Le Syndrome de la validation blanche : vouloir se faire valider par la norme blanche

Le syndrome de la validation blanche est un concept inventé par la professeure Ama Mazama[1], docteure en Africans Studies, aux États-Unis. Il peut être expliqué comme une pathologie psychologique de sujets noirs ayant le désir inconscient d’être approuvés par le Blanc qui est vu comme le modèle parfait, afin d’être reconnus comme “normaux”, “humains”, et leurs actions, “acceptables”, “valables”. Le syndrome de la validation blanche ou le SVB fait que l’Africain [ou le Noir] cherche à rendre valide ce qu’il dit ou fait, en fonction des valeurs occidentales qui lui ont été inculquées par une certaine éducation.

L’on peut prendre un des exemples cités par la professeure dans le cas du SVB : une écrivaine noire[2] dédiant à une femme blanche un livre qu’elle écrit sur les grandes femmes noires, puisque celles-ci sont peu valorisées ou tout simplement méconnues. Et là, la question que l’on pourrait logiquement se faire au sujet de cette auteure : pourquoi écrire un livre sur la grandeur des femmes noires et le dédier à une grande femme blanche ?[3] Illogisme, pourtant pas si évident, parce que cela pourrait toujours être contesté. Mais une réponse tout à fait pertinente à la question c’est que, au dire de la Dr. Mazama, nous faisons comme si “nous ne pouvions pas exister sans le Blanc”, qui est un modèle qui nous valide. Donc, l’écrivaine en question aurait voulu entre autre valider l’objectif de son ouvrage. En le dédiant à une femme blanche, elle veut le rendre “acceptable”, et elle-même, reconnue et acceptée comme “normale”. En ce qui concerne le Syndrome de la Validation Blanche, on peut prendre un cas aussi de chez nous, en Haïti, par exemple, des personnes, d’institutions (des écoles, notamment) qui portent le nom d’Emmanuel Kant, de Voltaire, voire de Napoléon Bonaparte, ce qui contribue, nous dit la professeure, à son renforcement.

Dr. Mazama définit succintement le syndrome de la validation blanche (SVB) comme étant “le recours des Noirs à l’expérience blanche, européenne pour valider l’expérience africaine.”[4] On pourrait dire que le titre d’un livre de Frantz Fanon, psychiatre martiniquais, nous donne une réalité qui convient un peu à la définition de cette pathologie : “Peau noire, Masques Blancs”. Il dit ceci dans son livre : “C’est un fait : des Blancs s’estiment supérieurs aux Noirs. C’est encore un fait : des Noirs veulent démontrer aux Blancs coûte que coûte la richesse de leur pensée, l’égale puissance de leur esprit.” (Fanon, 1952). Nous sommes Noirs, Africains mais nous voulons nous voir et être vus comme des Blancs, comme des Européens pour être “normaux”, pour être “pleinement humains”. Qu’est-ce qui pourrait bien expliquer cela ?

Dans son dernier livre en date, Le Hiatus Cognitif et le Syndrome de Validation Blanche & Autres Essais Afrocentriques (2019), Dr. Mazama explique avec justesse qu’à cause de l’intériorisation du discours raciste européen, nous, Africains, avons fini par accepter de nous voir comme des êtres inférieurs et de considérer le Blanc, supérieur à nous, et ce, comme une autorité sur le plan moral, intellectuel et autre. Elle affirme : “Ayant été formés pour percevoir les blancs comme nos supérieurs, nos leaders naturels, nos maîtres et parents, nous les acceptons consciemment ou inconsciemment comme la source ultime d’autorité en tout et pour tout.” Ici le Blanc est la figure d’autorité par excellence, et sa culture, le modèle de référence.

