Selon le sous-secrétaire de la commission opération de la COMNAT-ALPC le commissaire de police Léon Djokouéhi, ce marquage permettra d’identifier toutes les armes ainsi que leurs détenteurs et de juguler ainsi la circulation et la prolifération illicites.
"Lorsque l’on décide de marquer une arme, l’on lui trouve en quelque sorte une carte d’identité. L’on y marque les indices et les différentes références montrant que c’est une arme de Côte d’Ivoire ou de l’espace de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO)", a expliqué le commissaire Djokouéhi.
Les Forces nationales de sécurité et de défense ivoiriennes ont ainsi procédé au marquage et à l`enregistrement des armes lors de la cérémonie à laquelle l’on a noté la présence des autorités militaires ivoiriennes et des représentants des structures partenaires dont l`ONU.
Le projet de marquage des armes s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.
Pour le président de la COMNAT- ALPC, le général Désiré Adjoussou, la gestion des stocks d`armes des bases militaires constitue un enjeu majeur pour la Côte d`Ivoire.
"Les récents événements violents ont mis en exergue la problématique de la circulation des armes légères", a énoncé le général Adjoussou, déplorant le fait que des stocks d`armes emportées aient alimenté le circuit illégal.
"Il est impératif pour la Côte d`Ivoire de garantir la sécurité des stocks d`armes et de munitions", a-t-il soutenu, appelant à un combat tous azimuts contre la prolifération des armes légères.
Dans le cadre de l`opération, plusieurs militaires, gendarmes et policiers ont été formés aux techniques de gestion et de sécurisation des munitions et explosifs.
Xinhua
Fri, 10 May 2013 22:03:00 +0200
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