CNP / Attaques répétées contre Eugène Kacou : Révélations sur une victime qui refuse d’avaler le

Il existe un fétiche dans la presse ivoirienne : le respect des interdits. Eugène Dié Kacou, président du Conseil national de la Presse en fait les frais, pour avoir dénoncé des dérives. Mais, pour des observateurs avertis, c’est un honnête citoyen qui ne fait que faire son travail dans la légalité, en vue de faire prévaloir l’éthique du métier. Malgré sa bonne volonté et sa bonne disposition d’esprit, il ne fait pas l’unanimité vis-à-vis de ceux qui l’accusent. Tout simplement, parce qu’il a osé infliger des amendes, pour des manquements. Depuis quelque temps, il fait l’objet d’attaques venant de certains quotidiens proches des partis politiques, en l’occurrence Le Nouveau Réveil, 1er journal du PDCI, parti du Président Konan Bédié et de Notre Voie, quotidien proche du FPI, parti au pouvoir. Ce qui paraissait impossible pour certains, au regard de la position de ces deux journaux aux lignes éditoriales diamétralement opposées. Personne ne pensait jusqu’à la date du jeudi 30 septembre 2010 que le journal de la Refondation (Notre Voie) s’attaquerait à Eugène Kacou. A Le Nouveau réveil par exemple, la position est claire. Le président du CNP joue au ‘’censeur’’ du FPI. Même son de cloche au quotidien Le patriote où les mêmes reproches sont faits à l’encontre d’Eugène Dié Kacou et ses collaborateurs qui sont accusés de rouler pour un candidat ou un parti politique. Curieusement, l’homme qu’on taxe de prendre des décisions partisanes est ‘’vomis’’ par le quotidien Notre Voie qui l’accuse d’être en guerre contre lui. Question : Pour qui roule donc, le président du CNP ? Est-ce pour le compte de l’opposition ou pour le FPI ? N’est-ce pas là une preuve d’impartialité si le président du CNP frappe dans les deux camps sans état d’âme ? Selon des observateurs, Eugène Kacou assure pleinement sa mission de régulateur. Ce qu’il reçoit comme mise en garde, est la conséquence de sa neutralité dans sa difficile et délicate mission .

Avec le partenarait de l’Intelligent d’Abidjan/ Par Honoré Kouassi