Sortie de crise / Négociations sur la démobilisation des ex- combattants : Amani N’Guessan et Soumaïla Bakayoko se contredisent

Photo : DR
A en croire le ministre de la Défense, Amani N’Guessan Michel, lui et les Forces nouvelles se sont mis d’accord sur la volonté de mettre toutes les chances du côté de la Côte d’Ivoire pour aller aux élections le 31 octobre. Au plan militaire, dira le ministre, il est question de prendre toutes les dispositions pour favoriser la tenue de cette date. A ce sujet, Amani N’Guessan précisera qu’un chronogramme précis a été adopté pour l’encasernement des Van, (les volontaires pour l’armée nouvelle). Et d’indiquer qu’au cours de ces discutions, il y a eu une volonté affichée de la part des Fafn d’aller de l’avant en créant les conditions favorables à l’exécution de toutes les tâches. ‘’Nous continuons les discutions, nous nous sommes mis d’accord sur la volonté de mettre toutes les chances du côté de la Côte d’Ivoire pour aller aux élections le 31 octobre. C’est ce que je peux vous dire. Je crois que le général Bakayoko qui est ici à Bouaké est en train de travailler à cela. En tout cas, avant le 31 octobre, je pourrai même vous dire, d’ici la mi-septembre, nous pourrons déjà évoluer vers la fin du désarmement, vers la fin de l’encasernement. Aujourd’hui, nous marchons pratiquement sur deux pieds. Il y a la marche politique et la marche militaire. Mais les deux doivent se conjuguer au présent pour sortir la Côte d’Ivoire de cette situation de crise’’, a conclu le ministre Amani N’Guessan Michel. Pour sa part, le général Soumaïla Bakayoko qui ne partage pas totalement le point de vue du ministre Amani a insisté sur l’application à la lettre et à l’esprit de l’APO. ‘’ Nous n’avons pas à reformuler de nouvelles recommandations ou d’autres propositions, en dehors de ce que l’ensemble des Forces nouvelles a fait par rapport au conclave spécial qui a été tenu. Il y a des tâches à exécuter. La conception de ces tâches a été faite depuis lors. Donc, il s’agit de la phase d’exécution. Maintenant avoir les moyens pour accomplir toutes ces tâches, c’est ce que nous sollicitons. Il faut appeler un chat un chat. Un problème posé n’a pas d’autre solution qui lui convienne. Pour le problème des démobilisés, je pense que les Forces nouvelles se sont retrouvées en faveur d’un conclave consacré essentiellement au cas des démobilisés. Les recommandations du conclave sont disponibles. Il s’agit de les prendre en compte. Voir ce que le gouvernement peut répondre par rapport à ces recommandations. Et c’est à cela que nous nous en tenons’’, a martelé Soumaïla Bakayoko

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan / Par Bosco de Paré à Bouaké

Tue, 17 Aug 2010 02:00:00 +0200

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