Il avait choisi les arts comme moyen d’expression et comme comme moyen de subsistance. Avec un succès mittigé, il est vrai (il chantait comme une casserole, soyons honnêtes).
Danseur émérite, il le fut. Puis le succès tardant, la presse qui aime les cibles immobiles donc faciles s’acharna sur lui comme élément de moquerie sociale.
L’homme, jamais ne relava l’injure, l’irrespect, la raillerie, l’offense et la risée publique. Digne et inaccessible, il l’était ; haut, il volait ; haltier, il dansait ; digne, il restait. Jusqu’à ce que les quolibets aboutissent à l’effet inverse et fassent de lui une icône nationale.
J’ai eu le plaisir de connaître l’homme à Marcory à la fin des années ‘80. A la fois fier, imperturbable et stoïque dans son dénuement. Il ne demandait rien, ne quémandait jamais. Un homme d’une valeur aujourd’hui rare.
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Sun, 26 Oct 2014 20:52:00 +0100
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