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    La Liberté d'Informer

    Les Wê seraient-ils des sous-hommes ? – Ma tirade aux forces du mal

    ByLa Dépêche d'Abidjan

    Nov 20, 2021

    Quelle est cette propension du régime génocidaire de Dramane Ouattara à accorder plus d’intérêt aux crimes commis contre les populations nordistes de la Côte d’Ivoire qu’à ceux commis contre les autres populations, et plus précisément les Wê de l’Ouest ivoirien ? La question mérite d’être posée, et l’éviter sous prétexte d’une absurde adhésion au « politiquement correct » revient à avaliser la politique d’épuration ethnique qui est présentement en exécution en Côte d’Ivoire.
    Voici déjà 21 mois que 1200 habitants de Duékoué ont été massacrés dans la boucherie indescriptible des soldats et milices de Ouattara. Depuis, aucune excuse, aucun regret, aucune demande sincère d’enquête indépendante n’ont été proférés par Ouattara.
    Entretemps, le 11 décembre 2011, 5 jeunes malinkés sont tués par les milices de Ouattara au cours d’une manifestation politique. Ici, la réaction ne se fait pas attendre : C’est le boucher lui-même qui monte au créneau, s’incline devant les victimes, demande pardon à la population malinké de Vavoua, et promet de prendre des sanctions immédiates contre les responsables des tueries.
    Et puis, advint le massacre des réfugiés wê du camp de Nahibly au cours duquel des jeunes Malinkés, des dozos et des FRCI cassent du Wê sous le regard indifférent des autorités locales du régime génocidaire. Là encore, c’est un dédain total que les victimes et leurs familles reçoivent de Dramane, pour qui les cibles l’auraient bien cherché en accueillant dans ce camp des miliciens pro-Gbagbo. Aucune compassion, aucun regret !
    Et puis survint la bousculade de la Saint-Sylvestre au Plateau, où des centaines de Malinkés subrepticement convoyés en bus afin de donner une aura de popularité à un événement boudé par la majorité des Abidjanais trouvèrent la mort. Et c’est le Branlebas de combat à Génocidoland : pleurs, agitation, désolation, discours compassionné, prise en charge, dédommagement, enfin, tout le tintouin quoi ! En moins d’une semaine l’enquête est bouclée et les « responsables » identifiés.
    Et les sous-hommes de Duékoué et de Nahibly attendent toujours que justice leur soit rendue !
    Ceux qui de peur de jouer les trouble-fêtes ou qui sous prétexte d’une adhérence burlesque au principe du « politiquement correct » feignent de ne pas voir l’injustice perpétrée contre les Wê par Dramane et sa clique se font les lâches auxiliaires du régime génocidaire de Dramane Ouattara.

    Telediaspora.net

    Le texte joint et titré "MA TIRADE AUX FORCES DU MAL" ou "MA TIRADE À LA RACAILLE AMBIANTE" est un résumé de la détresse et des pleurs des parents de victimes de NAHIBLY, le matin du 29 Juillet 2012, quand nous en avons trouvé sur les décombres du site, recherchant à tout hasard les cadavres des leurs, tués,enlevés ou disparus, neuf jours plus tôt, sous les regards passifs des autorités de la ville de Duékoué et de l’O.N.U.C.I. Des autorités et des organisations internationales que les parents (des victimes) rencontrés ce jour-là, ont accusé de complicité de crime et maudit à tour de rôle avec, chacun dans sa main, de la cendre ramassée dans les décombres du camp dévasté de Nahibly.
    Ce texte qui avait "disparu" depuis lors vient d’être retrouvé parmi d’autres fichiers, pour vous être envoyé.

    MA TIRADE AUX FORCES DU MAL

    Aussi bien vrai que l’esprit du dialogue, l’argumentation et le débat d’idées, armes de la paix, de la vraie force et du progrès humain ne seront jamais invective, instinct bestiaire et violence meurtrière qui ont précédé tous ces innombrables crimes jusqu’ici impunis que nous avons subi ici à grande échelle en cette terre d’Eburnie,
    Aussi bien vrai que le morceau de bois après un long séjour dans un cours d’eau ne peut devenir un poisson ou un caïman, tout comme aussi vrai que l’étranger du fait de son imposture avérée ne verra jamais clair afin de penser et d’agir comme il faut, dans sa course effrénée au pouvoir,
    Aussi bien vrai que tout usurpateur ou imposteur, à force de maladresses et d’iniquités finit par s’étaler, drapé dans ses lacunes en pleine lumière du jour avant de disparaître dans les abysses des ténèbres, de même que toute rébellion qui est d’une cruauté inouïe est condamnée à s’y enfoncer jusqu’à sa propre fin,
    Aussi bien vrai que toute collaboration ou appui, toute complicité ou commerce avec une rébellion génocidaire est un crime contre l’humanité, comme par exemple tous ceux qui naguère, contre mon pays, hurlaient avec les loups des médias, des o.n.g. et de toutes ces ténébreuses organisations dites internationales mais alors marraines attitrées du crime institutionnalisé et qui s’emmurent dans un honteux silence aujourd’hui,
    Aussi bien vrai que le cri du sang innocent finit par briser le monstre qui l’a fait couler, tout comme quiconque frappe l’innocent ou le juste est en retour mille fois frappé de malheurs et de malédictions,
    Aussi bien vrai que le plus fort, n’est jamais assez fort pour être toujours le maître et d’ailleurs même que la force ne fait pas droit (1), de même que tout malfaiteur assoiffé du pouvoir et allié au satanisme du nouvel ordre mondial ne saurait prospérer, du fait même de sa propre faillite morale et de la voracité de ses dragons de complices,
    Aussi bien vrai qu’aucune volonté ou arme dissuasive ne peut venir à bout d’un peuple debout, déterminé et qui lutte pour sa souveraineté(2), tout comme aussi vrai que l’esprit enclin à la domination et à la sodomie mentale des donneurs de leçons toujours inappropriées doit disparaître sinon mourir foudroyé,
    Aussi bien vrai le mensonge ou la nuit des ensorceleurs s’effacera pour toujours devant l’éclat et la beauté de la vérité et du jour (de la renaissance de ce pays et de ce continent Afrique), nous devons demeurer dans la prière et dans la crainte du Dieu des justes, EN ATTENDANT LE JUSTE RETOUR DES CHOSES A LA NORMALE.

    NAHIBLY, le 29 Juillet 2012
    Une contribution de Emmanuel CALEB.

    (1) : Jean Jacques ROUSSEAU, in « Le droit du plus fort ».
    (2) : Laurent GBAGBO, in « Message à la Nation ivoirienne, le O6 Août 2011 ».

    Tue, 08 Jan 2013 15:19:00 +0100

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