Sabotage à la BIAO / Par la faute de certains agents : Jean Kacou et Martin Djédjess payeront des dommages et intérêts

Ismaël Dembelé
Encadré(1)
L’image de la BIAO ternie
Ceux qui doutaient des propos disant que des cadres sabotent le travail de Diagou doivent être désormais édifiés. Car par leur faute, M. Golly réclame par voie judiciaire, des dommages et intérêts de plusieurs millions. Il ne s’agit plus de se faire payer ses quarante trois millions de FCFA, mais il s’agit désormais pour la Biao de payer pour les dommages subis. En plus, la banque voit son image bousillée et ses efforts de communication anéantis. Elle pourra faire des droits de réponse, s’expliquer mais elle ne peut convaincre personne de ce que ses agents ont travaillé dans les règles de l’art. M.Golly qui a pu convaincre ses créanciers et partenaires d’être patients, est désormais prêt à démanteler la mafia qui sévit au sein de la Biao où des agents, pour obtenir des pots-de-vin, ont délibérément refusé de payer son dû, en émettant des soupçons infondés. Les exigences de contrôle et de traçabilité des fonds instaurées par la Bceao, le Tracfin, le Giaba et même les Usa dans la lutte contre le terrorisme, n’ont jamais conseillé ce type de zèle. La banque de Diagou, de Djedjess et des autres associés dont personne n’a jamais contrôlé les origines des fonds, payera par la faute d’un groupe d’agents venus tous de chez les concurrents et qui sont toujours prêts à partir y travailler. Donc ils n’ont pas une conscience de propriétaire. Dommage !
ID
Encadré (2)
Bravo à la banque Uba
M. Attey, cadre du département audit, à la BIAO affirme que le nom qu’il porte ne lui permet pas de faire certaines choses. Pourtant, dans l’affaire en cours, il n’a pas agi en digne fils de son père. A UBA, banque soumise aux mêmes règles que la BIAO et aux autres établissements financiers exerçant dans l’espace UEMOA et banque soumise également aux normes internationales de la lutte contre l’argent douteux et le blanchiment d’argent, le transfert de M. Golly a été payé sur la base des mêmes documents fournis à la BIAO. Dès le mardi 27 juillet, UBA a effectué des paiements. Par des coups de fil venant de la BIAO et même facilités par M. Golly au nom de sa bonne foi, des cadres de M.Diagou ont tenté de semer des doutes. UBA a alors procédé à de nouvelles vérifications nécessaires. La banque a fini par tout payer tout l’argent de M. Golly, les jours suivants après les nouveaux contrôles. Vendredi, sous prétexte qu’un article est paru dans la presse, et à cause d’une lettre de protestation au ton courtois adressé au DG par voie d’huissier, la BIAO a encore refusé de payer. C’est pourquoi, il faut dire bravo et félicitations à UBA, une banque dont on dit souvent peu de bien, alors qu’elle est au-dessus de tout soupçon et qu’elle est managée selon les standards internationaux…
ID
Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan
Mon, 02 Aug 2010 02:17:00 +0200
0