AFFAIRE BLÉ GOUDÉ : LES ALLÉGATIONS DE TOURÉ ZÉGUEN SONT GROTESQUES

RÉACTION ET LIBRE OPINION

L’affaire de l’extradition du camarade Blé Goudé, qui a regagné la Côte d’ivoire dans des conditions non encore élucidées, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Après l’arrestation du camarade Blé Goudé, suite à laquelle des inquiétudes, interrogations, des troubles parfois n’ont pas fini d’envahir les esprits, le camarade Touré Zeguen s’étale dans la presse, dans une déclaration, sorte d’argutie, d’accusation et de diatribe à l’allure d’autodafé. Aujourd’hui, l’avènement des nouvelles technologies d’information et de communication dans la société et dans la vie, a eu une incidence sur les sources traditionnelles d’information. Cela a par ailleurs perverti la place du journaliste dans la société en réduisant son rôle naguère de guide, de formateur et d’éducateur des masses. De nos jours cela se révèle assez patent. Toute rumeur a aujourd’hui, par le simple pouvoir de nouvelles technologies, la capacité d’envahir des champs et des espaces naguère inaccessibles, bafouant les règles éthiques et déontologiques de cette noble activité qu’est le journalisme. Considérée comme le quatrième pouvoir, la presse semble de nos jours pourrait être le pouvoir. C’est elle qui fait, défait, transforme des rumeurs en informations, des vérités en mensonges. Aussi, a-t-elle le don de faire passer des démocrates pour des dictateurs, et de véritables criminels pour des démocrates. Le Guide de la Jamhahira libyenne, le colonel Kadhafi, avant d’être assassiné par une coalition occidentale conduite par le couple franco-américain, l’a plusieurs fois appris à ses dépens par des bombardements américains à Benghazi et à Tripoli en 1986, qui avaient emporté l’une de ses filles. Saddam Hussein, ex-allié des occidentaux contre le régime iranien à la fin des années 70, a essuyé les foudres de cette intoxication sur les bases d’un rapport manipulé à dessein par l’administration Bush aux ordres de Colin Powell. Notre Président, Laurent Gbagbo a vu sa résidence être la cible de bombardements, suite à une information fausse de l’Ambassadeur français, dont la résidence aurait été prise pour cible par un missile tiré depuis la résidence du Président Laurent Gbagbo. Nous pourrions en déduire que la presse, longtemps au service de l’information, a pris d’autres fins , pour se mettre au service soit des idéologies politiques et de leurs desseins , soit pour ébranler, manipuler l’opinion, ou accabler un adversaire politique, voire un supposé allié.

Un tissu de mensonge cousu de fil blanc

Afin de comprendre son discours et situer son degré de véracité, nous nous sommes intéressés à quelques passages, extraits de son discours. Son exposé commence par ces mots : « une situation qui s’est déroulée sous nos yeux à tous et à en donner notre lecture froide sans état d’âme », puis Touré Zeguen qualifie cette histoire de « rocambolesque » afin d’induire tout lecteur dans une adhésion spontanée qui engendrerait une contagion affective. Déjà, ce terme de « rocambolesque », est en contradiction avec « la lecture froide sans état d’âme » qu’il a supposée nous livrer d’emblée. Cela donne des allures d’un jugement personnel, fruit de l’émotion, qui s’éloigne de la vérité. Poursuivant, il souligne « nous avons été informés de son arrestation, il nous est apparu nécessaire de nous informer auprès de nos amis et connaissances, et c’est ainsi que nous avons eu deux versions ». L’usage des vocables « deux versions » traduit le flou qui entoure cette histoire, et que le sieur Touré Zeguen ne se trouve pas en mesure de fournir des éléments de compréhension, claires, certains et indubitables au sujet de cette question. Il souligne en poursuivant « on nous dit que ce fait…qu’il aurait été intercepté en route pour le lieu de rendez-vous », puis « on nous dit que ce fut grâce aux différentes alertes des personnes proches de Blé Goudé ». Aussi, pourrions-nous ajouter que cette sortie du camarade Touré Moussa Zeguen est selon le titre de l’article « une correspondance particulière », personnelle, d’où qui bénéficie du sceau de la subjectivité, sous-entendue qui n’engage que son auteur et qui ne peut bénéficier de la prétention d’une vérité absolue. Le cadre dans lequel le camarade pose pour nous transmettre ses propos a le souci de manipuler les esprits : nous sommes en face de l’effigie du Président Laurent GABGBO. Cela recherche non seulement à manipuler ses partisans en les mettant dans des prédispositions pour accueillir favorablement son discours et à mieux les manipuler par ses allégations, et surtout obtenir cette adhésion spontané à son discours qu’il recherche.

