoyens et je ne saurais au nom de quoi pactiser avec le diable pour affaiblir mon pays et mon peuple. Si votre comportement ne rime pas avec vos ambitions politiques, vous ne saurez jamais être un bon dirigeant. C’est d’ailleurs tout le sens de mon soutien à la candidature d’Alassane Ouattara aux présidentielles actuelles. Je n’accepterai jamais d’être manipulé par quiconque encore moins par l’argent de qui que ce soit. J’ai une vision pour mon pays et je me battrai seul quel qu’en soit le prix pour parvenir tôt ou tard à donner la vraie souveraineté à mon peuple. Je veux diriger un jour mon pays pour restaurer son honneur et sa dignité perdus.Que donc personne ne compte sur moi pour marcher dans ces combines politiciennes marginales. J’aime mon pays et tous ceux qui se battront contre ses intérêts me trouveront sur leur chemin. Un point un trait.

Qu’est-ce qui n’a pas véritablement marché avec ces partis ?

Je ne veux pas me focaliser sur les questions à ce jour d’aucune utilité. La côte d’ivoire est en quête de paix et de démocratie pour bâtir une économie forte, une nation forte et unie autour des piliers de la république. Mais cela passe nécessairement par la tenue de l’élection présidentielle du 31octobre prochain. Le peuple ivoirien souffre depuis près de dix ans d’une gestion approximative de l’état de connivence qu’ont instauré les signataires des accords de Linas-Marcoussis. La démocratie est muselée et nous vivons depuis, une impasse sans précédent. Il faut en finir avec l’organisation des élections, afin que le pays soit doté d’institutions crédibles et fiables. C’est cela notre préoccupation actuelle. Pour nous, il faut aller aux élections pour en finir avec la tribalisation du débat politique national ; Sortir de la haine, de la démagogie, du favoritisme et du faux patriotisme des destructeurs d’emplois et de biens de nos concitoyens ; Sortir du pillage des ressources du pays et rentrer dans une nouvelle ére de reconstruction et de réconciliation. C’est ce que nous attendons de ces élections et c’est ça l’essentiel aujourd’hui. Il est donc temps que les ivoiriens tous ensemble, sortent des intrigues, de la violence meurtrière pour penser l’avenir de notre génération. C’est le combat idéal que nous devons mener. Et c’est pour çà que mon parti, le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne et moi avions résisté à la compromission, supportant et partageant toutes sortes de difficultés pour être libre de notre choix le moment venu. Et notre choix c’est ADO. C’est lui le véritable espoir de cette génération sacrifiée. Lui qui, en trois ans de primature a pensé la formation des jeunes en construisant trois universités. C’est lui également qui a mis fin à la crise économique de 1990, et qui a su éviter aux travailleurs une réduction de salaire.

Qu’en est-il de votre passage au RDR ?

Je vous dis que vous n’avez pas toujours la vraie information. Je n’ai jamais eu de passage au RDR. Retenez seulement que depuis 2009 et ce, à l’approche du 29 novembre de cette année là, nous nous sommes prononcés en faveur de la candidature d’ADO. Donc pour ne pas rester en marge de ce processus déterminant pour notre pays, nous avons décidé, mes amis du parti et moi, de soutenir cet homme beaucoup d’estime pour sa rigueur au travail. Nous l’avons fait en toute responsabilité, dans la mesure où le Général Mathias Doué qui était promu pour être notre joker a été empêché de rentrer au pays. Nous avions en son temps fait toutes les démarches possibles pour obtenir le retour de notre candidat, mais il fallait compter avec tous ces démons de l’exclusion, qui conscients de sa popularité ont tout mis en œuvre pour distraire et détruire notre projet. Mais ce n’est que partie remise. A partir de cet instant ou nous n’avons pas de candidat aux présidentielles, il nous paraitrait indécent de nous confiner dans un égoïsme assassin et laisser se jouer le sort de notre pays. Au CRI nous sommes des patriotes et pour nous, la Côte d’Ivoire est prioritaire. Donc nous ne sommes pas militant du RDR, plutôt, nous soutenons son candidat pour son profile. Bah Énoch est et reste le président fondateur et en exercice du CRI, parti allié du RDR aux élections présidentielles du 31 octobre 2010. J’ai une vision claire pour mon pays, que je gouvernerai un jour pour le bonheur de mes compatriotes, si seulement, ceux-ci me font confiance. Mais pour l’heure j’entends apprendre cinq ans auprès de ce digne fils du pays, martyrisé 15 ans durant pour rien.

Quel choix avez-vous fait ?

