Des médicaments de contrefaçon, fabriqués en Asie, menacent directement la santé des populations de nombreux pays africains. Un article du Guardian revient sur ce « fléau », dont on commence à prendre la mesure, et qui résulte selon lui autant « des frontières poreuses d’Afrique » que d’un « contrôle négligent en Chine ». Il concerne notamment le paludisme, maladie qui tue, selon l’OMS, un enfant chaque minute en Afrique.
Le quotidien britannique, qui souligne le manque de données en la matière, cite des études récentes – qui montrent, par exemple, qu’en Ouganda et en Tanzanie, pas moins d’un tiers des médicaments contre le paludisme sont contrefaits ou de qualité insuffisante. En juin dernier, une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet Infectious Diseases signalait que ces faux médicaments – en plus de mettre en danger les populations et de torpiller les efforts, financiers notamment, pour combattre le paludisme –, risquent d’entraîner une résistance aux « vrais » traitements.
L’article du Guardian suggère que la plupart de ces médicaments viennent de Chine ou d’Inde. D’après Patrick Lukulay, vice-président de la US Pharmacopeial Convention, si l’Inde a intensifié les contrôles, « la Chine commence seulement maintenant à se saisir du problème ». D’après lui, le marché des traitements anti-paludisme pèse à ce jour 56 milliards d’euros.
Le quotidien britannique, qui souligne le manque de données en la matière, cite des études récentes – qui montrent, par exemple, qu’en Ouganda et en Tanzanie, pas moins d’un tiers des médicaments contre le paludisme sont contrefaits ou de qualité insuffisante. En juin dernier, une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet Infectious Diseases signalait que ces faux médicaments – en plus de mettre en danger les populations et de torpiller les efforts, financiers notamment, pour combattre le paludisme –, risquent d’entraîner une résistance aux « vrais » traitements.
L’article du Guardian suggère que la plupart de ces médicaments viennent de Chine ou d’Inde. D’après Patrick Lukulay, vice-président de la US Pharmacopeial Convention, si l’Inde a intensifié les contrôles, « la Chine commence seulement maintenant à se saisir du problème ». D’après lui, le marché des traitements anti-paludisme pèse à ce jour 56 milliards d’euros.
Source : Le Monde
Thu, 11 Apr 2013 15:02:00 +0200
Je recommande ceci