Côte d’Ivoire : le racisme judiciaire te rend visite !

Racistes. Ils sont racistes. Il est raciste. Ils savent donc pourquoi ils l’ont choisi. Et il le leur rend très bien. C’est pourquoi il a leur entière confiance pour la Côte d’Ivoire. Luis Moreno Ocampo. Raciste professionnel. Expérimenté et sans vergogne.

Cela ne devrait pas vous surprendre. Parce que le racisme est une idéologie. Il a une dimension conceptuelle à travers un système de discours qui prétend défendre des valeurs. Il a une dimension perceptive. A cet égard, le racisme se nourrit d’un regard, d’un prisme déformant qui oriente la perception des autres et les jugements à leur égard. Il a une dimension pratique caractérisée par des actions de violence ou la mise en place de systèmes de domination (apartheid, ségrégation raciale, colonisation, esclavage, exploitation économique, mépris et domination judiciaires, …).

Alors nous y sommes. Le mépris et la domination judiciaires. C’est le rôle et l’objectif premier de la création de la Cour Pénale Internationale (CPI).

Cette Cour de la haine raciale regarde l’Afrique dans un prisme déformant. Elle a une vision caricaturale de l’Africain, une vision développée depuis des millénaires.

Car selon ce prisme déformant, il est le barbare, l’Africain. Il est le politiquement immature, l’Africain. Il est le paresseux qui ne sait quoi faire de ses richesses, l’Africain. Il est un moins que rien, l’Africain. Il est d’une race inférieure, le Noir. Puis avec le temps, cette haine raciale a été étendue aux peuples Arabes dont les dirigeants réclament une autonomie religieuse, culturelle et économique vis-à-vis de l’Occident raciste.

Dans cette dynamique de la domination et du mépris judiciaires, les droits les plus élémentaires sont déniés à tout dirigeant africain qui n’accepterait pas d’être au service de l’impérialisme fasciste occidental. Le droit de disposer d’une armée nationale, le droit de disposer d’une économie indépendante, le droit d’assurer l’ordre public, le droit de protéger le peuple contre l’agression armée intérieure ou extérieure. Bref. Tout est interdit à l’Africain ou à l’Arabe qui ose…

Parce qu’à la moindre initiative, un juriste au service du racisme judiciaire nommé Luis Moreno Ocampo est brandi. Ce dernier à son tour brandit les chefs d’accusation notés sur un pense-bête par ses patrons banquiers, industriels ou politiciens. Et la machine se met en place.

Sans vergogne, raciste des temps nouveaux, méprisant et blessant, il a débarqué à Abidjan sur requête d’un criminel de grande notoriété. Avec plus de 10 000 morts dans sa besace depuis environ deux décennies de déstabilisation continue de la Côte d’Ivoire, ce criminel endurci a la chance d’être du bon côté où le crime est un devoir impérialiste, un devoir de citoyen du monde, un devoir de frère de lumière. Parce que ce genre de criminel s’appuie sur le droit légitime de tuer pour faire prospérer une cause vile. Une cause dont la finalité est de protéger les intérêts des grands groupes financiers, industriels et les visées conquérantes de politiques assoiffés de gloire.

Alors la Côte d’Ivoire lui dit Akwaba. La bienvenue traditionnelle qui t’ouvre les bras d’un peuple meurtri, en partie résigné, en partie instrumentalisé, en partie révolté et prêt à tout.

Chez l’Africain, le visiteur, l’étranger est perçu comme un envoyé de Dieu, comme une bénédiction. Mais si l’étranger se révèle être une source de malheur, une malédiction envoyée par des esprits méchants, il est accompagné par les initiés dans la forêt sacrée pour un dialogue direct avec les génies protecteurs.

A chacun sa culture. A chacun ses valeurs. A chacun sa mission. A chacun son devoir. Le devoir d’atteindre un but raciste et haineux. Le devoir de célébrer les contre-valeurs. Le devoir de protéger des criminels. Le Devoir de résister à l’injustice, à l’agression armée et judiciaire. Juste un devoir, le Devoir de vaincre ou de périr.

Alors aujourd’hui, le devoir de la Révolution Permanente est de prendre l’histoire à témoin.

Une page de mépris et de domination judiciaires s’ouvre. Une page de liberté et de dignité se ferme peut-être.

Mais un devoir légitime de résistance révolutionnaire entre en ébullition. Et il consumera tout : les pages ouvertes de la domination judiciaire, les pages fermées de la dignité, les crimes adulés et protégés. Tout. Pour laisser éclore une aube nouvelle. L’aube de l’Indépendance vraie. Pour la Patrie. Pour la loi. Pour la Souveraineté non négociable !

A très bientôt.

Hassane Magued

Tue, 18 Oct 2011 13:54:00 +0200

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