Diaspora ivoirienne de France/ Jean Paul ORO-Brigitte KUYO : L’amour retrouvé ! – La réaction de Jean-Paul Oro : Lettre ouverte à un ‘’ami’’

C’est sans surprise que les quelques lecteurs qui restent encore du journal « L’intelligent d’Abidjan » ont lu dans sa parution du samedi 28 septembre 2012, un papier digne d’une déclaration d’amour de M. Jean-Paul Oro à dame Brigitte Kuyo. Le premier est le correspondant permanent du journal en France. La seconde est la représentante permanente du FPI en France. On le sait, le journal avait boudé la représentante du parti de Laurent Gbagbo depuis ses embrouilles avec son correspondant durant la période électorale de 2010. Sans que M. Oro parvienne à convaincre sa rédaction qu’au nom du droit à l’information, il se devait de continuer à faire son travail, surtout qu’avant la chute du régime Gbagbo, le quotidien « rouge » avait un fort penchant pour le pouvoir d’Abidjan. A Paris donc, l’actualité était nécessairement du côté des pro-Gbagbo incarnés par son premier responsable, Brigitte Kuyo. D’ailleurs c’est cette censure qui a donné droit à la prolifération des médias en ligne tels que ivoirebusiness qui a pris à bras le corps la communication des partisans du président ivoirien en France. Finalement, le journal l’intelligent d’Abidjan trouvera une issue de secours en s’appuyant sur la résistance ivoirienne avec à sa tête, M. Abel Naki le Président Fondateur du CRI-Panafricain. Son dernier soutien fut lors de la caravane de la Liberté qui a été largement couverte par l’intelligent d’Abidjan au détriment des autres manifestations toujours pro-Gbagbo en France. Abel Naki et Jean-Paul Oro se connaissent très bien. Mais ce n’est pas la première fois que le deuxième s’attaque frontalement au premier. Seulement, si nombre de lecteurs du journal n’ont pas été surpris de cette autre sortie du « tribun » journaliste, elle aura un peu affecté « le compagnon » de la caravane de la Liberté à qui on a juré d’épauler dans sa lutte de résistance contre le pouvoir sanguinaire de Ouattara.
Mais aussi, Oro le sait, Abel Naki est un fin politicien et n’accordera aucun crédit à ces allégations. « Il a écris, il fait son travail de journaliste. Demain je l’inviterai à partager un verre avec moi. C’est tout cela le combat » ironise le chef de fil de la résistance panafricaine et ivoirienne de France. Si tel qu’ « allumer » l’un pour retrouver l’autre est la meilleure façon de se faire respecter dans le milieu, écrire « galaxie patriotique de France : désamour entre les fils de Gbagbo/ Abel Naki dans une tourmente » serait la pire des gaffes. Car si on s’en tient au contenu du papier qui transcrit fidèlement le sentiment de mépris que miss Brigitte Kuyo aurait contre le nouveau patron de la résistance ivoirienne en France pour des raisons de leadership, on comprend vite que la presse, du haut de son rang de quatrième pouvoir peut parfois desservir la cause du peuple. La direction du journal dira que ce fut un choix et il est à respecter de ne pas équilibrer l’information. «Il faudra que nous gardions la tête froide. Cette tendance à vouloir se présenter comme les vrais résistants et les autres comme de faux résistants est une tentative de stigmatisation qui n’est pas faite pour conforter l’union au sein de la résistance au pouvoir d’Alassane Ouattara (…) Pire, il montre à nos camarades emprisonnés, exilés et vivant dans la peur en Côte d’Ivoire que la mobilisation est faible ici en France. Ce qui est d’ailleurs faux. Cela dénote d’un manque de formation politique chez mon jeune frère à qui j’ai vivement traduit mon mécontentement face à ses déclarations du 24 septembre dernier à La Haye (…) Il faudra qu’Abel Naki sorte de ses coups médiatiques, ce n’est pas devant les caméras que nous mènerons la résistance. Ces agitations médiatiques et déclarations inconséquentes risquent de fragiliser la lutte», a confié Brigitte Kuyo, la patronne du FPI en France à l’Intelligent D’Abidjan.
Le journaliste a-t-il pris la peine de joindre le mis en cause ? Surtout que dame Brigitte Kuyo dit avoir déjà interpellé son jeune frère Abel Naki sur ses coups médiatiques.
Aussi pour polir son papier il ne fallait pas trouver mieux que Pascal Logbo, l’autre politicien de Paris qui a choisi de jouer le jeu d’équilibriste » à chaque rebondissement de conflit dans le milieu pro-Gbagbo à Paris.
Bref. Du Abel Naki qui crée un malaise dans la galaxie patriotique à un Abel Naki qui serait dans une tourmente, c’est du déjà entendu et il est à craindre que toutes ces critiques renforcent davantage la notoriété du seul patriote à qui le président Ivoirien Laurent GBAGBO a accordé sa confiance en le recevant le 26 mars 2012 dans sa cellule de prison de Scheveningen. Pour rappelle, ils étaient tous présents les leaders de la galaxie patriotique ce vendredi 28 septembre 2012, date de la publication de l’Intelligent D’abidjan, à la porte d’Italie pour réfléchir sur la nouvelle orientation de leur lutte et pour information du journaliste correspondant Jean-Paul Oro qui a encore brillé par son absence, que le maître mot de cette réunion qui avait l’allure d’un conseil politique était « radicaliser » la lutte ou encore création « d’une force unitaire d’opposition à Ouattara ». C’est dire qu’il y a certes une multitude d’organisations pro-Gbagbo en France et leurs dirigeants « les vrais » parviennent toujours à s’entendre sur l’essentiel : la libération de la Côte d’Ivoire. C’est dire qu’il y a certes une multitude d’organisations pro-Gbagbo en France et leurs dirigeants « les vrais » parviennent toujours à s’entendre sur l’essentiel : la libération de la Côte d’Ivoire. Si l’intelligent d’Abidjan qui a décidé de jouer le jeu de l’actuel pouvoir sanguinaire d’Abidjan pense infiltrer la résistance ivoirienne pour asseoir sa crédibilité en Côte d’Ivoire, il est à retenir que le président Laurent Gbagbo n’a aucun fils à Paris encore moins, le président du Cri-panafricain ne saurait être dans aucune tourmente. Laurent Gbagbo fut le président de la Côte d’Ivoire et avec lui les ivoiriens ont pris goût à la démocratie. Sa chute de façon brutale et illégale ne pouvait qu’affecter plus d’un; d’où la résistance de ces millions d’ivoiriens et d’africains pour sa libération et celle de tous les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire. Et Hamed Bakayoko l’a bien compris. En France, toutes ces mobilisations dérangent et rien de plus normal que de s’attaquer à la tête qui reste le jeune inconnu, Abel Naki. Enfin, la presse ivoirienne gagnerait à être mature à l’instar de leurs confrères occidentaux qui sont aussi sans reproches mais restent objectifs tout de même.

