Sécurité nationale / Kadet Bertin, conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé de la Défense révèle : ‘’On a commandé des armes…’’

‘’Fiabilité de la liste électorale définitive’’ et ‘’sécurisation de l’élection présidentielle’’, sont les deux thèmes qui ont été prononcés respectivement par Alain Dogou, ex-vice président de la Cei, conseiller spécial du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo et Kadet Bertin également conseiller spécial du Président de la République chargé des questions de défense. Pour Alain Dogou, la fiabilité de la liste électorale n’est pas une question exclusivement ivoirienne. ‘’Elle préoccupe aussi l’Onuci qui en fait son cheval de bataille… Une liste fiable peut conduire à l’organisation d’une élection crédible dans un environnement apaisé. La liste Electorale Ivoirienne est le résultat de plusieurs consensus politiques et du Code Electoral Ivoirien. Elle a été acceptée par les principaux acteurs politiques, le 06 Septembre 2010’’, a indiqué Alain Dogou. Avant de reprendre les propos du premier ministre Guillaume Soro, qui disait à ce propos que les listes Electorales ne seront déclarées fiables qu’à la suite de consultations dont le but est d’aboutir à un consensus entre les principaux acteurs politiques ivoiriens, la Commission Electorale et le Facilitateur. A en croire le conseiller spécial du Président-candidat, plusieurs analystes indiquent que le candidat qui obtiendra la moitié des suffrages exprimés dans le District d’Abidjan et fait des scores honorables (40 – 50% ) dans les quatre (4) autres Régions à forte concentration de la population électorale, aura plus de chance d’arriver en tête du scrutin au soir du 31 Octobre 2010. Ce candidat selon lui, n’est personne d’autre que Laurent Gbagbo. ‘’Force est de constater, au regard de la répartition spatiale de la population électorale et de la conjoncture politique actuelle, que le candidat. Laurent Gbagbo bénéficie de plusieurs longueurs d’avance sur ses principaux adversaires’’, soutient Alain Dogou. S’agissant de la sécurisation des élections, le conseiller spécial de Laurent Gbagbo chargé des questions de défense et des équipements militaires, Kadet Bertin, n’a pas caché son inquiétude sur la question. Des inquiétudes multiples selon le conférencier, pèsent sur la sécurité de ces élections car, point n’est besoin de démontrer que des groupes armés échappent encore au contrôle du gouvernement. ‘’La moitié Nord de la Côte d’Ivoire est toujours occupée par une rébellion qui n’a pas encore désarmé. Il y a des inquiétudes sur la sécurisation des élections. C’est une situation qui inquiète et qui trouble l’esprit des Ivoiriens. Ces groupes sévissent impunément dans la zone CNO, où persistent des administrations parallèles, malgré la présence du corps préfectoral. L’unicité des caisses de l’Etat et la réunification du pays sont loin d’être une réalité’’, a soutenu Kadet Bertin. Le disant, le panéliste s’est appuyé sur les chiffres de l’opération d’encasernement des ex-combattants qui n’ont pas fait le plein comme prévu. Par exemple à Man où 1200 combattants étaient attendus pour l’encasernement, ce sont 793 soldats qui ont répondu présents. A Séguéla, sur 1000 combattants, 520 ont été encasernés. A Bouaké, au lieu et place de 1600 combattants, ce sont 797 qui ont pu être encasernés. A Korhogo, 460 sont rentrés en caserne alors qu’on attendait 1200. Au total, sur 5000 Volontaires pour la Nouvelle Armée prévus pour être encasernés dans les quatre groupements d’instruction, 2570 ont répondu à l’appel et 2430 combattants FAFN ont brillé par leur absence.

Le cas N’Guessan Yao

Répondant à la question d’un confrère sur l’arrestation de l’Ivoirien N’Guessan Yao aux Etats-Unis qui tentait de convoyer des armes en direction de la Côte d’Ivoire, le conseiller spécial de Laurent Gbagbo, chargé des questions de défense et d’équipements militaires, a été très précis sur le sujet. ‘’Si c’est un Ivoirien qui a été arrêté, l’Etat de Côte d’Ivoire ne l’abandonnera pas. Il y a des gens que le Président Laurent Gbagbo a sortis de prison. Pour l’instant, je n’ai pas de document qui prouve que cet Ivoirien travaille pour le compte de l’Armée ivoirienne. Et n’oubliez pas aussi que la Côte d’Ivoire est sous embargo et que les FDS ne sont pas équipées. Sur cette base, le ministre de la Défense et celui de l’Economie et des Finances ont écrit aux Nations-Unies pour alléger les conditions de l’embargo. On a commandé des armes pour la Police et la Gendarmerie. Quand on commande une arme, on commande aussi des munitions dans le respect des Accords. On attend, sur ces aspects, qu’on nous réponde en tant qu’Etat’’

Avec le partenariat de l’Intllgent d’Abidjan Par Dosso Villard

Fri, 17 Sep 2010 11:21:00 +0200

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