Découvrez les monuments parisiens inspirés de l’égypte antique

Il y a des siècles, l’Égypte des Pharaons était une grande puissance. Aujourd’hui bien qu’elle ait perdu de cet éclat, sa culture reste quand même visible dans le monde notamment avec l’un de ses plus forts symboles, la pyramide. Une multitude de constructions et d’œuvres d’art traduisent l’influence architecturale et symbolique de l’Égypte sur la France et plus particulièrement sur Paris. Cette influence commence dès le 16e siècle, à travers l’engouement de l’Italie et de Rome. Dans la culture parisienne, l’attrait pour cette culture venant d’Afrique est présent, notamment à travers des ouvrages de voyageurs. Puis, au 18e siècle, à Versailles, dans les cabinets intérieurs de Marie-Antoinette (1755-1793), Reine du royaume de France, figurent sur certaines boiseries décorées des sphinx proposés par l’architecte Richard Mique (1728-1754). On dirait aujourd’hui que la reine est en quelque sorte une influenceuse de mode. L’Égypte fascine toute l’Europe. Mais l’on doit le style « Retour d’Égypte » à Napoléon Bonaparte (1769-1821) dès qu’il revient de son expédition de 1798 en Égypte. Cette continuité de l’art égyptien trouve des expressions très différentes et parfois inattendues jusqu’à nos jours. En effet, si les architectes, des sculpteurs, des peintres ou les noms de rues traduisent et marquent de leur présence cet engouement, des expositions temporaires d’envergure ont lieu régulièrement dans les grands musées parisiens. Il s’agit de montrer la monumentalité et l’extraordinaire richesse de l’art égyptien antique. Et pendant quelques années, la patronne de la ville de Paris a même été la déesse Isis qui figurait sur les armoiries de la ville. Nous vous proposons un périple parisien où nous progresserons arrondissement par arrondissement à la découverte des monuments parisiens inspirés de l’Égypte.

1er arrondissement

La fontaine du Palmier

Sur la Place du Châtelet, au centre, la fontaine du Palmier ou la Fontaine de la Victoire. Cet édifice s’inscrit dans la série de nombreuses fontaines que Napoléon a commanditées auprès de son ministre de l’Intérieur Emmanuel Cretet (1747-1809). Ce dernier l’a fait installer entre 1806-1808. Cette Fontaine a été conçue par l’ingénieur François-Jean Bralle (1750-1831). Cet ingénieur est chargé des travaux hydrauliques de la ville de Paris. Le but de ce monument était de ravitailler la population parisienne en eau potable gratuitement et en même temps, il rendait hommage aux victoires de l’Empereur Napoléon. Elle se caractérise par sa colonne surmontée en son sommet de feuilles de palmier en or, cet élément lui donne son nom. Les différentes victoires de Napoléon dans différents pays sont inscrites sur le fût de la colonne. Deux parties réalisées par Louis-Simon Boizot (1743-1809) : L’une est coiffée d’une Victoire en bronze doré qui brandit les lauriers victorieux, il s’agit ici d’une copie datant de 1898 alors que l’originale trône depuis 1950 dans une cour du Musée Carnavalet. Une deuxième partie entoure la base de la colonne, il s’agit de quatre statues debout se donnant les mains et qui représentent les allégories de la Justice, la Force, la Prudence et la Vigilance. En 1858, lors de l’agrandissement de la place du Châtelet, la fontaine est déplacée pour une position plus centrale et un bassin lui est ajouté (œuvre de Gabriel Davioud, 1824-1881) qui est orné de quatre sphinx sculptés cracheurs de jets d’eau (œuvre de Henri-Alfred Jacquemart, 1824-1896). Cette fontaine est inscrite au MH en 1925.

La pyramide du Louvre

Quelle architecture peut mieux témoigner de la puissance de la culture égyptienne que la pyramide du Louvre ?
En effet, la pyramide du Louvre est aujourd’hui l’un des symboles de la capitale française.
Cette pyramide a été inaugurée par François Mitterrand en 1988, elle est constituée de verre et de métal et elle s’élève à plus de 20 mètres de haut. Elle est située au cœur de la cour Napoléon et elle abrite l’entrée principale du Musée du Louvre.


Autour de cette pyramide, on retrouve trois petites répliques, ainsi qu’une pyramide inversée juste en dessous. Le projet avait été évoqué pour la première fois en 1889 à l’occasion des 100 ans de la Révolution française. Mais le projet fut finalement entrepris en 1983 sous l’impulsion du président François Mitterrand, qui en fait son projet culturel phare malgré les controverses et de nombreux détracteurs.
L’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei (1917-2019) en est le concepteur.
À l’occasion de ce projet, il y a eu une totale réorganisation et restauration du plus grand musée du monde.
Alors que certaines des ailes du bâtiment étaient occupées par des services du ministère des Finances, le déménagement qui s’en suivit a permis de contribuer au redéploiement du musée.

Le musée a été inauguré à deux reprises en 1988 et 1989. Les travaux ont donné lieu à des fouilles archéologiques qui ont permis de retracer les occupations antérieures à la construction du musée et mieux comprendre l’histoire de ce lieu au cœur de la capitale et aux bords de Seine.

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