L’appel à témoin diffusé en France après les faits faisait froid dans le dos. La PJ avait diffusé au public des photos extraites de séquences filmées par des caméras de vidéosurveillance sur les lieux de l’une de ses agressions. On y voyait très nettement un homme de type africain aux traits fins, le crâne rasé, le visage ovale, froid, impénétrable, fumant tranquillement sa cigarette, tandis qu’il accompagnait sa victime jusqu’à un distributeur d’argent pour lui extorquer quelques centaines d’euros, après l’avoir violée. Un «monstre à la Guy George», disent les policiers. À cette différence près qu’il n’a apparemment tué personne, même s’il a poignardé à plusieurs reprises deux de ses victimes au moins.
Blondes aux yeux bleus
La première agression connue remonte au 23 décembre, près de la porte d’Orléans (XIVe arrondissement). Une jeune blonde aux yeux bleus – comme d’ailleurs toutes les victimes connues de ce psychopathe – l’a vu surgir de nulle part, vers 1h30 du matin, alors qu’elle ouvrait sa porte. Il l’a suivie dans son appartement, lui a soutiré de l’argent et l’a violée chez elle, alors que sa famille dormait dans les pièces d’à côté. Puis, il l’a forcée à se rendre à la banque pour qu’elle lui retire encore un peu d’argent.
Lors de la seconde agression, le même jour, vers 8h30 du matin, l’homme s’est attaqué à une autre femme, dans le XVe arrondissement, près du métro Convention. Il lui a soutiré sa Carte bleue et son code. Cette fois, la victime s’est débattue. Il l’a poignardée à 19 reprises, avant d’abuser d’elle, la laissant pour morte.
La troisième agression connue a eu lieu le 28 décembre, dans une cité à Étampes (Essonne). Sa proie est une adolescente de 15 ans. Il la force, sous la menace d’un couteau, à le conduire chez elle. Mais la gamine ne se laisse pas faire et le repousse. Il la poignarde alors deux fois puis essaie de l’étrangler, avant de la violer avec une brutalité extrême. Là aussi, il va lui dérober de l’argent. Et signe «encore plus inquiétant», selon les policiers, il quitte les lieux après s’être excusé auprès de sa victime.
Depuis deux mois, la PJ enquêtait tous azimuts pour retrouver ce dangereux criminel. Elle a arrêté plusieurs suspects placés en garde à vue puis innocentés par leur ADN. Le «bon» suspect déjà avait quitté la France…
lefigaro.fr
Wed, 29 Feb 2012 00:12:00 +0100
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