“La perfection est blanche”

Avec le syndrome de la validation blanche, le sujet cherche à combler son manque d’humanité, son imperfection (puisque selon le discours raciste, seul l’homme blanc est parfait, autrement dit, la perfection est blanche), pense et agit en fonction de ce que le Blanc ferait ou approuverait. Dr. Mazama explique fort bien que “parallèlement à cette construction de la blancheur comme incarnation de l’autorité par excellence, il existe une notion de carence consubstantielle des Noirs, les Africains ayant besoin de la blancheur pour être pleinement humains.” Donc il existerait pour le Noir une norme blanche d’humanité et de perfection, laquelle il doit respecter et atteindre pour être considéré comme “un humain”, par le Blanc, par lui-même et ses semblables. C’est bien à cause de cette norme, à cause du canon de beauté de cette norme qui lui a été imposé et inculqué, qu’il arrive parfois à vouloir se “dépigmenter”. Mais encore, le Noir, comme condamné à chercher à être comme le Blanc, et donc, condamné à être inférieur au Blanc, tente en tout de lui ressembler, en signe de respect pour l’autorité de celui-ci, au milieu de contradictions et de conflits. Ainsi l’on comprend que le concept de syndrome de la validation blanche prend en compte deux aspects de la psychologie du sujet noir en question : le réflexe de subordination et la quête de reconnaissance.

Les Noirs sont socialisés pour rechercher l’approbation des blancs

Bien entendu, le réflexe de subordination du Noir provient de son complexe d’infériorité, de son acceptation de sa soi-disant infériorité, clamée ou non[5]. Dr. Mazama soutient que le christianisme contribue de manière importante dans l’infériorisation du Noir, dans son réflexe de subordination par rapport au Blanc. Elle affirme que “la religion chrétienne, avec son image d’homme blanc, le Dieu suprême que le peuple noir doit implorer sans cesse pour son salut et sa bienveillance, continue de jouer un rôle majeur, bien que souvent méconnu ou minimisé. Lorsque les Africains acceptent un homme blanc comme sauveur et un homme blanc comme dieu, les comportements les plus étranges et les plus négatifs deviennent possibles, et sont souvent observables.” La violence symbolique exercée sur des Noirs par le christianisme les conduirait à accepter consciemment ou non le Blanc comme l’autorité devant laquelle ils doivent se soumettre. Elle dit encore que “les Noirs sont socialisés pour rechercher l’approbation des blancs”. Le réflexe de subordination, chez le sujet atteint du syndrome de la validation blanche, fait que celui-ci trouve normal de recourir à l’expérience blanche en raison de son imperfection, de sa carence en humanité, et il semble qu’il n’en aurait pas d’autre choix puisqu’il a été “formé” pour avoir une telle attitude.

La quête de reconnaissance, nous renseigne la professeure, est à la source du syndrome de la validation blanche. Nous recherchons l’acceptation du Blanc en tant qu’autorité, comme si vraiment nous avons besoin de lui continûment pour donner un sens à notre existence, et de légitimer notre pensée et nos actes. Fanon constatait et disait que “pour le Noir, il n’y a qu’un destin. Et il est blanc.” Sur le plan spirituel et moral, intellectuel et conceptuel, symbolique et esthétique, nous sommes guidés par l’expérience culturelle et historique européenne, comme si nous étions [devenus] des “européens à peau noire”. Dans cet aspect du SVB qui est la quête de reconnaissance, le sujet, en voulant l’approbation du Blanc, en s’appropriant de l’expérience européenne pour valider l’expérience africaine, il se rejette, en tant qu’être qui est en poids d’une aliénation culturelle. “Rechercher, nous explique Dr. Mazama, l’acceptation des blancs, cependant, est une forme de rejet de soi, basé sur la dévaluation de nos propres expériences, de nous-mêmes en tant qu’Africains, et de l’hypervalorisation des opinions des blancs. Ce que nous disons, en fin de compte, c’est que nous sommes incapables d’exister sans les blancs.”

