‘’Il est temps de créer un cadre formel et institutionnel pour que l’art en Afrique puisse mieux contribuer à la formation d’une opinion critique au sein d’une société civile libre’’, a dit, lundi au cours d’un point de presse, Koyo Kouoh, directrice artistique de Raw Material Company.
Spécialisé dans la pratique artistique et la mise en débats des enjeux de l’art africain, Raw Material Company est la structure qui organise ce symposium qui porte sur le thème : ‘’Etats des lieux sur la création des institutions d’art en Afrique’’.
Cette rencontre de trois jours va se dérouler à la Maison de la culture Douta Seck. Elle est organisée en coopération avec Goethe-Institute et la Fondation fédérale allemande pour la culture.
‘’Ce sera l’occasion de proposer des plateformes de discussion sur des études de cas et sur des expériences tout en permettant des analyses interprétatives bien fondées’’, a expliqué Mme Kouoh, relevant que ‘’plusieurs pays africains vont prendre part cette manifestation artistique’’.
‘’Nous attendons entre autres pays africains le Zimbabwe, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Bénin, le Mali, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie pour échanger sur des formes de collaboration internationale (…) pour créer un climat apte à produire des sociétés créatives alertes’’, a-t-elle souligné.
Pour Mme Kouoh, le continent africain doit se doter de son propre cadre institutionnel pour au besoin de ses expressions culturelles.
‘’Depuis longtemps, la vie artistique et culturelle dans la plupart des pays africains est animée par des institutions culturelles de pays occidentaux, tels que la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Portugal, entre autres.’’
MTN/SAB
Mon, 16 Jan 2012 21:40:00 +0100
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