Dépité de la gestion du régime: Un journaliste pro RHDP cogne Ouattara

Paru aux Editions du Net, le livre évènement est un cri de révolte contre le faux qui a désormais pion sur rue en Côte d’Ivoire. « Vous qui vous prenez pour un saint, qui devrait moralement s’interdire de le faire. Comment avez-vous pu nous avoir chanté, pendant tout ce temps que vous passiez à lorgner le pouvoir d’Etat, votre épopée glorieuse de brillant universitaire bardé de diplômes, en l’occurrence, un Phd en économie. Sous votre règne, la liberté des écrivains engagés est ainsi caporalisée et, cela, comme vous l’entendez bien, avec la complicité de votre fameux ministre de la Culture. Mais sachez que de notre côté, nous avons aussi librement choisi de vous faire la critique incisive et de vous en agacer jusqu’à ce que vous en ayez marre de votre propre dictature », martèle l’employé de Denis Kah Zion, un autre fidèle parmi les fidèles de Ouattara.
Poursuivant, l’auteur dépité relève qu’en publiant cet ouvrage, l’objectif est ici de faire prendre conscience de ce que ce régime de scélérat entraine inéluctablement la Côte d’Ivoire dans le chaos. « Quand vous le lirez, ne m’en voulez pas de vous avoir tendu un miroir pour vous y voir, tel vous êtes vraiment. C’est vous qui l’aurez cherché. Sachez, monsieur le président, que je n’avais pas d’autre choix que de jouer mon rôle de lanceur d’alerte face à la catastrophe que vous préparez encore pour le pays. Mon livre vous donnera certainement à comprendre, peut-être avec brutalité, puisque c’est ce que vous faites aux autres, que vous n’avez vraiment pas été à la hauteur des attentes et que vous n’avez, en réalité, réussi qu’à nous tromper et à nous imposer un régime de godillots, avec des hussards, des zingaros et autres alguazils comme donneurs de leçons. Sous votre empire, la Côte d’Ivoire n’est plus un pays qui a une armée, mais une armée qui a un pays. Oh, comme on vous plaint sous cape, mon pauvre homme, vous qui vous preniez pour ce messie des temps modernes, venu redresser des torts, du reste, inventés de toutes pièces, et qui n’êtes qu’une sorte de prestidigitateur politique étrange et incommode que beaucoup préfèrent vénérer pour sauver leurs pauvres têtes. Comme vous ne voulez pas partir du pouvoir, ainsi que nous vous le conseillons, c’est nous qui partons du pays pour vous le laisser. Mais souvenez-vous du pays de Loth, tel que décrit dans la Bible et, aussi, de Sisyphe dont la navrante histoire hante encore les civilisations passées. Maintenant que tout cela est dit, allez-y, Mussolini ! Régnez-y comme bon vous semble, décevant que vous êtes, puisque vous avez déjà tout préparé pour vous faire diaboliquement plébisciter et vous maintenir vissé là où vous êtes assis, au point de vous qualifier, vous-même, d’indéboulonnable. Nous avons tout simplement pitié de votre âme de pauvre et simple mortel, pour tout ce que vous avez fait de mal dans ce pays. Mon livre vous aidera, sans doute, si vous à faire votre examen de conscience et à vous délivrer, vous-même, de ce mal que vous êtes et qui s’ignore dangereusement, et qui a Causé tant de torts regrettables à notre beau pays », préface Sylvain Takoué. Comme pour annoncer les couleurs de l’ouvrage. Un ouvrage vérité, qui assurément se veut le reflet nauséeux de la société ivoirienne sous le règne du sieur Ouattara.
Ainsi dans un style dont lui seul a le secret, le journaliste du quotidien Le Nouveau Réveil, continue le massacre du « grand cousin » en ces termes : «Pendant qu’il règne dans l’imposture qui le définit, des cheveux aux ongles, les milieux qui l’ont fait se recomposent à son encontre et il le sait. Il sait qu’il ne fait plus le poids à leurs yeux et qu’il est, politiquement, devenu un homme ranci, infect et vomi à l’international. La France, surtout, qui le voit maintenant comme un filleul encombrant, n’en veut plus réellement et cherche à s’en débarrasser, à la toute première occasion. Irascible et intolérant, il rame à contre-courant en poursuivant sa politique interne de chasse sauvage à la sorcière, d’arrestation aveugle et d’emprisonnement massif des hommes qui ont servi le régime du président Gbagbo. Il est pourtant convoqué régulièrement à Paris où on lui remonte, en toute discrétion les bretelles. Résultats : l’étau est desserré, car il relâche quelques prisonniers politiques, mais continue d’en détenir un plus grand nombre dans ses geôles de nouveau dictateur » dénonce-t-il sans faux fuyant.
Pour la critique, le titre de l’ouvrage en dit déjà long sur le contenu. Le Messie désignait initialement dans le judaïsme l’oint, c’est-à-dire la personne consacrée par le rite de l’onction, réalisée par un prophète de Dieu. Il est également le Personnage providentiel qui mettra fin à l’ordre présent, imparfait ou mauvais, et instaurera un ordre de justice et de bonheur. L’adjectif faux qui précède ici le qualificatif Messie, démontre selon certains observateurs, que Ouattara a usé de stratège pour usurper le titre de Messie.
Faisant croire à ses parrains qu’il était la personne idoine capable d’assurer à la Côte d’Ivoire des lendemains meilleurs. Ce que l’auteur démonte au fil des vers condensés dans les 102 pages de son livre. «Le Faux Messie» est donc une véritable claque au mentor du RDR qui, on l’espère redescendra de son fameux nuage pour enfin se rendre compte que le costume Ivoire est bien trop grand pour lui.

Noura Kamagaté in eburnienews.net

Wed, 12 Aug 2015 20:30:00 +0200

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