Bagarre entre les hommes de Wattao et de Chérif Ousmane : 3 morts et un blessé grave

photo : DR
Les hommes de Wattao et ceux de Chérif Ousmane en sont venus aux armes hier pour régler leurs divergences dans la ville de Bouaké. Les affrontements qui ont mis en exergue la triste réalité de la circulation massive d’armes de guerre dans la ville, ont fait trois morts dont un élève qui revenait des cours et un blessé grave. L’élève qui répond au nom de Amani Kouassi Wenceslas a été fauché par une balle perdue lors des échanges entre les protagonistes. Quant aux deux autres victimes, il s’agit de Adama Coulibaly dit ‘’Demcool’’ et d’un de ses proches dont le nom n’a pu être révélé. Le chauffeur de Adama Coulibaly lui a été grièvement blessé et son état est jugé très préoccupant. Sur les raisons de cette bataille fratricide, plusieurs versions circulent. Selon la première version, l’altercation serait partie du fait que le nommé Adama Coulibaly dit ‘’Demcool’’ aurait refusé de livrer un jeune homme accusé de vol par des éléments de Chérif Ousmane qui l’avaient pris en chasse. Les minutes qui suivent des coups de feu partent et ce sont les hommes de Chérif qui abattent Demcool. Une autre source indique pour sa part qu’il s’agirait d’un règlement de compte entre les deux compagnies parce que des éléments de Wattao auraient sauvagement battu un élément de Chérif. Et c’est en représailles que les ‘’Guépards’’ auraient mordu les ‘’Anacondas’’. Une autre thèse qui semble confirmer le malaise entre les deux factions de Bouaké veut que ‘’DemCool’’ qui serait un membre influent de la garde de Wattao aurait été tué parce qu’il s’entêtait à racketter certaines grosses entreprises installés à Bouaké pour le compte des ‘’Anacondas’’. Or depuis un moment Chérif Ousmane lui aurait interdit cette pratique. C’est donc en allant l’intercepter du côté de la FIBAKO, ex FILTISAC, que la ‘’guerre’’ s’est déclenchée. Mitraillé de la tête au pied, l’homme aurait succombé de ses blessures à l’hôpital. Lors de ces affrontements, la ville est restée paralysée puisque tous les magasins avaient fermé. Si le calme est revenu dans la soirée force, la tension reste vive sur place. Cette énième poussée de fièvre montre à quel point le désarmement des Forces Nouvelles est d’une nécessité vitale. Car si pour des altercations, ce sont des armes qui sortent, qu’en sera-t-il lors des élections avec toute la passion qui les entourent. Les armes de Soro ont encore tué et il est temps que le Premier ministre et les Forces nouvelles débarrassent la ‘’capitale de la paix’’ de ces ‘’jouets de la mort’’.

Avec le partenariat de l’Intelligent d’Abidjan par / Daniel Carlos

Fri, 30 Apr 2010 09:04:00 +0200

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