Nuisances sonores: La traque des tenanciers de maquis et de responsables d’église a commencé

Certains maquis outrepassent les mesures d’interdiction de nuisance Ph : M’BRA Konan
La Brigade de salubrité urbaine (Bsu) vient d’enclencher les opérations de répression, après plusieurs mois de sensibilisation. Elle a matérialisé cela, à travers une descente inopinée sur le terrain, dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2013. De fait, au Plateau-Dokoui, au secteur Cocotier, le propriétaire du maquis-bar « Soukala » en a pris à ses dépends, lui qui à 22h45mn, a fait fi du repos des voisins et riverains en transformant le bâtiment sous lequel se trouve le « Soukala », en une gigantesque salle de concert avec la musique en vogue (coupé décalé).

La patrouille de la Bsu qui y a marqué un arrêt a eu du mal à communiquer dans les premiers moments tellement les décibels étaient élevés. Le propriétaire des lieux a été rappelé à l’ordre et convoqué à la base de la Bsu. Son matériel de sonorisation a été mis en demeure et l’ordre lui a été intimé de mettre la musique en fond sonore.

Ce rappel à l’ordre a été salué par les riverains, qui pour certains, sont descendus de leur immeuble pour féliciter le Commissaire de Police Téhé Mondet et ses éléments de la Bsu. C’est le cas d’Ouga Olivier qui a dénoncé l’attitude méprisante du gérant : « Il nous empêche de nous reposer après le boulot. La musique monte jusqu’aux deuxième et troisième étages. Il faut que la Bsu aille plus loin en ayant un œil régulier sur ces maquis qui ne respectent pas le voisinage ». A Treichville, c’est l’église la « Mission évangélique foi et amour » et ses fidèles qui empêchent les riverains d’avoir la tranquillité les mercredis, vendredis entre 19 et 20h30mn.

Au cours de cette période, un véritable orchestre et une sonorisation musicale époustouflants créent une nuisance terrible dans le quartier d’Arras autoroute. Cela a été dénoncé ouvertement, au passage de la Bsu, par plusieurs riverains. Ladite brigade qui avait été saisie plus tôt, a sensibilisé les responsables religieux et obtenu la mise en place prochaine d’un système d’insonorisation afin que les populations retrouvent leur sérénité pour éviter que leur matériel soit saisi. C’est ce qu’a exprimé Aga Brigitte, une riveraine grabataire (hypertendue).

A Koumassi où la patrouille de la Bsu est arrivée à minuit presque, le message est passé dans plusieurs bistrots et autres grands maquis de la Sicogi… sauf au « super maquis le nouvelle écriture » où le son distillé empêchait d’entendre des klaxons de véhicules. Les gérants n’ont pas échappé à une sanction.
Lire la suite

Mon, 29 Jul 2013 11:39:00 +0200

0

Laisser un commentaire

Nous utilisons des cookies afin de vous offrir la meilleure expérience possible sur notre site Web. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez notre utilisation des cookies.
Accepter
Refuser
Privacy Policy