Je vous l’ai déjà dit. Le Congrès pour la renaissance Ivoirienne a choisi la solution. Le véritable médicament qui sorte le pays de la misère et de la délinquance politique. Nous avons fait le choix de la paix contre la guerre, le choix du travail contre la paresse, la négligence et le favoritisme ; Le choix de la réconciliation vraie contre les intrigues, les frustrations inutiles ; le choix du mérite et de la compétence contre la promotion des vauriens. Voilà mon choix et ce choix, c’est bien le Dr. Alassane Ouattara consultant permanant au FMI, fils authentique de la Côte d’Ivoire. En moins de trois (3) ans, il a eu un bilan très appréciable. Et pour moi il faut le soutenir et l’aider, si nous aimons la Côte d’Ivoire. Voilà comment nous voulons apporter notre contribution.

Quelles sont aujourd’hui vos relations avec le général Mathias Doué, après ce qu’il a fait ?

Nous n’avons pas de contact avec lui en ce moment. Le général Doué devrait être le candidat de notre parti aux élections présidentielles. Nous avons amorcé le travail et vous avez tous vu combien nous nous sommes battus, d’abord pour qu’il revienne au pays, parce qu’il ne peut pas être le candidat de notre parti, s’il continuait d’être encore en exil. Nous nous sommes donc battus, au risque de nos vies et de celles de nos familles. Mais, le moment venu, les autorités l’ont empêché de rentrer. Car en refusant de lui assurer la sécurité, c’est une manière implicite de lui refuser de retourner au pays. Je vous le dis maintenant que dès que Ouattara sera élu président, au soir du 31octobre, ma première requête auprès de lui serait de faire rentrer Doué. Le général Doué est notre aîné et il est en exil. Il faudrait que quelque chose soit fait le concernant, parce qu’il est inadmissible qu’un citoyen ivoirien, qui a servi son pays à un très haut niveau et bien, continue de subir un exil forcé. Ce n’est pas normal et si demain Gbagbo est dans ce cas, après les élections, je vais m’y opposer tout comme Ouattara et Bédié. C’est anticonstitutionnel. Il faut donc mettre tout en œuvre pour que le général Doué, Ibrahim Coulibaly dit IB et tous ceux qui sont en exil rentre au pays. Il nous faut œuvrer tous ensemble à cela. C’est aussi une manière de lutter contre l’exclusion. J’invite les quatorze candidats déclarés à l’élection présidentielle, d’initier des actions à cet effet.

Où se trouve-t-il en ce moment ?

Ce n’est pas à moi de vous le dire. D’ailleurs, je ne sais pas où il est en ce moment. Ce qui est important, c’est que des mesures soient prises en Côte d’Ivoire pour que le général Doué retrouve son peuple. Il faut qu’il vienne dans son pays pour communier avec ses frères et ses parents. S’il veut faire de la politique, qu’il la fasse, mais surtout qu’il soit et se sente libre. C’est son droit et c’est un anathème de le lui priver. Je dénonce avec la dernière énergie cet état de faits. Je suis donc écœuré de constater que dix ans après, le général Doué se trouve hors de son peuple. Cela me fait mal. Quand on aspire à diriger un pays, il faut se battre quand l’un des nôtres est victime d’une injustice. Il faut absolument rétablir la justice et c’est ce que nous essayons de faire, tant bien que mal. Que la classe politique et les dirigeants comprennent que ce sont des fils dignes de ce pays qui ont servi loyalement. Le général Palenfo, le général Doué et bien d’autres, ne doivent pas être tenus loin de la Côte d’Ivoire.

Le processus de sortie de crise a franchi une étape importante, avec la signature par le Président de la République, du décret validant la liste électorale définitive de 5.725.720 électeurs. Quels commentaires faites-vous ?