En citant Mudimbe dans son analyse sur la métaphore de la puérilité (et de l’animalité) des Africains dans la pensée et le discours racistes européens, et Fanon qui oscultait les effets préjudiciables de l’intériorisation de cette pensée et de ce discours chez les Noirs, Dr. Ama Mazama explique que le Blanc fait figure d’une autorité parentale malveillante à l’égard de ces derniers. Ce qui est, au fond, suggéré ici c’est une infantilisation du Noir. Elle dit que si les parents veulent naturellement  du bien pour leurs enfants, c’est tout le contraire dans le rapport parent-enfant entre le Blanc et le Noir. Elle soutient qu’”En plus de leurs efforts persistants et obstinés visant à nous anéantir physiquement, leur manque de bienveillance à notre égard est rendu évident par le fait qu’ils [des blancs] désapprouvent fortement tout ce qui nous affirme et nous renforce.

Des récompenses aux noir.e.s qui se rejettent

À l’inverse, ils n’approuveront que ce qui nous affaiblit et nous dégrade.” Pour illustrer son propos, elle prend plusieurs exemples fort évidents que nous voulons présenter : “Ils [des Blancs] vilifieront le Vodou qui nous aura permis de nous libérer du joug odieux et obscène de l’esclavage blanc, et nous présenteront plutôt leur religion, celle-là même qu’ils utilisaient pour justifier leurs crimes contre nous, comme la seule capable d’assurer notre salut. Ils fabriqueront des héros “noirs” qui contribuent au maintien de la suprématie blanche et de la dégradation des peuples africains et insisteront pour que nous les admirions et les imitions. Par exemple, ils se concentreront sur Nelson Mandela et Ghandi qu’ils monteront en épingle comme figures héroïques tout en minimisant la valeur de Patrice Lumumba ou de Thomas Sankara, eux qui n’ont jamais trahi leur peuple. Ils récompenseront les Africains qui nient leur africanité pour plutôt revendiquer une identité créole ou atlantique nébuleuse et confuse, par exemple. Ils leur décerneront des “prix littéraires” pour les récompenser pour leur soumission, un peu comme les enfants reçoivent des bonbons parce qu’ils ont été “gentils,” ou des chiens reçoivent un os pour bons et loyaux services au maitre. Ils loueront les Noirs qui dénigrent leur terre ancestrale et manquent de respect à leurs propres ancêtres.” (p. 43)

Pendant que nous nous efforçons de chercher à nous faire accepter par le Blanc, à être reconnus par lui, il s’évertue à nous dégrader en tant qu’être culturel et moral, à nier notre humanité en tant que Noir, en tant qu’Africain. Par ailleurs, il nous récompense lorsque nous nous rejettons, en niant nos valeurs et en acceptant notre statut d’êtres inférieurs. C’est maintenant ainsi que nous nous sentons humains, parce que valorisés par le Blanc. Telle est la réalité du syndrome de la validation blanche (SVB).

Sur le plan spirituel, nous cherchons, selon Dr. Mazama, à valider par exemple le culte du Vodou, précisément nos Loas, en continuant d’utiliser des images de saints de l’église catholique pour les représenter, les identifier comme des blancs. Après avoir été diabolisés par les colons européens, dans le passé, nos Loas continuent à être perçus par nous-mêmes comme des êtres maléfiques, et nous, inférieurs. Cet aspect remonte aux affres de l’esclavage. Notre noirceur qui est souvent consciemment ou non dépréciée par nous-mêmes est la couleur avec qui le diable représenté ou imaginé. Et donc, après que nous ayons intériorisé ces répresentations et symboles chrétiens, le mythe colonial du nègre sauvage et inculqué des préjugés néfastes sur notre culture, nous cherchons certaine fois à nous “blanchir” de façon pitoyable, afin de ressembler au Blanc et, de blanchir notre expérience culturelle, de la valider pour qu’elle soit reconnue et acceptée comme “universelle”. Nous voulons être à tout prix valorisés par le Blanc et par conséquent, nous essayons de lui ressembler, de l’imiter, et de masquer notre prétendue infériorité, ou notre soi-disant laideur par la blancheur, synonyme d’humanité, de beauté et de bonté. Toujours dans cette question spirituelle, la représentation que nous faisons du divin n’étant pas encore décolonisée ; le fait que l’image du dieu devant qui nous nous inclinons soit celle d’un homme blanc, dans notre esprit, peut largement contribuer à l’explication de notre rejet de soi et de notre vénération du Blanc.