Les éléments qui viennent contredire la version de Touré Zeguen

« En route personne n’a pu le voir jusqu’à son départ précipité », « nous nous efforçons de chercher les détails de cette affaire », « beaucoup de choses restent floues », « personne à Accra ne peut dire qu’il a été capable de le voir à la BNI, et s’il y était passé, c’était pour convaincre les autorités ghanéennes que l’homme avait choisi de faire un retour volontaire et non une extradition », « en réalité s’ils n’avaient pas été convaincus par Blé Goudé lui-même que sa vie ne serait pas en danger », et plus loin il ajoute « car dans leur plan , c’était un impératif afin que nous soyons tous dans le claire-obscure ». Ce que nous pourrions poser comme question au camarade Zeguen Touré Moussa est la suivante : était-il dans la confidence quant aux tractations qui se menaient d’une part, et d’autre part, nous constatons que son discours change de ton, passe d’une supposée interrogation pour comprendre les tenants de cette affaire, à des certitudes, inductions et autres déduction de ce qui suit : « Ahmed Bakayoko qui reste au téléphone une heure durant avec Blé Goudé la veille de son auto-arrestation ». La situation qu’il qualifie d’ « auto-arrestation » n’est-elle pas un jugement personnel, afin de jeter le discrédit, sorte de flagellation, d’opprobre sur le Ministre Blé Goudé, chose qui se confirme par les termes « Blé Goudé a tout mis en place, et nous en étions avertis ». Cela se révèle une accusation, et contraste avec son dessein premier qui était de s’interroger, de questionner, de soupeser comme il le prétendait au début de son propos. A en croire le camarade Touré Zeguen, il aurait le don d’ubiquité, et l’omniscience absolue. Il affirme avec certitude que « Blé Goudé n’est pas dans les locaux de la DST, contrairement à ce que disent les autorités … Blé Goudé qui est parti par la route est dans les bonnes grâces de Hamed Bakayoko ». Cette certitude dont il fait usage, est aux antipodes du souci de compréhension et de recherche de vérité comme il le prétendait en première approximation, et de poursuivre en soutenant mordicus, avec opiniâtreté que « Ahmed Bakayoko et Blé Goudé ne sont pas à leur premier coup ». Quel est l’intérêt de cette sortie ? Quelle fin vise-t-il ? Était-il opportun de s’étaler dans « la presse », à une telle période critique pour la nation ivoirienne, en jetant le trouble dans l’esprit des populations ? Ne recherche-t-il pas volontairement une certaine division qui saperait le moral de plus d’uns résistants s’il en existe encore de crédibles ?

