Justice / Après avoir été libéré par le juge, l’Avocate Générale fait casser immédiatement la décision et maintient en prison Ali Sabraoui

‘’Je suis venu à l’audience, ce mercredi. Lébé Gbaka, juge chargé de mon dossier a prononcé ma relaxe pure et simple de la décision rendue en première instance. Donc, il a annulé la peine qui a été prononcée contre moi. Quand je suis descendu au Parquet pour prendre mon billet de sortie, une heure après, on vient m’appeler pour me dire que l’Avocate Générale a besoin de moi pour une autre audience. Et j’ai dit non ! Parce que mon audience est terminée et donc je ne peux pas remonter. Ainsi, elle a rétorqué que si je ne reviens pas, elle va utiliser la force pour me prendre parce qu’elle a reçu des instructions pour me ramener à l’audience’’. Telle est la déclaration faite par Ali Sabraoui, gérant des stations ‘’Essenci’’, condamné le 18 novembre 2011 à 24 mois de prison ferme pour faux et usage de faux, faux en écritures publiques en imitation de signature de magistrat (président de la Cour suprême). ‘’Suite à l’utilisation de la force contre moi, j’ai été obligé de remonter à l’audience sans mon avocat qui était déjà parti. Je monte et je rencontre un juge qui, selon les informations, est le premier président de la Cour d’Appel qui s’appellerait Kanga Mathurin. Celui-ci me notifie que la décision de ma relaxe est nulle et qu’il renvoie l’affaire à un autre délibéré.’’ a souligné le gérant des stations ‘’Essenci’’. Le détenu a expliqué que ‘’son avocat a dit au président Kankan Mathurin que sa décision ne relève pas du droit.’’. Poursuivant, Sabraoui rappelle qu’il a été condamné le 18 novembre 2011 en première instance à 24 mois de prison et qu’il a interjeté appel. La première audience s’est déroulée le 25 janvier et renvoyée au 22 février puis, la décision a été mise en délibéré pour le 29 février, hier mercredi. ‘’Selon le cabinet Sakho-Yabobi et Fofana, cette décision est un non droit. C’est un conflit foncier entre Sabraoui, son entreprise ’’Essenci’’ et ses associés, qui l’a conduit dans les geôles de la Maca pour 24 mois de prison ferme et 100 000 francs d’amende.

M. Ouattara in L’intelligent d’Abidjan

MACA / APRÈS 50 JOURS DE DÉTENTION
On veut brader les biens d’Ali Sabraoui, le Libanais de Bédié
Article publié le: 05 Janvier 2012

Incarcéré le vendredi 18 novembre 2011, depuis 50 jours, Ali Sabraoui croupit dans les geôles de la Maison d’Arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) dans une affaire qui l’oppose aux enfants de l’ex-ministre Désiré Boni. En attendant de revenir sur cette affaire dans notre édition du vendredi 6 janvier 2012 dans tous détails et avec les noms de tous ceux qui tirent les ficelles et qui tentent de salir le nom du président Henri Konan Bédié et de l’ONG ”Servir” dans la cabale contre Ali Sabraoui, il est bon de révéler qu’un groupe d’individus veut s’accaparer des biens de l’opérateur économique, propriétaire des stations d’essence Essenci. Pendant qu’on maintient Ali Sabraoui en prison pour des dommages et intérêts de 556 millions de FCFA, on veut saisir de façon abusive, ses biens d’une valeur de 2 milliards de FCFA. Comment traiter comme un vulgaire voyou et un escroc, l’homme qui a acheté une montre aux enchères à 11 millions de FCFA au gala de ”Servir ”, avant de l’offrir à Mme Bédié ? Le complot visant à salir des personnalités. Le Président Ouattara n’a pas été élu pour que des proches si puissants soient-ils, utilisent leur position dans l’appareil d’Etat pour sévir. Qu’on suive notre regard !

