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    La Liberté d'Informer

    SITUATION SOCIO-POLITIQUE – Dans la diplomatie et l’insécurité, la Côte d’Ivoire bouge

    ByLa Dépêche d'Abidjan

    Nov 20, 2021

    Visite des chefs d’États en Côte d’Ivoire

    C ’est ce samedi 16 mars que prend fin la visite officielle du président libanais, Michel Sleiman, en Côte d’Ivoire. Il sera succédé par le dirigeant marocain, le Roi Mohamed VI qui sera à Abidjan du lundi 18 mars au mardi 19 mars 2013. Avant ces deux chefs d’État, a séjourné en Côte d’Ivoire, la semaine dernière, le Président Goodluck Jonathan du Nigeria. Ce qui fait « 3 visites officielles en moins de 3 semaines » comme l’a si bien titré Fraternité Matin. Le journal salue la ferveur diplomatique et note que progressivement et avec une pleine assurance, la Côte d’Ivoire est en train de redevenir ce pays de l’Afrique de l’ouest qui avait toujours su compter sur les uns et les autres, à travers le monde. Mais si le président Libanais est venu en Côte d’Ivoire, ce n’est pas de façon fortuite, à en croire Notre Voie. Il aurait répondu à l’appel de ses ressortissants. En effet, il rapporte qu’au cours de la conférence de presse, hier, au palais présidentiel, une journaliste libanaise a demandé au Président Ouattara si, après cette visite, les opérateurs économiques libanais qui contribuent à hauteur de 350 Milliards au budget de l’État et de15% à la recette fiscale, vont obtenir un traitement de faveur concernant les impôts. Cette question, est selon des sources proches de la communauté libanaise, l’une des raisons de la présence de Sleiman à Abidjan. C’est elle qui aurait demandé à son Président de venir plaider pour que le harcèlement fiscal, dont les Libanais sont victimes, prenne fin. En réponse à cette préoccupation, Ouattara n’est pas allé par le dos de la cuillère, fait savoir L’Expression. « Je comprends votre question. Vous voulez parler de harcèlement fiscal concernant certaines entreprises. Mais ce ne sont pas que les entreprises libanaises. D’autres entreprises ont vécu cette situation. Notre détermination est d’avoir une gestion transparente, rigoureuse. Nous invitons toutes les entreprises et tous les entrepreneurs à s’insérer dans le schéma », a dit le Président ivoirien.

    Situation sécuritaire

    Le Patriote informe que « après l’attaque de Zilebly, tout le monde a fui ». En effet, après le passage des assaillants qui a fait huit morts dont deux éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les populations de ce village et des autres campements aux environs ont abandonné leurs villages pour se réfugier dans d’autres localités un peu plus éloignées. Le chef de village de Zilebly, Zoueu Gbah Pierre, qui a eu sa maison incendiée, a indiqué que la seule condition pour retourner dans son village, c’est que « l’État nous envoie un bataillon. C’est la quatrième fois que nous sommes attaqués par des gens venus du Liberia ». Soir Info confirme que le problème de terre est la raison profonde de cette attaque. Le commando d’assaillants, à en croire le correspondant du journal dans la zone, est composé d’ex-miliciens et combattants autochtones Guéré et Libériens. Leur mission est de chasser par tous les moyens « tous les non ivoiriens qui occupent illégalement leurs terres », racontent des témoins qui ont également ajouté que le commando a dit qu’il reviendra. « Nous allons revenir, nous allons revenir, ce n’est pas fini…Nous reviendrons chasser tous les occupants illégaux de nos terres. Aussi longtemps qu’ils occuperont nos terres, nous attaquerons jusqu’à ce que le dernier d’entre eux s’en aille ». L’insécurité, on en trouve aussi à Abidjan. Après le DG de l’École de police qui a échappé à un assassinat, des individus ont tiré à bout portant sur Sidibé Valy, le DG de l’École Normale Supérieure (ENS), avant-hier soir. Qui tire sur les DG ? demande Nord-Sud Quotidien. Des militants du parti au pouvoir avancent que c’est l’œuvre « des assaillants qui attaquent le pays depuis 2012 qui ont révisé leur stratégie pour démontrer leur capacité de nuisance ». Ils font aussi des rapprochements avec l’attaque de Zilebly.

    Affaires à la CPI

    Le mardi 12 mars dernier, la CPI a refusé d’accorder la liberté provisoire à Laurent Gbagbo, sous prétexte qu’il a un réseau de partisans « basés dans des pays voisins, soupçonnés de se livrer à des activités illégales dans le but ultime de reprendre le pouvoir en Côte d’Ivoire ». Cela fait dire à Notre Voie que « la CPI va de mal en pis ». Il ne comprend pas que, chaque fois, ses décisions fassent référence à la politique. Etant donné que, lors de l’audience de confirmation de charges contre Laurent Gbagbo, le bureau du procureur a dit qu’il ne s’agit pas de « déterminer qui a gagné ou perdu les élections » et qu’il n’était « en aucune manière question de politique ». En vérité, Le Temps pense que cette décision est prise parce que le procès de Gbagbo à la CPI cause « des nuits blanches à Ouattara » qui n’ignore pas qu’on peut de la prison venir au pouvoir. « Pour Ouattara, l’éventualité de la libération de Gbagbo est perçue comme une catastrophe qui signerait la fin d’un règne précaire », écrit-il. De son côté, Soro Guillaume persiste, selon Soir Info, que Gbagbo est l’unique coupable de la crise post-électorale, ou de « nier ses crimes», selon Le Nouveau Courrier. En effet, au Congo Kinshasa où il est, le Président de l’Assemblée nationale a dit : « Ne confondons pas le feu et la fumée et reconnaissons que l’ancien président est le seul responsable et coupable de la crise post-électorale et de ses dramatiques conséquences pour la population », a-t-il déclaré.

    Par César DJEDJE MEL in linfodrome.com

    Sun, 17 Mar 2013 14:41:00 +0100

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