Une volonté naïve et diabolique de dénigrement

Le camarade Touré Zeguen soutient que « Ouattara est coincé et n’arrive pas à faire rentrer le FPI dans les rangs alors qu’il a les injonctions de ses bailleurs de fonds, pour faire une politique inclusive en ayant le FPI comme partie prenante des élections locales ». Nous nous inscrivons en faux contre cette vision à la fois tunélaire et erronée des choses que nous livre le camarade Touré Zeguen. Non seulement , dans la logique des bailleurs de fonds, l’attrait économique, la réalisation de bénéfices par les filiales des multinationales prend le pas sur le respect des Droits de l’Homme et la concurrence saine des programmes politiques et ne respecte aucune approche pluraliste : la situation au sud Kivu, la position de Total en Birmanie, ELF au Congo-Brazzaville et au Cabinda, les nombreuses dictatures que soutient et continue de soutenir la françafrique pour ne citer que ces exemples l’attestent. L’expression Droits de l’Homme est souvent mise aux calendes grecques au profit du libéralisme sanguinaire, avec des multinationales comme prédatrices dans les pays du tiers-monde. La gouvernance dans leur vision rime avec l’ouverture abusive du marché au profit des capitaux étrangers, sorte de balade du loup dans une bergerie. Nous ne pensons pas que la participation du FPI à d’éventuelles élections locales soit la fin, l’objectif principal du parti frontiste. En notre humble avis, la fin d’un parti politique n’est pas de participer à des élections dans une dictature que l’on combat. Ce serait légitimer celle-ci en lui donnant une caution, en se rendant comptable de ce qui adviendra par la suite. La participation à des élections locales « avec le FPI comme parti prenante », ferait courir le risque de discréditer le parti, dans une bataille perdue d’avance, qui sera tachée de fraudes et d’irrégularités. Chose que le PDCI a récemment appris à ses dépends.

Une volonté de nuire

La question que l’on pourrait poser à Touré Moussa Zeguen est la suivante : A quoi sert cette interrogation s’il ne peut fournir des éléments de réponses précis quant au départ de Blé Goudé en Côte d’ivoire. Ces accusations de connivence supposée d’avec le pouvoir de Dramane Ouattara peuvent servir à discréditer le camarade Blé Goudé, mais à casser l’élan de la résistance. Nous pensons que ce n’est pas pendant un combat que l’on évoque la défection des chefs. L’exemple du Von Paulus suffit pour nous convaincre. Sa défection a entrainé la défaite de l’armée allemande à Stalingrad et brisé la réputation d’invincibilité qui précédait le régime d’Hitler. Cette rumeur qui se répand aujourd’hui au sein des populations suffit à saper le moral des « troupes » et certains résistants fragilisés et éprouvés par des années de lutte. La vitesse et l’instance avec laquelle cette rumeur se répand en ayant pour seule source que « cet article » du camarade Touré Moussa Zeguen jette le trouble au sein des populations, discrédite ce vaillant combattant qu’est Blé Goudé. Cette sortie, sorte de flagellation, de diatribe aura le don de mettre en danger la vie du Ministre, en donnant de l’énergie mortelle au camp Ouattara d’attenter à sa vie sous des prétextes fallacieux. En un mot, la camarade Touré Zeguen à travers cette pseudo-révélation-accusation, se révèle complice de la dictature qui sévit en ce moment en Côte d’ivoire. Les révélations du camarade Touré Zeguen sont d’autant plus grossières que le Ministre Charles Blé Goudé a été présenté dès son enlèvement à un juge qui lui a signifié les chefs d’accusation qui pèsent sur sa personne : séquestration, actes de torture, détention illégale d’armes, meurtres, détournement de fonds etc…

Notre objectif : Le régime d’Ouattara Dramane

Nous voudrions bien rappeler au camarade Touré Moussa Zeguen que notre adversaire reste le régime de Dramane Ouattara, et notre ennemi demeure le néocolonialisme et l’impérialisme qui sévissent depuis des lustres dans nos pays. Que pense-t-il des arrestations arbitraires qui sont aujourd’hui légion en Côte d’ivoire ? Qu’en est-il de la violation des Droits de l’Homme qui ont cours dans ce pays ? Que lui inspire la perte des acquis sociaux et démocratiques, combat mené depuis des décennies pour une société pluraliste, dans une société qui tend vers le parti unique ? S’il advenait que Blé Goudé avait trahi, cela rappellerait à tout un chacun qu’il demeure mortel parmi les mortels, trahison qu’aucun être sur terre ne peut se targuer de n’avoir jamais commise. Dans une lutte dont les objectifs sont préalablement définis, le premier critère pour mener à bien cette tache est l’unité de vue et d’action, une harmonie, principes qui placeraient les différents éléments et acteurs dans des dispositions viables pour le combat. Mais cette sortie inopportune du camarade Touré Zeguen, traduit le sentiment général qui anime les esprits au sujet de cette lutte, qui donne l’impression que les différents acteurs sont guidés par des intérêts personnels, le syndrome du « moi, je », solipsisme et nombrilisme banal et égoïste au détriment du « nous » et d’aspirations collectives. Cela confirme l’idée que dans nos pays, le jeu politique s’il existe est un moyen d’enrichissement personnel, manifestation de la gloriole, de leadership sans consistance ni assise intellectuelle, une course pour s’accaparer les maigres richesses de l’Etat et prendre part au festin, souvent dans une atmosphère funeste. Cela entraine trahison, haine, jalousie gratuite, envie, cupidité, dénigrement, tout cela sous l’emprise du moi anonyme du « on ».

