Riz : nouvelle hausse ?

Depuis l’augmentation du prix de l’essence super et du gaz butane, certains commerçants n’ont pas attendu pour relever le prix de leurs marchandises. Le constat est plus frappant au niveau de la nourriture où c’est le prix qui grimpe, où de façon discrète, c’est la quantité du plat qui diminue tout simplement au grand dam des Consommateurs. L’on peut penser qu’il s’agit de la conséquence directe de l’augmentation du prix du gaz, puisque cette ressource sert à la cuisson des repas. Surtout quand on sait que le prix du B28, utilisé généralement dans les restaurants, a carrément doublé, passant de 9.000f à 18.000f. Il y a aussi des rumeurs d’augmentation de certains produits alimentaires manufacturés que nous n’avons pu vérifier sur le marché.

Le riz est un produit de grande consommation. Comme une traînée de poudre, l’information progresse concernant une éventuelle hausse du prix du riz. L’information est persistante et alarme les Consommateurs qui s’interrogent avec inquiétude sur leur capacité à tenir suite à une autre hausse du prix du riz. Et ceci en tenant sûrement compte de la vague d’augmentations qui accompagnent toujours les hausses de prix des produits pétroliers. Cette fois le prix du riz va subir une modification. C’est sûr; mais, cette hausse à en croire les professionnels de la filière approchée n’est nullement liée à la fluctuation du prix de l’essence et du gaz. Il s’agit tout simplement de rattraper le prix qui aurait dû être pratiqué quand est survenu la mesure de suspension des taxes sur les importations de riz pendant la période Août-Octobre 2012. A titre d’exemple, il faut savoir que le sac de 25 kilogrammes du riz birman doit coûter 13.175f, le riz pakistanais du même poids 13.660f et le riz indien Swarna 13.680f. Il faut préciser qu’il s’agit là du prix de l’importateur. Il va s’en dire que dans la suite du processus jusqu’aux clients en passant par les grossistes et les détaillants, ce riz va subir plusieurs rajouts constituant les marges bénéficiaires des opérateurs précités. Pour l’heure, l’on ne peut prédire le prix final destiné aux consommateurs, mais toujours est-il qu’il va changer dans un avenir très proche. Il ne sera pas question d’une augmentation du prix officiellement prononcée, mais d’une remise en ordre des choses qui va apparaître aux yeux des consommateurs comme une augmentation de fait.

Natacha KONE in Le Nouveau Consommateur Hebdo

Mon, 14 Jan 2013 22:22:00 +0100

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