Insécurité: Week-end noir à l’Ouest Plusieurs morts dans une attaque samedi Un quartier incendié

Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 mars 2013, en effet, des individus lourdement armés ont pilonné le poste avancé des FRCI dans le village de Petit-Guiglo, sous-préfecture de Tinhou dans le département de Bloléquin. Ces assaillants ont, ensuite, pris possession de la localité, avant de mettre le feu à un quartier essentiellement habité par des burkinabés. La quasi-totalité des habitations de ce quartier est partie en fumée, a-t-on appris avec l’Agence ivoirienne de presse (Aip).

Selon un témoin cité par cette agence, l’assaut a été lancé aux environs de 4h du matin. Les assaillants seraient restés à distance pour envoyer des tirs de mortiers contre les positions des FRCI. Surpris, les éléments, au nombre de 6, qui étaient au poste de sécurité, expliquent nos sources, ont dû battre en retraite. Ce qui a permis aux individus armés de rester pendant quelques temps dans le village et y accomplir, en toute tranquillité, leur besogne. Dès 6h30 le samedi matin, une colonne d’éléments de la gendarmerie, des FRCI, et des forces onusiennes, a mis le cap sur la localité de Petit-Guiglo, en vue de déloger les nouveaux occupants.

A 7h, soit 30 mn plus tard, la contre-offensive est lancée, apprend nos sources, et c’est au cours de celle-ci que l’on dénombrera les morts sus-annoncés. Il s’agirait de cinq (5) assaillants et d’un élément dozo qui ont été tués. D’autres sources indiquent que deux autres personnes, des civils, ont trouvé la mort pendant les combats. Cette situation a naturellement créé la psychose au sein des populations de Petit-Guiglo, qui ont déserté les lieux pour se réfugier à Tinhou.

Aux environs de 11h, le sous-préfet central de Bloléquin a confié à des sources, que la situation est sous contrôle, quand à 16h, des officiers marocains de l’Onuci assuraient, toujours selon la même source, que le village occupé a été libéré des insurgés. Faut-il le souligner, l’attaque de Petit-Guiglo porte à trois le nombre des attaques perpétrées dans la région de Bloléquin en moins de dix jours. Cela après les villages de Zilébly le 13 mars, et Tuobly le 21 mars. Le bilan cumulé des morts avoisine la vingtaine.

Hamadou ZIAO in L’Inter

Mon, 25 Mar 2013 02:46:00 +0100

0

Laisser un commentaire

Nous utilisons des cookies afin de vous offrir la meilleure expérience possible sur notre site Web. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies.
Accepter
Refuser
Privacy Policy