Pk.

La réaction de Jean-Paul Oro : Lettre ouverte à un ‘’ami’’

Cher Philippe Kouhon, pourquoi un simple article portant une critique sur les activités et les positions politiques d’Abel Naki peut te conduire à vouloir brûler ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’, un journal dans lequel tu as écrit, qui t’avais accueilli a bras ouvert quand toutes les portes t’avaient été fermées par tes amis LMP quand ils étaient aux affaires ? Tu oses parler des quelques lecteurs qui restent à‘’L’Intelligent d’Abidjan’’. Si tu étais sérieux avec toi-même, tu ne répondrais nullement à un journal confidentiel dont les écrits ne sauraient ébranler Abel Naki, ni susciter la réaction d’une plume aussi "autorisée" que toi Philippe Kouhon. La vérité est que l’IA est un journal qui compte. Tu as même témoigné de la crédibilité du journal récemment lors des neufs ans du quotidien dont beaucoup d’Ivoiriens ont rêvé. Pour ma part, je ne me pencherai pas sur les qualités de ta plume fût-elle des plus brillantes. Soucieux des règles et codes de mon métiers, et confraternité obligeant, je te laisse à ta conscience professionnelle si t’en a une. Tu as décidé de me vouer aux gémonies en qualité de répondeur automatique et de thuriféraire d’Abel Naki qui, non content d’avoir écrit que je passais mon temps a boire dans les maquis de Paris, non content d’avoir brandi des photos d’union avec des LMP de Paris, t’a ordonné de monter au créneau. Hélas, vous avez échoué dans votre riposte qui est la preuve de votre manque de sérénité et de votre petitesse d’esprit, car vous ne savez pas supporter la contradiction. Ce qui n’est pas digne pour des personnes revendiquant l’héritage et l’enseignement politique de Laurent Gbagbo. Cela me permet de le dire maintenant: Abel Naki exaspère bien de gens soutenant Laurent Gbagbo avec sa façon de faire de la politique spectacle, avec ses déclarations tapageuses de soutien à Mohamed Merah, son appel à un Conseil National de Libération et son attitude désinvolte à vouloir prétendre aimer Laurent Gbagbo plus que tous les autres. Il le ferait sans revendiquer le soutien et la caution de Laurent Gbagbo que l’homme n’intéresserait personne. Puisque toi même tu prétends qu’il a la confiance du Président Laurent Gbagbo, crois-tu que le prestigieux pensionnaire de la prison de Scheveningen est d’accord pour soutenir Mohamed Merah, pour appeler à un Conseil national de Libération en Côte d’Ivoire? Voilà le fond du débat que j’ai soulevé avec mon article. Il ne s’agit d’insulter, de faire du verbiage creux, de parler de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ dont tu as pu apprécier l’esprit d’indépendance éditoriale et d’ouverture à tous les courants de pensées et d’opinions politiques. Chacun a une histoire et un passé, et l’avenir existe. Tu peux bien dire ce que tu veux sur ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et moi qui suivraient aujourd’hui un pouvoir sanguinaire, mais la réputation personnelle des uns et des autres reste aussi importante. Si tu réussis à te faire une place au soleil aux côtés d’Abel Naki, au service de qui tu t’es résolument mis pour des raisons que toi seul sais, tu devrais cependant éviter de jouer les donneurs de leçons.
Cher Philippe, je te conseillerais d’essayer de laisser Abel Naki assumer ses réponses contre moi Jean Paul Oro, contre Brigitte Kuyo et autres au lieu de faire l’almoravide d’un responsable associatif qui se cache derrière toi ‘’le courageux’’ pour répondre à Brigitte Kuyo et insulter Blaise-Pascal Logbo .
Entre nous Philippe tu mérites mieux que d’être répondeur automatique d’Abel Naki même si la vie et les hommes ont été injustes et ingrats à ton égard. Tout ce que tu as dit dans ton argumentaire s’écroule de lui-même, car toi qui est " journaliste", pour ne pas dire communicateur ou conseiller en communication, tu reproduis la même erreur que tu me reproches. Tu écris des médisances sur Brigitte Kuyo, tu médis également sur Blaise-Pascal Logbo sans leur donner la parole, ni recueillir leurs versions. Voici ce que tu me reproches au sujet d’Abel Naki. Tu veux qu’on respecte ton ami et ton "leader" Abel Naki, qui a été bien "fabriqué" par des gens avant que tu ne viennes le coacher, mais tu ne veux pas respecter les autres. Tu commets la même erreur que certains "ADOrateurs",qui exigent respect pour Alassane Ouattara, mais préfèrent en retour passer leur temps a insulter Laurent Gbagbo. Et vice versa pour certains pro-Gbagbo heureux de riposter en disant Dramane, ou Alassane, là où il faut parler du président actuel de la Côte d’Ivoire. En tout état de cause, cher Philippe, retiens que la rédaction de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ a apporté son soutien total et entier a son correspondant que je suis, tout comme elle le fît à l’époque quand toi Philippe Kouhon, tu écrivais dans les colonnes du journal, au grand dam de nombreux lecteurs qui mettaient la direction en garde contre celui qu’ils considéraient comme un mercenaire de la plume.
Tes nouvelles amitiés et complicités avec Abel Naki ne sauraient autoriser une mise en cause de mon intégrité et de celle de ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’ et les injures contre ma personne. N’oublies pas de dire à Abel Naki que tu étais membre de la délégation que conduisait le ministre des Droits de l’Homme Coulibaly Gnénéma à La Haye qui y était pour négocier le transfèrement de Laurent Gbagbo. C’était en octobre 2011 si tu l’avais oublié. Autant les Ivoiriens se retrouveront un jour, qu’ils soient pro-Gbagbo, pro-Ouattra pour reconstruire leur pays, autant pro et anti Kuyo Brigitte, pro et anti Naki sauront se retrouver comme Abel Naki est heureux de dire qu’il s’est retrouvé avec des pro-Blé Goude, le week end dernier, oubliant ses anciens amis, au profit des nouveaux, en attendant que ceux-ci découvrent son vrai visage.
Alors cher ‘’ami’’ Philippe, comme le disait le président Laurent Gbagbo, quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer. Tout le monde te sait ‘’courageux’’, mais tu n’as pas besoin de faire à sa place, les palabres de ton ami Abel Naki ; c’est le propre des larbins. Fais tes propres combats et tes propres batailles. Affrontons nous entre nous, comme souvent, et laisse Abel Naki qui est un grand garçon se battre avec ses armes et moyens ! À bon entendeur !

Jean-Paul Oro

Tue, 02 Oct 2012 03:00:00 +0200

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