Je vous nomme, donc je vous possède

Sur le plan intellectuel, nous cherchons à valider, sous couvert d’objectivité et d’universalité, nos grandes personnalités, ainsi que leurs actions, nos traditions, notre pensée philosophique et toute autre forme de connaissances dites traditionnelles (par opposition à celles qui sont dites conventionnelles, de l’Occident) en faisant recours à des concepts, à des théories scientifiques et à des réflexions philosophiques occidentaux. Nous cherchons parfois à prouver que certains de nos savoirs, de nos institutions, et autres peuvent répondre à la norme blanche. Ainsi, non seulement l’humanité est définie pour tous depuis l’Occident, il convient de préciser qu’il détient également le monopole du savoir. Il est le centre de la pensée humaine autour de laquelle des idées, des visions périphériques gravitent. Donc, dans le cas du SVB, le sujet mesure nos connaissances “traditionnelles” généralement jugées “non scientifiques” ou “archaïques”, à l’aune de la tradition occidentale du savoir.

Pour nos grandes personnalités, il va jusqu’à même les surnommer selon le point de vue européen, les baptiser avec des noms européens, et ainsi, Toussaint Louverture fut-il “le Spartacus noir”, Dessalines, “le socialiste avant Marx”. Il dit, pour répéter Dr. Mazama, de “Harriet Tubman, le Moïse noir,” de “Samori Touré, le Napoléon noir,” laissant entendre subtilement que ces Noirs n’ont atteint la grandeur que parce qu’ils ont suivi modèle blanc (ou prétendument blanc).” Encore une fois, ce que l’on remarque, c’est que l’Occident, suivant le constat et l’analyse de la professeure, est le modèle définitoire à partir duquel toute autre expérience culturelle et historique est évaluée, généralement pour être dévaluée, ou discréditée. Sur le plan conceptuel, le SVB se manifeste par la volonté d’expliquer la réalité sociale “non occidentale” par le biais de concepts, de théories et de paradigmes occidentaux, pour être jugé “objectif”, et reconnu par le Blanc.

Selon le Dr. Mazama, le syndrome de la validation blanche est enfoui en nous par la suprématie blanche et ses principales institutions, par exemple, la religion chrétienne dont nous avons vu le rôle important dans l’infériorisation et la diabolisation du Noir. Cette suprématie blanche nous fait, entre autre chose, adopter une posture d’enfant par rapport au Blanc.  Elle nous dit encore sur la question du SVB que les noms européens que nous portons, apparemment de notre propre vouloir, renforcent le syndrome. Ces noms, explique-t-elle, ont servi et servent, hier et aujourd’hui encore, d’instruments de subordination mentale et physique. L’un des premiers actes de la colonisation européenne fut celui de nommer tout ce que les envahisseurs européens disent avoir “découvert”. Ce-faisant, pour répéter la professeure, ces Européens ont non seulement signalé que ces lieux appartenaient maintenant à leur pays, mais en les nommant, ils ont pris possession de ces lieux et des gens qui y vivaient, bien sûr: “Je vous nomme, donc je vous possède. Je vous possède donc je vous nomme.”

Et pendant l’esclavage, poursuit-elle, nos noms africains furent souvent remplacés par des noms européens, le nom du propriétaire blanc, pour nous identifier comme étant leur possession, leur chose, leur objet. Dr. Mazama avance que “l’attribution de noms blancs à des personnes noires sert un objectif similaire de réduction ontologique à un statut subordonné accompagné de déférence, de respect, d’amour inconditionnel pour les blancs, même face à des abus et des cruautés terribles et sans fin.” Le fait d’être nommé par les Blancs ou avec des noms blancs fait que nous demeurons encore rien que des “sujets coloniaux”.

