Kader Kéita, footballeur ivoirien, invité dans Teernage : ‘’Que les enfants travaillent sans relâche pour une Afrique prospère’’

Photo : DR
Vous venez de ‘’camper un rôle’’ dans la série ‘’Teenager’’. Pouvez-vous nous donner vos impressions en tant qu’acteur ?

Ce n’est pas du tout facile. Je suis heureux d’avoir participé à ‘’Teenager’’. Aujourd’hui, on voit de moins en moins de jeunes dont l’âge varie entre 14 et 17 ans dans le cinéma africain. Voir des enfants camper des rôles comme de véritables acteurs, cela fait vraiment plaisir.

Est-ce que Kader Kéita est passionné de films et de séries africains ?

Oui ! Bien sûr ! Je suis un friand de séries ivoiriennes. En Europe, je suis des séries africaines et ivoiriennes. Souvent, quand j’ai un match à jouer, je passe du temps à visionner des séries.

Quel est le message que vous voulez lancer à la jeunesse à travers votre brève incursion dans la série ‘’Teenager’’ ?

Je voulais dire à la jeunesse que seul le travail paye. Le tout est de rester concentré. Il faut aller à l’école. Aujourd’hui, des Africains meurent envahis de maladies. C’est pourquoi, nous avons besoin de nombreux médecins, des avocats et autres. En Afrique, nous avons besoin de former des jeunes afin de pouvoir trouver des solutions aux problèmes. Mon message est de demander aux enfants de travailler sans relâche pour une Afrique meilleure et plus prospère.

Est-ce que les premiers pas de Kader Kéita aujourd’hui dans la série ‘’Teenager’’ ne lui ont pas donné l’envie de faire plus tard du cinéma ?

Non ! Non ! Ce n’est pas facile de jouer les acteurs. J’avoue que si l’on me demande de recommencer, je ne pourrais plus. Que les Ivoiriens ne s’attendent pas à me voir dans le cinéma. Peut-être que je peux faire des passages sporadiques dans des séries.

Selon vous, est-ce qu’il est important pour un footballeur d’aller à l’école ?

Bien sûr ! Il est important pour tout le monde d’aller à l’école. Dans les pays développés, les gens ont la possibilité d’être formés grâce aux cours à distance ou par correspondance. Il y a de nombreux joueurs qui sont passés par cette voie pour obtenir un mieux être aujourd’hui. Il existe des centres de formation où les élèves suivent des cours dans la matinée et l’après-midi, la place est faite au football. Parce qu’il faut penser à l’après-carrière de footballeur.

En dehors des stades de football, que fait Kader Kéita ?

Je suis dans le business. Je demande toujours à mes enfants de se mettre au travail. Je leur demande de se concentrer pour devenir quelqu’un dans la vie

Propos recueillis par Krou Patrick

Encadré

Un acteur nommé Kader Kéita

Samedi 03 juillet 2010, scène de tournage aux II Plateaux. Moteur ! Ça tourne ! Action ! Coupé ! Des termes très connus du vocabulaire des plateaux de tournage. L’ambiance était à la fête, pendant le tournage, comme en témoignent les sourires et l’enthousiasme sur les visages des ‘’Intellos’’, des ‘’Chocos’’ et des ‘’Squadra’’, tous acteurs de la série à succès ‘’Teenager’’. De rouge-blanc vêtus, les ‘’Ados’’ de Martika Production ont tourné la séquence 285 dénommée ‘’Nuit résidence des Chocos à la salle des fêtes’’. En guest-star, le footballeur ivoirien Kader Kéita et la ‘’Go du Djassa’’ : Nash. En faisant intervenir ‘’Popito’’, Martika Production entendait ainsi faire naître au sein de la jeunesse ivoirienne le goût de l’effort et surtout l’émulation au travail. « Nous avons choisi Kader Kéita parce qu’il est l’idole des enfants. Nous recherchions une star dont le succès peut stimuler les enfants à devenir eux aussi des stars. C’est une façon pour nous de booster le projet. Il faut que les gens s’habituent à voir de plus en plus de stars pour les émissions à venir. Pas seulement des stars, mais des gens qui ont réussi leur vie grâce à leur métier. Notamment des écrivains, des médecins, des avocats », a justifié Jean-Hubert Nankam, Dg de Martika Production. Entre salves d’applaudissements et vivats des ‘’Teen’’, Kader Kéita a prodigué des conseils avisés à ses hôtes de 14 à 17 ans. «Moi, j’ai décidé de jouer au football. C’est vrai, il faut s’amuser souvent mais, il faut aller à l’école. Il faut se donner à fond dans tout ce qu’on fait. En Afrique, nous avons besoin de toutes les compétences. Que ce soit des médecins, des avocats, et autres, pour le développement de notre continent », a conseillé le footballeur ivoirien évoluant en Turquie

KP

Avec le partenariat de L’Intelligent d’Abidjan

Mon, 05 Jul 2010 02:35:00 +0200

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