Stade Félix Houphouët-Boigny / Fresque chorégraphique : Georges Momboye revisite l’histoire de la Côte d’Ivoire

«Aujourd’hui fruit d’hier, demain souffle d’aujourd’hui », c’est le thème de la chorégraphie présentée le vendredi 6 août 2010 au stade Félix Houphouët-Boigny par l’artiste ivoirien de renommée internationale Georges Momboye. Le spectacle qui a duré un peu plus d’une heure aura permis d’apprécier le talent du compatriote ivoirien vivant en France. Le premier tableau se présente à 22 h 07 dans un décor féérique présentant la Côte d’Ivoire naturelle et multiculturelle où les espèces animale et humaine se confondent dans une parfaite symbiose. On distingue ainsi ‘’gbi’’ la panthère, l’éléphant de Côte d’Ivoire, le crocodile et l’hippopotame des eaux douces, la géante girafe, le roi de la jungle, le redoutable lion…Tout ce ‘’beau monde’’ au milieu des hommes s’affairant à leurs activités quotidiennes. La Côte d’Ivoire culturelle s’exprime ainsi à travers les danses de ses contrées : le Zagrobi du centre ouest, les masques échassiers, le Tématé du Bafing et des montagnes de l’ouest, le Boloye du Nord ou encore le Fatchué, danse guerrière du Sud. Le tout soutenu par des mégawatts de son et un spectacle enchanteur de lumière savamment projetée sur la scène. 1.500 acteurs composés de danseurs, d’instrumentistes, de chanteurs et de techniciens ont été mobilisés. Leur mission : ‘’rendre hommage à ceux qui ont construit la Côte d’Ivoire et à tous ceux qui, aujourd’hui encore, sont les acteurs de son évolution’’ comme l’écrit Georges Momboye. Il n’en fallait pas plus pour que la ‘’danse, la musique, la mode, la poésie, la sculpture, les arts du cirque s’harmonisent et s’expriment avec faste’’, sur un même plateau. L’utile joint à l’agréable pour offrir un ‘’cocktail détonnant d’expressions artistiques et créatives digne de cette nouvelle génération porteuse d’espoir’’. Le public, même s’il n’était pas à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre n’a pas boudé son plaisir en dépit de la longue attente (plus de deux heures et demi de retard). Pour une fresque, c’en était une. Gadji Céli, Aïcha Koné, Oneil Mala, Wedji Ped, Kandé Kanté, Bailly Spinto et John Kiffy en ont été les derniers acteurs dans une sorte de fermeture de rideau
S.Débailly
Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan
Mon, 09 Aug 2010 08:52:00 +0200
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