Beaucoup d’entre nous ont en effet des noms de colonisés. C’est à partir de là que s’opère notre séparation [mentale] d’avec nos communautés d’origine, en Afrique. La professeure soutient que “Notre généalogie d’origine a été perturbée et interrompue par la suppression de notre lignée ancestrale, cette dernière étant alors reconstituée par le biais d’une ascendance blanche fictive. En effet, les noms blancs que nous portons maintenant suggèrent que nous appartenons à la même lignée que les blancs, bien qu’inférieurs, comme leur descendance, les enfants de leurs enfants. Être déraciné mentalement de sa lignée d’origine, c’est-à-dire de son centre, est l’une des formes de dislocation les plus élevées et les plus débilitantes.” Enfin de compte, elle dit que cela contribue au hiatus cognitif[6], un autre concept qu’elle développe dans son dernier livre, qui est lié au syndrome de la validation blanche.

Si auparavant, nous dit Dr. Mazama, nous agissions tout naturellement dans le but de rechercher l’approbation de la communauté dans laquelle nous vivons, beaucoup d’entre nous agissent maintenant comme pour être valorisés par le Blanc, ils sont guidés par la norme blanche qui leur a été inculquée et cherchent à valider leur humanité par le biais de cette norme. La communaucratie, le pouvoir et l’autorité de la communauté sur l’individu, se trouve supplantée par la suprématie blanche. Problématiser l’impact négatif de la norme blanche et les effets pervers de l’intériorisation du racisme ou la négrophobie est d’une grande importance dans la compréhension de la psychologie du Noir ex-colonisé. Analyser cette psychologie du Noir dans son attitude puérile vis-à-vis du Blanc, cette attitude auto-dénigrante et auto-destructive est la réflexion que la Dr Mazama a voulu faire à partir du concept du Syndrome de la Validation Blanche (SVB).

Bibliographie

Ama Mazama, Le Hiatus Cognitif et Le Syndrome de la Validation Blanche & Autres Essais Afrocentriques, éd. Afrocentricity International, 2019.

Ama Mazama, L’Impératif Afrocentrique, éd. Menaibuc, Paris, 2003.

[1] Ama Mazama est professeure à Temple University, à Philadelphie, aux USA. Directrice des Programmes de maîtrise et de doctorat en Études Africaines, Ama Mazama est auteure de plus d’une quinzaine d’ouvrages sur l’afrocentricité, théorie et philosophie élaborées en 1980, par le Dr. Molefi Kete Asante, historien et philosophe africain américain. Docteure en linguistique, en études africaines également, elle est aussi mambo, initiée en Haïti.

[2] Cette écrivaine noire est, explique Dr. Mazama, une enseignante sénégalaise qui, voulant écrire un livre sur les exploits des femmes noires pour les honorer, choisit de dédier son livre à une femme blanche. Et suite à la question du pourquoi de son choix, elle explique lors d’une conférence que c’est pour remercier cette femme blanche d’avoir mis au monde Barack Obama, qui est censé être un grand homme noir, pour avoir été président des États-Unis. Enfin de compte, il s’agirait, à l’avis de plus d’un, d’un simple choix de “femme”, et non de “couleur”, pour nier ou minimiser la question de la norme blanche.

[3] L’élaboration de cette question est dans l’unique but de problématiser ce comportement infantile et auto-dévalorisant qui est considéré comme normal chez le Noir. Cependant on s’attend bien à qu’elle pourrait être taxée de “racisme anti-blanc”.

[4] Dans une conférence en Haïti, autour du thème L’Impératif afrocentrique en Haïti, en 2017 à l’Association Culturelle de Café Philo Haïti. https://youtu.be/xv6EtMv-HGM

 

[5] On se souvient de Césaire qui, dans son Discours sur le Colonialisme, disait que l’on a inculqué au Noir la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme.

 

[6] Le Hiatus Cognitif peut être défini comme une rupture dans la continuité du raisonnement logique, un maillon logique manquant dans la réflexion. Le Hiatus Cognitif est facilement reconnaissable car il produit une incohérence discursive et comportementale. (In Le Hiatus Cognitif et le Syndrome de la Validation Blanche & Autres Essais Afrocentriques).

Source : palmes-magazine.com

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