Gbagbo aux Ivoiriens : ” Choisissez-vous un vrai chef “

Photo : DR
Il a rappelé les luttes qu’il a menées avec le peuple depuis le jour de son acces- sion à la magistrature suprême, en passant par celles d’octobre 2001, jus- qu’à nos jours. " Nous avons fait le bon combat pour abandonner la partie maintenant, alors que c’est la dernière bataille qui nous attend ", a- t-il lancé. Pour lui, plusieurs des can- didats ont crié sur tous les toîts et sur- tout dans les chancelleries étran- gères que c’est leur absence au scru- tin qui a favorisé la victoire du can- didat de Laurent Gbagbo. " Aujour- d’hui, tout le monde est présent. Personne ne va se prévaloir d’une quelconque absence. Ce sera l’occasion de tous les mettre définitivement à la retraite ", a assuré Gbagbo. Il a indiqué que des personnes qui ont exi- gé que la Côte d’Ivoire, un pays qu’elles aspirent à gouverner, soit mise sous tutelle de l’ONU ne mérite même pas d’être candidat. " N’oubliez pas cet acte de grande trahison de ces personnes dont le seul objectif est de livrer notre pays ", a scandé le Président Gbagbo. Pour lui, Bédié et Ouattara devraient avoir honte d’avoir osé vendre leur pays et ses institutions. Gbagbo a affirmé que les élections à venir sont importantes, car il s’agit de choisir, un chef qui va commander l’armée, la police, la gendarmerie et l’administration. " Le Président de la République doit être un responsable capable de donner des ordres à l’Armée, capable de se faire obéir, et capable de réserve ", a-t-il observé. Et de rappeler que lorsqu’il est arrivée au pouvoir en 2000, des populations de Kong manipulées par le RDR avaient fait descendre le drapeau de la Côte d’Ivoire pour le remplacer par celui du Burkina. " Je n’ai pas envoyé l’armée rétablir les choses, car des ordres peuvent être autrement interprétés et provoquer une catastrophe ", a-t-il assuré. " Mais quand mon peuple, mon pays est en danger, je sais prendre mes responsabilités. Car je suis un vrai chef. Je ne fuis pas au premier coup de pétard ", a-t-il rappelé. Et d’invi- ter la foule enthousiaste à " choisir le vrai chef, le vrai commandant ". Il s’est aussi amusé du fait que ces adver- saires se présentent tous comme les héritiers d’Houphouët-Boigny pour lé- gitimer leur candidature et leur volon- té de gouverner. " Quand des héritiers ne sont pas capables de balayer la maison laissée en héritage par leur père et demandent à la vendre à l’étranger, ils doivent être déshérités de facto ", s’est indigné le candidat Gbagbo. " Regardez Yamoussoukro, vous ne verrez que ce que Houphouët a réalisé et ce que Gbagbo a réalisé. Entre ces deux Présidents, il n’y a rien d’autres. Regardez en Côte d’Ivoire, vous ne verrez que les réalisations d’Houphouët et celles de Gbagbo. Entre les deux, il n’y a rien d’autres ", a relevé le Chef de l’Etat. C’est pour quoi, il a assuré que le combat de ces pourfendeurs est perdu d’avance, car le peuple n’est pas dupe et ne sau- rait laisser le pays à des ‘’lâches et des traîtres’’

Avec l’Intelligent d’Abidjan / Par Olivier Guéde

Wed, 27 Oct 2010 10:24:00 +0200

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