Un cortège contre le président

Nicolas Sarkozy sur toutes les lèvres. Lors du traditionnel défilé parisien du 1er Mai, qui a rassemblé mardi entre 48 000 personnes, selon la préfecture de Paris, et 250 000, d’après la CGT*, le président sortant était l’ennemi public numéro un. Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, après avoir rappelé que cette Journée internationale des travailleurs était d’abord « revendicative et sociale », qu’il fallait lutter « contre l’austérité en Europe », a réitéré son appel à voter François Hollande. Une prise de position publique rarissime de la part du patron d’un syndicat.

« C’est trop tard ! »

Les représentants du Front de gauche et du PS étaient également venus grossir les rangs de la manifestation. Ils ont moqué, telle Ségolène Royal, la tenue par Nicolas Sarkozy d’« une vraie fête du travail » au même moment au Trocadéro : « Il semble découvrir la valeur du travail, il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Si, justement, c’est trop tard ! » Un avis partagé par Anne-Marie. Non loin des banderoles des associations DAL (Droit au Logement) et SOS Racisme, cette Francilienne retraitée, ne cache pas sa colère : « Je suis là pour répondre à la provocation du président ! Ce défilé a valeur de contre-manifestation ! » Robe fleurie sous le soleil radieux, Mireille, une autre manifestante conclut : « Ce défilé n’est pas un plébiscite pour Hollande. C’est un signal de rassemblement et d’espoir. »

20minutes.fr

Wed, 02 May 2012 06:53:00 +0200

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