Cpi/ En attendant l’audience de confirmation des charges Charles Josselin veut témoigner pour Gbagbo

sous le gouvernement Lionel Jospin, il occupait le secrétariat d’Etat à la coopération puis à la coopération et à la francophonie. Pour finir, il a occupé le poste du ministre de la Coopération de Lionel Jospin (1997-2002). Lui, c’est Charles Josselin. C’est ancien collaborateur de l’ex-Premier ministre français qui veut témoigner pour le Président Laurent Gbagbo dans la cadre de l’affaire qui l’oppose au procureur de la Cour Pénale internationale. «Le ministre de la Coopération de Lionel Jospin (1997-2002) envisage de plus en plus l’éventualité de témoigner au procès de Laurent Gbagbo si d’aventure l’audience de confirmation des charges venait à confirmer les inculpations dont l’ex-président ivoirien fait l’objet. En privé, l’ancien et sénateur PS affirme volontiers vouloir apporter sa part de vérité.» C’est la lettre du continent qui révèle l’information dans sapublication n°650. En effet, selon notre confrère, cet ancien homme d’Etat français qui sait sûrement beaucoup de chose dans la crise ivoirienne refuse de se taire longtemps. Ne supportant pas certainement l’injustice dont Laurent Gbagbo fait l’objet, Charles Josselin a donc décidé de dire sa part de vérité en allant témoigner pour le Président Laurent Gbagbo qui ne mérite pas la méchanceté de certaines personnalités de la communauté internationale. Pour lui, il est temps que la vérité éclate. Une telle décision venant de Charles Josselin, il faut être certain qu’il y aura de la bombe dans l’air. Charles Josselin n’était certes pas aux affaires pendant le déroulement de la crise ivoirienne. Il n’était pas non plus là lors de la crise post-électorale, mais il demeure un sachant très important dans cette affaire qui préoccupe tout le monde entier. En attendant la publication du calendrier officiel de l’audience de confirmation des charges, prévue pour le 19 février prochain, le programme provisoire est le suivant : il s’étend sur 2 semaines avec un total de 9 séances situées entre le 19 février et le 1er mars 2013. Laurent Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité. A savoir, «meurtre, viols et d’autres violences sexuelles, actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011». C’est le 25 octobre 2011 que le procureur a introduit une requête auprès de la Chambre préliminaire III aux fins de la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le Président Laurent Gbagbo. Ce mandat a été délivré sous scellés, le 23 novembre 2011. Et le 29 novembre 2011, il y a eu la levée des scellés et le document a été remis aux autorités ivoiriennes qui n’ont pas hésité à remettre Laurent Gbagbo à la Cpi, le 30 novembre de la même année. Le 5 décembre 2011 soit cinq jours après son transfèrement, il a comparu pour la première fois, en audience de comparution initiale.

Ferdinand Bailly in LG INFOS
ferdinandbailly@yahoo.fr

Sun, 13 Jan 2013 20:31:00 +0100

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