Ne pas perdre de vue notre objectif pour des désirs de vengeance personnelle

Dans ce combat que nous menons, et face à cette dictature qui s’enracine chaque jour davantage dans notre pays, nous ne devons perdre de vue notre principal adversaire : Le régime d’Alassane Dramane Ouattara, celui qui a fait baisser le pouvoir d’achat des ménages et entrainer une paupérisation galopante ; ce régime qui a détruit les fondements de la démocratie pour nous faire retomber dans les tréfonds des heures sombres d’une dictature digne du stalinisme. Ce régime qui a détruit les fondements de l’Etat de droit en faisant des Com-Zones des préfets de régions. Ce régime qui viole les libertés fondamentales, qui les bafoue en interdisant l’expression démocratique. Ce régime pour qui l’école et l’Université n’ont plus de sens, ni de valeur. Ce régime qui prône frauduleusement le vivre-ensemble tout en pratiquant le rattrapage ethnique. Ce régime qui prône la réconciliation, tout en menant une politique de chasse à l’Homme, une justice des vainqueurs et emprisonne les leaders de l’opposition.

Aux grands hommes la patrie reconnaissante : Un vaillant combattant au service de l’Etat

Nous rappelons au camarade Touré Moussa Zeguen qu’avant de devenir Ministre, le camarade Charles Blé Goudé a donné pour cet Etat avec opiniâtreté, dévouement en faisant preuve d’une certaine dextérité dans la gestion des hommes, confondant parfois adversaires et partenaires. A n’en point douter, Blé Goudé fait partie des 10 personnalités qui ont marqué l’univers politique ivoirien de la décennie 2002-2012. Notre attitude devrait consister à faire preuve d’un minimum de reconnaissance pour ceux qui ont donné de leur vie et mis leur énergie au service de la cause commune. Le Ministre Charles Blé Goudé, ce n’est un secret pour personne, que nous l’aimions ou feignions de l’apprécier, a sorti du marasme politique notre pays passablement décrépit, a participé à l’accroissement de sa puissance à une époque où nous étions attaqués. L’on le combat parce qu’il ne tresse aucun laurier aux impérialistes, ceux qui soutiennent les dictateurs et leur offrent par la suite des postes en terme de reconnaissance pour services rendus, comme l’atteste le cas du putschiste Pierre Buyoya aujourd’hui à la francophonie. La conduite et l’attitude à tenir serait de ne pas jeter aux orties, ni vouer aux gémonies les mythes, des personnes qui ont acquis des dimensions qui dépassent les frontières de leur Etat. Mais bien souvent, ceux qui trahissent la cause des grands hommes sont dans leur entourage, proches « collaborateurs ». C’est ainsi que réunissant ses disciples pour s’adresser à eux, le Christ avait pris soin de leur révéler que quelqu’un parmi eux le trahirait, révélation qui a embarrassé Judas, personne aux desseins macabres. Amilcar Cabral a été trahi par un proche parmi les proches. Après son renversement par l’armée française, le Président Laurent Gbagbo a connu le même sort de la trahison de la part de Mamadou Koulibaly, qui lui doit pourtant toute sa carrière politique. Ces individus peuvent dans d’autres cas être manipulés par l’adversaire. L’ANC ( LE CONGRES NATIONAL AFRICAIN) l’a connu avec le groupe ZULU INKATA de Buthelezi, ou encore le FRELIMO de Samora Machel qui devait faire face à la fronde interne manipulée par le colonisateur portugais. Ce pour dire que les véritables ennemis ne sont pas ailleurs, ils sont parmi nous, autour de nous. La haine, la jalousie, les querelles personnelles, des calculs à des