Je suis très heureux que la liste électorale soit validée. D’ailleurs, j’ai toujours été pour que cela se fasse depuis longtemps. Nous nous sommes battus pour que les élections se tiennent au plus tôt, parce qu’au fur et à mesure que l’on met du temps, c’est le pays qui prend un coup, ce sont des Ivoiriens qui subissent les drames de la pauvreté dans les familles, les foyers… Les indicateurs économiques ne sont pas au beau fixe, alors qu’on aurait pu être à un niveau meilleur, d’autant plus que la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de plus de trente (32) sites de pétrole. La seule chose qui bloque jusque-là notre prospérité, c’était la situation sociopolitique et militaire du pays. Les élections viendront donc nous donner un président crédible, capable de promouvoir nos ressources afin que chacun puisse en jouir. La guerre est finie depuis longtemps, il fallait amorcer le processus électoral, mais chacun des acteurs y gagnait certainement quelque chose et ne voulait pas entendre parler d’élection. S’ils se sont décidés enfin d’y aller maintenant, nous autres qui en avons subi les affres ne pouvons qu’être heureux. Les élections présidentielles sont le dénouement définitif de la crise, dans la mesure où c’est après ces élections que les autres élections suivront. Bien entendu, il faut redéfinir aujourd’hui la nouvelle majorité en Côte d’Ivoire et nous sommes d’ailleurs frustrés, en tant que chefs de partis politiques, de constater que quatre ou cinq partis politiques continuent à animer, à eux seuls, le paysage politique national aux frais de l’état et que les autres soient méprisés, muselés. Nous sommes donc très heureux, parce qu’on donne là, la possibilité à la Côte d’Ivoire de s’exprimer. Car il faut définir la nouvelle majorité, pour mettre fin à l’injustice, aux frustrations, au mépris qui sont en cours sous nos yeux. Et ce, avec l’appui de la communauté internationale, qui encourage seulement six partis politiques à décider du sort de notre pays. Nous sommes représentatifs en Côte d’Ivoire, nous existons dans plusieurs régions de la Côte d’Ivoire où nous avons des militants, des responsables locaux qui travaillent. A l’heure actuelle, nous avons 53 potentiels candidats aux élections législatives, des gens qui se sont affirmés dans les 19 régions de la Côte d’Ivoire. Et aussi longtemps qu’il n’y aura pas d’élections, ces gens dormiront sur leurs lauriers et notre parti sera considéré comme un parti insignifiant qui ne jouira d’aucun avantage étatique. La preuve, c’est que pour nommer un ministre aujourd’hui, il faut qu’il soit militant d’un parti signataire de Linas-Marcoussis. Les gens ont donné implicitement une nouvelle Constitution à la Côte d’Ivoire, de sorte que nul ne peut émerger, quelles que soient ses compétences professionnelles, s’il n’appartient au PDCI, au FPI, au RDR, au MFA, au PIT ou à l’UDPCI. Nous en avons marre et notre vœu, c’est que les élections se tiennent le plus tôt possible, pour redéfinir la nouvelle majorité, afin qu’en Côte d’Ivoire désormais nous puissions tous nous respecter.

Croyez-vous à la date du 31 octobre 2010 pour le premier tour des élections présidentielles ?

Je pense que c’est une date qui n’a pas le droit d’être dépassée. C’est une bonne date, une date qui a été analysée et proposée en connaissance de cause. Je pense que ce qui devait être fait a été fait, on a fini avec le contentieux administratif et judiciaire. On a fini avec la signature des décrets par le Président de la République qui, manifestement, affiche toutes ses intentions d’aller aux élections. Tout est mis en œuvre pour que nous allions aux élections et il faut que nous y allions. C’est une date tenable et en tant qu’informaticien, je sais que les cartes d’identité et les cartes d’électeurs peuvent être produites en moins de trois ou quatre jours. La date du 31 octobre est tenable et j’y crois fermement. Surtout quand je regarde l’attitude qu’affiche le Président de la République, je suis serein et je pense qu’on ira aux élections.

Quelles sont les chances de chacun des quatorze candidats déclarés à l’élection présidentielle ?

Je pense que ce sont les différents candidats qui sont à mesure de définir leurs chances. La démocratie ivoirienne est une démocratie qui dépasse notre entendement. Nous avons un peuple affamé qui court uniquement après des billets de banque, qui n’arrive pas à comprendre ce qui se passe, qui ne cherche pas à savoir si son avenir peut être garanti avec tel ou tel candidat. Je ne peux donc pas apprécier les chances de chaque candidat, je ne sais pas comment la campagne va se dérouler, je ne sais pas si elle sera démocratique et libre. Mais je sais qu’Alassane Dramane Ouattara, qui est mon candidat, a des chances de gagner ces élections, au premier tour. Le RDR a beaucoup travaillé lors de l’identification, puisqu’au moment où certains citoyens ne voulaient pas se faire identifier sous prétexte de revendications absurdes et incongrues, les militants du RDR ont pris le temps de sensibiliser leurs militants. Avec notre appui et celui des autres partis et cadres alliés à ce parti, Ouattara gagne et gagne sans grand débat. On parle aujourd’hui de bilan contre bilan lors de la campagne électorale. Mais en réalité, il n’y a pas match. Alassane Ouattara peut l’emporter au premier tour et je suis serein. Je pense qu’il y a beaucoup d’Ivoiriens qui pencheront comme moi sur la candidature de Ouattara. Ils ont vu le bilan de Bédié, celui de Gbagbo et celui de Ouattara quand il était Premier ministre. Il n’était pas Président de la République, ce n’est pas lui qui décidait à 100%, mais chacun de nous est conscient qu’en moins de trois ans, il a redressé l’économie ivoirienne qui était en panne.

