Adjamé – Drame – Une nourrice se suicide en se jetant dans le vide

Alors qu’il croyait comme d’habitude se lever le matin aux côtés de sa femme A.S. Sabine, il retrouvera cette dernière morte, loin du domicile conjugal situé au quartier « Ebrié », à Adjamé. L’homme, confiné à présent dans une posture de veuf, se retrouve également avec sous les bras, leur nourrisson seulement âgé de 8 mois.

De fait, notent nos sources, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 septembre 2012, alors qu’il est endormi, le cuisinier, aux alentours de 2h du matin, est tiré de son sommeil, par les pleurs du bébé. Ce dernier a certainement un creux. Alors, en bon père, il se lève pour lui donner du biberon. Ainsi, il n’aura pas à gêner sa femme endormie.

Mais lorsqu’il met en marche la lumière, il est surpris de constater que sa dulcinée n’est pas à ses côtés. Il va voir au salon. Point de traces de sa chère Sabine. Et là, il remarque que la porte de la maison est ouverte. Pas de doute. Sa dulcinée s’est tirée du logis. Le pauvre sort de chez lui, à la recherche de sa femme, en écumant les environs. Et aux environs de 5h du matin, il découvre hélas, cette dernière agonisante, sous le pont en face de la Gendarmerie d’Agban. Mais le malheureux n’a pas le temps de porter assistance à sa femme, que cette dernière rend l’âme les secondes d’après.

La police alertée, se rend sur place pour le constat d’usage. Et à cette occasion, les flics remarquent dans le sable, des traces de chute. La défunte a la jambe gauche et le droit fracturés. En clair, l’infortunée Sabine s’est donnée la mort en se jetant dans le vide depuis le pont. Son corps est peu après enlevé et transféré à la morgue du Chu de Treichville. Mais quel démon a bien pu pousser cette nourrice à se suicider ? Un important élément d’éclairage, selon nos sources, est fourni à la police par le mari. Cet élément révèle que depuis l’année 2003, A.S. Sabine est le plus souvent encline à des relâchements mentaux.

Et donc, une crise de cette déliquescence mentale, pourrait sans doute l’avoir poussée cette nuit-là, à se donner la mort. En tout état de cause, une enquête est en cours. En attendant, le pauvre Y.K. Marc pleure certes sa concubine, son propre sort à lui, mais surtout, celui de leur innocent bébé, précocement ainsi privé de l’amour maternel.

KIKIE Ahou Nazaire in Soir Info

Sat, 29 Sep 2012 01:35:00 +0200

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