fins mercantilistes sont souvent les causes de telles sorties dont on pourrait faire l’économie en ce moment. Chose qui atteste que des agents doubles rôdent au sein de la résistance. Etant nourris aux mamelles de la sagesse africaine, nous voudrions bien rappeler au camarade Touré Moussa Zeguen que « le linge sale, se lave en famille », s’il subsista avant l’enlèvement du Ministre Charles Blé Goudé, un tel rapport entre eux. Pour nous, cet enlèvement vient attester le fait que la pseudo-réconciliation qui rencontre très peu d’écho au sein des populations est un véritable leurre, un grossier mensonge. D’un côté l’on exhibe ce prétexte, et de l’autre c’est la justice des vainqueurs qui a droit de cité. Ayant prétendu lors de son ébauche qu’il ne s’agissait point d’un jugement personnel, le camarade Touré Zeguen termine par une espèce d’hypocrisie digne de philanthrope en disant : « Affy est digne, Simone Gbagbo est digne, Akoun Laurent est digne, Affy N’Guessan est digne…. ». Cela n’est-il pas un jugement personnel, symbolisé par la copule est, traduction de l’affect, d’un rapport intime que l’on a avec une personne. Nous soutenons, et voudrions bien lui rappeler qu’au « digne » s’oppose l ’ « indigne » qui sont antinomiques, au « bien » s’oppose le « mal » et le « vrai » se distingue d’avec le « faux » et ont avant tout une connotation relative et subjective. Tout son discours n’est que sentiment de vengeance aveugle, subtil dénigrement puéril, simple manifestation d’opinion et de ressentiments. Nous terminerions pour poser la question au camarade Touré Moussa Zeguen de savoir si la plainte déposée par les Avocats du Ministre Charles Blé Goudé, de même que la saisine de la Cour de Justice de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest du même ordre que l’enlèvement et l’extradition ? Pour terminer, nous soumettons à la réflexion au camarade Touré Moussa Zeguen cet extrait du Président Madiba Nelson Mandela tiré de son livre un Long Chemin vers la liberté PP. 398-399: « La loi a fait de moi un criminel non pas à cause de ce que j’ai fait mais à cause de ce que je défendais, de ce que je pensais, à cause de ma conscience. Peut-on s’étonner que telles conditions fassent d’un homme un hors la loi ? Peut-on s’étonner qu’un tel homme, ayant été mis hors la loi par le gouvernement, soit prêt à mener une vie de hors-la-loi, comme celle que j’ai menée pendant quelques mois d’après les preuves apportées devant la cour ? Pendant cette période, il n’a pas été facile de se séparer de ceux qui me sont le plus proches, dans mon propre pays, exposé chaque instant aux hasards d’être découvert et arrêté. Mener cette vie a été infiniment plus difficile que de purger une peine de prison. Aucun homme sensé ne choisirait volontairement de mener ce genre de vie plutôt qu’une vie familiale, sociale, normale qui existe dans toute communauté. Mais il vient un moment où comme dans ma vie, on nie à un homme le droit de mener une existence normale, où il ne peut mener qu’une existence de hors-la loi parce que le gouvernement a décidé d’utiliser pour lui imposer cet état. J’ai été conduit à cette situation, et je ne regrette pas d’avoir pris les décisions que j’ai prises. D’autres gens seront conduits dans ce pays, par ces mêmes forces de répression policière et par l’action administrative du gouvernement, à suivre le chemin que j’ai pris, de cela je suis sûr ». Nelson Mandela.

ZADI JONAS

Wed, 13 Feb 2013 20:02:00 +0100

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