Les Ivoiriens s’apprêtent à aller aux élections, quel message pouvez-vous leur lancer avant l’échéance du 31 octobre ?

En Côte d’Ivoire, les gens n’écoutent pas les messages, alors qu’on est leader par rapport à la teneur de son message. Si les Ivoiriens suivaient le ton et le contenu des discours des hommes politiques, j’aurais été celui qui aurait incarné le combat de notre génération. Depuis 2003 déjà, je me suis engagé dans cette bataille avec un seul discours, celui du changement, celui d’une alternance politique positive, qui prend en compte l’avenir des jeunes, des femmes et de tous les Ivoiriens. La Côte d’Ivoire a un taux de paupérisation aussi élevé, les Ivoiriens sont pratiquement dans une impasse qui ne dit pas son nom. Sur pratiquement 20. 179.605 habitants, le taux de croissance de la population est de 2, 156%, le taux de mortalité se situe autour de 32, 73%, le taux de mortalité infantile tourne autour de 69, 76%, quand l’espérance de vie a regressé considérablement et est aujourd’hui de 54 ans. La Côte d’Ivoire a besoin de quelqu’un de sérieux et de compétent à sa tête. Il faut au pays un technocrate dans tous les domaines socio-économiques, politique etc… Nous avons besoin des gens qui peuvent venir au pouvoir pour essayer de nous garantir, à nous et à nos enfants, un avenir radieux. Or, tous les socles du développement de notre pays ont été détériorés, pis, nous sommes encrés dans une spirale de tribalisme, de xénophobie qui ne dit pas son nom et qui va encore s’exacerber certainement après ces élections. J’ai été écœuré de voir des associations telles que Tous les Wê pour tel candidat, Tous les sénoufos ou les Bété pour tel autre candidat… Ce sont des discours anticonstitutionnels pour lesquels la justice aurait pu sévir. Mais, elle ne l’a pas fait, la Côte d’Ivoire est dans l’impasse. Nous sommes à proximité des élections, il faut que les Ivoiriens fassent attention. Qu’ils lisent entre les lignes des discours des politiciens, parce qu’un politicien doit pouvoir mettre en œuvre ce qu’il dit. Nous avons beaucoup de choses à dire aux Ivoiriens sur la gestion qui a été faite des ressources de la Côte d’Ivoire, un pays qui a une police, une gendarmerie, une armée de terre et de l’air… et dans lequel on implante des maisons de placement d’argent qui extorquent des fonds à tous les Ivoiriens et qui disparaissent. Un pays où un bateau affrété par une société bien connue vient déverser des déchets toxiques et on ne s’en émeut pas. Il y a des gravités et ce que je demande à mes concitoyens, c’est de sortir du tribalisme, de la nostalgie des hommes politiques. Il y a des gens qui se disent Alassanistes, Bédiéïstes, ou Gbagboïstes. Cela ne nous apporte rien, ni à la Côte d’Ivoire. Il y a des milliers d’Ivoiriens qui sont en mesure de diriger la Côte d’Ivoire pour qu’elle soit en paix et il faut que chacun sorte de cette nostalgie, de ces sentiments précaires pour que nous tournions le dos à cette anarchie qui s’est installée depuis 10 ans maintenant à la tête de notre pays. Et ce, afin de construire une nation sur la base de la vraie démocratie, une nation dans laquelle le peuple est véritablement souverain et non des individus. En Côte d’Ivoire on connaît Ouattara, Gbagbo, Bédié… et on sait ce qu’ils font de leur parole. Il ne faudrait donc pas que des billets de banque épatent quelqu’un. Celui qui viendra dire « votez-moi, parce que j’ai beaucoup d’argent », c’est un voleur. Il appartient aux Ivoiriens de choisir l’homme politique qu’il faut à la Côte d’Ivoire et celui qu’il faut, c’est Alassane Dramane Ouattara. Il a un bon carnet d’adresses, il a des relations, il jouit d’une bonne moralité dans la mesure où il sait respecter son prochain. C’est le candidat idéal pour sortir notre pays de la crise. Il a été martyrisé, il sait les souffrances du martyr, la haine que quelqu’un peut ressentir quand il est marginalisé. Alassane Ouattara a subi beaucoup d’humiliation, il saura donc relever l’Ivoirien dans la dignité, de sorte à ce qu’au soir des élections, lorsqu’il sera au palais présidentiel, les Ivoiriens n’aient pas à se tirer dessus, mais plutôt faire en sorte qu’on puisse consolider l’unité nationale pour que la Côte d’Ivoire retrouve toutes ses valeurs de solidarité, de cohésion sociale et de cohabitation pacifique.

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Réalisée par Olivier Dion

Thu, 30 Sep 2010 11:51:00 +0200

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