France – Carla Bruni-Sarkozy: “J’ai peur pour mon mari”

Carla Bruni-Sarkozy a concédé jeudi avoir fait "beaucoup d"erreurs" durant le quinquennat de son mari, mais elle a estimé avoir néanmoins "évité la boulette magistrale", lors d’une entretien dans l’émission "C à vous" sur France 5. "Je fais beaucoup d’erreurs. J’ai évité la boulette magistrale parce que je fais très attention, mais j’ai très peur", a confié la première dame, assurant cependant qu’elle ne s’était "pas endurcie".
Concernant le second mandat de son mari, elle a confié avoir "peur pour lui" et a dit comprendre son envie de changer de vie. "J’ai peur pour lui (…). J’ai peur pour sa santé ; ça paraît bête, mais parce qu’il se donne tellement à fond, il ne se ménage pas du tout. Il a un sens du devoir, Nicolas, inimaginable", a-t-elle témoigné. "Il a un sens du devoir qu’il emmène à la maison le soir, qui est tout le temps là", a-t-elle témoigné. "Il n’arrête jamais, il ne coupe jamais, il travaille tout le temps. Il travaille, je ne sais pas, vingt heures par jour". "Donc j’ai peur qu’il meure, tout d’un coup, qu’il tire trop sur la corde", a-t-elle ajouté en riant.

"J’ai dix kilos en trop"

L’ancienne mannequin a aussi dénoncé l’attitude des médias: "ils sont très à charge contre mon mari… Vous en connaissez, vous, des journalistes qui sont pour mon mari ou même juste neutres ?", a-t-elle lancé. "Le taux de critiques a atteint un niveau incroyable. Et de mauvaise foi, et de mensonges", a-t-elle ajouté, affirmant que la presse inventait "tout le temps" des propos qu’elle n’a pas tenus. "La liberté de la presse, c’est ça. Et même si j’en fait les frais, il vaut quand même mieux ça que de vivre dans une dictature", a-t-elle cependant souligné.
Elle a réaffirmé qu’elle ne s’afficherait jamais avec ses enfants: "la caméra, c’est très dangereux pour les enfants, j’adore voir ceux des autres, mais moi je ne montre pas les miens, j’ai le droit", a-t-elle dit, ajoutant: "je protège les miens parce que ça me terrorise pour eux". L’émission étant conçue comme une invitation à dîner, la Première dame avait apporté à ses hôtes un panettone, sorte de brioche italienne, et plusieurs livres dont "L’éloge des mères", d’Edwige Antier, et les oeuvres complètes de Françoise Sagan.
Pantalon sombre, veste noire sur un pull ardoise, l’ancienne top model a ironisé sur sa ligne: "Maintenant que je suis grassouillette, j’ai dix kilos en trop pour venir à l’émission". L’émission s’est achevée par une chanson de Carla Bruni-Sarkozy. Accompagnée d’un guitariste elle a interprété, une de ses dernières chansons, "Déranger les pierres" de son album intitulé "Comme si de rien n’était" enregistré en 2008.

lexpress.fr avec AFP

Fri, 09 Mar 2012 13:41:00 +0100

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