CAMEROUN – ABUS D’AUTORITÉ : Un commissaire de police principal traduit devant le procureur…
Samedi 08 Décembre 2012. Il est 21h30 lorsque la voiture de Mme ASSAMBA se gare devant la concession familiale des ASSAMBA dans l’arrondissement de SA’A. A bord, 5 éléments en civile descendent. Le seul formellement identifié se prénomme " Guy Bertrand " Chauffeur de Mme Commissaire de Police Principal, qui déclare être en mission commandée aux occupants. Il s’en suit une violente discussion. L’un des occupants, Assamba Marc jr interroge le chauffeur de sa belle soeur sur l’objet de leur présence à cette heure sans ses patrons, tout en exigeant l’identité des ses compagnons.
Le chauffeur insiste à rappeler aux deux frères qu’ils ont l’ordre de les mettre hors de la Maison et surtout ramener le nommé ABENA ASSAMBA A. Junior. Face à la résistance de ceuxci, les 4 autres se mettent en concertation ayant constatés que ce n’est pas des bandits qu’ils sont venu traquer mais exécuter un mauvais ordre d’un supérieur qui règle ses comptes personnels avec sa belle famille. Ils renoncent à continuer la mission mais passent la nuit dans le véhicule à monter la garde. Le Matin venu, le commando fait semblant de partir lorsque les deux frères sont surpris de voir des individus pénétrer dans la maison en toute violence vers 7h30.
Dans leur détermination à vouloir embarquer ABENA ASSAMBA A. Junior s’en suit une bagarre. Le commando conduit par un élément identifié comme EDZOUA en service à la Garde Présidentielle donne l’ordre d’utiliser les moyens forts. C’est ainsi que la maison est saccagée, les occupants copieusement molestés. Dans leur furie, ils réussiront à neutraliser et embarquer ABENA ASSAMBA A. Junior qui après avoir reçu un violant coup sur la tête a perdu connaissance et devenu inoffensif. ASSAMBA Marc réussira à s’échapper par ce que maitrisant mieux l’environnement.
Pour fuir l’intervention de la population, les éléments du commando brandiront les pistolets automatiques et s’évanouiront dans la nature. Au regard de cette descente punitive commandité, le préjudice subit est aujourd’hui énorme. De la bastonnade publique, à la destruction de biens en passant par des coups et blessure, des arrestations et séquestration abusive c’est la stupéfaction qui est au constat.
Pour trouver une voie juste à cette affaire, les victimes ont portés plainte par devant les juridictions compétentes. Le procureur général auprès le tribunal de première instance de Yaoundé-ville a été saisi. Il faut aujourd’hui trouver les voies de sorties à cette affaire qui va surement laisser des cicatrices dans la gestion harmonieuse de cette grandes famille. L’on mentionne que des menaces de morts volent bas dans cette affaire.
© L‘Equation N° 084 : H. SONGHA
Tue, 08 Jan 2013 17:24:00 +0100
0