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    La Liberté d'Informer

    Commercialisation du cacao : Le comité de gestion au banc des accusés

    ByLa Dépêche d'Abidjan

    Nov 20, 2021

    Photo : DR
    LE LANCEMENT officiel de la campagne de commercialisation pour l’exercice 2010-20111 du ca- cao par Anon Léopold Florent, préfet de région, préfet du dépar- tement d’Abengourou le mardi 26 octobre à Niable a suscité de vives réactions dans le milieu agricole. M. Amoikon Albert, l’un des rares producteurs, dont la production annuelle se situe au- tour de 50 tonnes et dont les plantations sont certifiées, a indi- qué que le prix du kilogramme du cacao fixé à 1100 FCFA bord champ par le comité de gestion n’est pas pratiqué sur le terrain. « Le prix n’est pas un bon prix. Je ne sais pas si ce prix a été fixé dans un but électoral, mais le prix n’est pas bon parce que le cacao s’achète ici à Niablé entre 800 et 850 FCFA», s’est-il exprimé. Pour ce producteur, la libéralisation de la filière ne fait qu’accroître la pau-
    périsation chez les paysans. Cet- te situation s’explique selon lui, par l’indisponibilité des sacs et le retard dans la distribution des produits phytosanitaires. «Le pro- blème de la sacherie n’est pas bien géré. Les sacs n’arrivent ja- mais à temps. Et pourtant, il nous faut les sacs pour pouvoir stoker nos produits. C’est aussi la même chose pour les produits phytosa- nitaires. Annuellement, on doit traiter les plantations au moins 4 fois. Mais si les produits arrivent dans le mois d’août, on peut dire que c’est un échec, car les pro- duits doivent arriver au plus tard au mois d’avril afin de pouvoir traiter la pourriture brune. Quand les produits viennent tardivement, cela ne nous arrange pas parce qu’on ne peut pas atteindre le tonnage que nous recherchons », s’est exprimé Amoikon Albert. Au regard de toutes ces difficul- tés auxquelles sont confrontés les producteurs, l’orateur a invité les paysans à trouver leurs propres moyens pour entretenir leurs plan- tations dans la mesure où le CGFCC ne travaille pas pour leur intérêt. «Si je fais la qualité, c’est parce que j’entretiens mes planta- tions avec mes propres moyens, je n’attends pas le comité de gestion, car ceux qui gèrent la filière sont là uniquement pour bouffer. Ils ne sont pas là pour nous aider», a-t- il fait savoir.

    Avec l’Intelligent d’Abidjan / Par Ernest Famin, correspondant régional

    Thu, 18 Nov 2010 08:56:00 +0100

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