Le député Mamadou Ben Soumahoro avait, dans une lettre ouverte adressée aux plus hautes autorités de l’Aéroport International d’Abidjan-Félix Houphouët-Boigny(AERIA), dénoncé les hôtesses-annonceurs de « notre Aéroport ». Les qualifiant même «d’hôtesses-vuvuzela », parce que « leur agressivité verbale fait plus de mal à nos tympans que les Vuvuzela du Stadium de Mandela-Bay », avait-il lâché dans sa lettre-protestation à Simplice De Messe Zinsou et à Jean Kouassi Abonouan, respectivement PCA de AERIA et DG de l’ANAC. Ainsi donc, pour mettre fin à ce problème des annonces qui « agresse la sensibilité des Inspecteurs de l’Aviation Civile Internationale », les autorités aéroportuaires se sont réunies en urgence hier mercredi 4 Août avec les responsables d’agence des hôtesses exerçant à l’Aéroport de Port-Bouët. Au menu de cette réunion de crise, selon nos sources, la méthode idoine à mettre en œuvre pour améliorer la qualité des annonces des hôtesses, pour ne plus que d’éventuelles plaintes viennent perturber le fonctionnement de AERIA, qui court derrière une certification. Il a été décidé, grosso modo, au cours de cette rencontre entre responsables, que les hôtesses se servent avec habileté du microphone .Qu’elles arrêtent de mâcher cet instrument comme leurs chewing-gum pour pouvoir rendre totalement audible leurs annonces. En un mot, toujours selon nos sources, les patrons de l’Aéroport ont décidé d’aller en guerre contre les « hôtesses vuvuzela ». Et celles qui ne suivront pas ces nouvelles consignes seront purement congédiées. On peut affirmer que la requête du député Ben Soumahoro est bien tombée dans les oreilles attentives de Simplice Zinsou et Kouassi Abonouansans oublier l’agence Charleston dont il faut saluer la célérité. Les «hôtesses-vuvuzela» sont en danger à coup sûr
Joël Touré
Thu, 05 Aug 2010 02:55:00 +0200
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