Dosso Villard in L’Intelligent d’Abidjan

Justice / Affaire ‘’Ali Sabraoui contre enfants Boni’’ – Toute la vérité sur un complot juridico-politique
Article publié le vendredi 6 janvier 2012

L’histoire remonte en 2006 lorsque les enfants Boni, Fabrice et Olivier proposent à Ali Sabraoui un terrain qui fait partie de leur patrimoine à 700 millions de FCFA et qui abritait une station d’essence. Après plusieurs enquêtes assorties de 15 autorisations, on découvre qu’un litige foncier sur le même terrain oppose Total et la famille au niveau la Cour Suprême. Mais grâce à une attestation de Nathalie Zouzoua, notaire des enfants Boni, Ali Sabraoui est rassuré et parvient à s’engager dans l’achat du terrain. Ils lui vendent la moitié du prix terrain, et en acceptant de percevoir l’autre moitié à la fin du procès à la Cour Suprême. En accordant une cession de 50% à SCI Côte d’Ivoire, l’acte notarié atteste que la SCI Côte d’Ivoire est bien propriétaire du terrain. Sabraoui paye alors 407 millions de FCFA soit 355 millions pour la moitié du terrain et 52 millions pour les frais de notaire. Après le procès à la Cour Suprême, les enfants Boni refusent de vendre le terrain mais souhaitent travailler avec Sabraoui. Ce que les deux parties acceptent. Ensemble, Sabraoui, Fabrice et Olivier mettent sur pied une Société à responsabilité limitée (SARL) pour gérer le terrain. Ils décident de faire un contrat de franchise avec les logos de ‘’Essenci’’, la société de vente de carburant à la pompe créée par Ali Sabraoui. Après un (01) an d’exploitation et de gestion commune, Fabrice et Olivier éprouvent un besoin et demandent qu’il soit mis à leur disposition un montant de 192 millions de FCFA. Ils font alors une reconnaissance de dette. Un an après, ils reviennent à la charge et réclament une autre dette. Sabraoui s’y oppose et fait savoir à ses associés qu’il ne leur reste que 30 % de leur part d’investissement. Quelques mois après, on l’accuse d’avoir remis de l’argent à Boni Olivier à l’insu de son frère et du notaire. C’est en ce moment là que Ali Sabraoui réalise que Fabrice et Olivier lui ont tendu un piège et qu’ils ne sont pas les seuls ayant-droits des biens laissés par leur père, l’ex-ministre Désiré Boni. L’aîné, Olivier, s’empresse d’aller revoir leur notaire Nathalie Zouzoua pour annuler l’acte de vente du terrain. C’est ce moment que Nathalie Zouzoua informer Ali Sabraoui que l’un des héritiers conteste l’acte de vente du terrain. Mieux, une décision de justice vient renforcer l’information donnée par Nathalie Zouzoua. Ali Sabraoui qui possédait 50% des parts, selon le statut élaboré depuis 2006, est expulsé et perd tout. Le patron de Essenci monte au créneau. Les enfants Boni qui sentent que Sabraoui va rentrer dans ses droits, changent en chemin de notaire et confient le dossier à Cheickna Sylla qui prend les choses en mains. Fabrice et Olivier réussissent tout de même à revendre le même terrain à un autre homme d’affaires, qui remet un chèque de 630 millions de FCFA à Ali Sabraoui sur instruction des enfants Désiré Boni. Pour, disent-ils, compenser les dépenses effectuées pendant tout le temps qu’à duré sa collaboration avec eux. Quelques jours plus tard, avec la complicité d’une magistrate et qui en veut terriblement au libanais de Bédié, le propriétaire de Essenci reçoit une convocation où il est condamné à payer 556 millions aux frères Boni. Il est ensuite convoqué à la police économique pour ‘’faux et usage de faux’’ sur une décision de justice. Pendant qu’il était en pleine audience, un ordre est venu de la police économique pour le faire sortir manu militari de la salle et le mettre ensuite sous mandat de dépôt. Ali Sabraoui a été arrêté puis déféré à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Bien que les avocats adverses aient expliqué qu’ils se sont trompés de numéro d’ordonnance, des gens qui veulent la peau de M. Sabraoui lui ont imputé le fait que ces deux actes de justice portent le même numéro:3721, délivrés par le greffier en chef. Des choses qui se sont passées aux yeux et à la barbe d’un magistrat affecté à Daloa. Sabraoui, proche du couple Bédié a écrit au Président de la République, au Ministre de la Justice et au président de la Cour Suprême. Pendant qu’il est écroué à la MACA, ceux qui tirent les ficelles au palais de la justice tentent de saisir et vendre tous ses biens pour près de deux (02) milliards de FCFA. En attendant que justice soit faite et que son appel soit enttendu, Ali Sabraoui est maintenu abusivement en prison. Et devra payer pour les dommages et intérêts, la somme de 556 millions de FCFA contre une amende de 100 mille à l’Etat.

Dosso Villard in L’Intelligent d’Abidjan

Thu, 01 Mar 2012 01:24:00 +0100

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