Marche et Sit-in à Abidjan : Les victimes du Probo Koala et de Trafigura manifestent devant le Palais de justice

Dans la ligne de mire des manifestants partis de la mairie d’Adjamé sous une pluie battante, le premier président de la Cour d’Appel d’Abidjan, la juge Yao Kouamé Akhurst Félicité. Les victimes des déchets toxiques qui attendent encore d’être indemnisées l’accusent de prêter main forte à Gohourou Claude et de soutenir ce dernier. Car, ils ne comprennent pas l’ordonnance N°267 prise par cette dernière
pour suspendre l’exécution provisoire de l’ordonnance de référée N° 1024/2010 rendu le 17 mai 2010 par le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Qui a ordonné à la SGBCI de mettre à la disposition du conseil des 25 000 victimes-qui affirment ne pas avoir reçu leurs indemnités-la somme de 18 milliards 750 milles francs CFA. Pour les victimes, cette situation témoigne de l’accointance du
président du Collectif national des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-ci) avec la magistrate. C’est d’ailleurs pourquoi dans une lettre adressée au Ministre de la justice, le réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte
d’Ivoire (Renadvidet-ci), dirigé par Charles Koffi a demandé et obtenu sa récusation dans cette affaire.
C’est donc au cri de « Gohourou voleur », « Tagro (Ministre de l’Intérieur) voleur » que les victimes ont rallié la mairie d’Adjamé au palais de justice. La spontanéité de cette manifestation et le
grand nombre des victimes a dérouté les forces de l’ordre qui n’ont pas encadré cette marche. Surpris d’ailleurs, l’adjoint au préfet de police d’Abidjan a donné un coup de fil au président du Renadvidet-ci,
Charles Koffi pour lui signifier sa désapprobation. Il n’en fallait pas plus pour qu’un cargo de policier débarque pour disperser les manifestants qui avaient pris position devant le palais
de justice d’Abidjan-Plateau, bloquant la circulation. Après une course-poursuite entre manifestants et forces de l’ordre, ces derniers ont réussi a circonscrire les marcheurs sur l’axe préfecture de
police-CCIA. Notons que les manifestants, tous victimes des déchets toxiques et
clients du cabinet Leigh Day & Co regroupés au sein du Renadvidet-ci réclament la poursuite du payement de leur indemnisation dans ce qu’il convient d’appeler « l’affaire des 23 milliards destinés à 30 000 victimes ». Qui ont obtenu cette indemnisation avec le trader Trafigura à la suite d’un arrangement devant la Haute Cour de justice de Londres.
pour suspendre l’exécution provisoire de l’ordonnance de référée N° 1024/2010 rendu le 17 mai 2010 par le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Qui a ordonné à la SGBCI de mettre à la disposition du conseil des 25 000 victimes-qui affirment ne pas avoir reçu leurs indemnités-la somme de 18 milliards 750 milles francs CFA. Pour les victimes, cette situation témoigne de l’accointance du
président du Collectif national des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-ci) avec la magistrate. C’est d’ailleurs pourquoi dans une lettre adressée au Ministre de la justice, le réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte
d’Ivoire (Renadvidet-ci), dirigé par Charles Koffi a demandé et obtenu sa récusation dans cette affaire.
C’est donc au cri de « Gohourou voleur », « Tagro (Ministre de l’Intérieur) voleur » que les victimes ont rallié la mairie d’Adjamé au palais de justice. La spontanéité de cette manifestation et le
grand nombre des victimes a dérouté les forces de l’ordre qui n’ont pas encadré cette marche. Surpris d’ailleurs, l’adjoint au préfet de police d’Abidjan a donné un coup de fil au président du Renadvidet-ci,
Charles Koffi pour lui signifier sa désapprobation. Il n’en fallait pas plus pour qu’un cargo de policier débarque pour disperser les manifestants qui avaient pris position devant le palais
de justice d’Abidjan-Plateau, bloquant la circulation. Après une course-poursuite entre manifestants et forces de l’ordre, ces derniers ont réussi a circonscrire les marcheurs sur l’axe préfecture de
police-CCIA. Notons que les manifestants, tous victimes des déchets toxiques et
clients du cabinet Leigh Day & Co regroupés au sein du Renadvidet-ci réclament la poursuite du payement de leur indemnisation dans ce qu’il convient d’appeler « l’affaire des 23 milliards destinés à 30 000 victimes ». Qui ont obtenu cette indemnisation avec le trader Trafigura à la suite d’un arrangement devant la Haute Cour de justice de Londres.
CHEICKNA D. Salif à Abidjan / salifdab@gmail.com
Thu, 24 Jun 2010 12:45:00 +0200
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