Doublés par les ex-combattants réinsérés, les élèves forestiers se retrouvent au chômage forcé

Les élèves non intégrés ont organisé un sit-in à la Basilique de Yamoussoukro dimanche. Ici, le préfet de police de Yamoussoukro et le directeur régional des Eaux et Forêts tentent de négocier le départ des élèves.
Au lendemain de son investiture en mai 2011, le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’était engagé à intégrer les hommes qui s’étaient battu pour lui. Un défi très coûteux, environ 140 millions d’euros, selon les chiffres officiels, et qui concerne 64 000 démobilisés. Une autorité spéciale, l’ADDR, a même été créée en 2012 pour y faire face. Sans emploi et vivant pour la plupart dans un dénuement le plus complet, les ex-combattants exigent d’être réaffectés comme cela leur avait été promis par l’État ivoirien.

En juin, le directeur de l’ADDR annonçait donc que 1 000 d’entre eux seront prochainement intégrés dans les corps des agents des eaux et forêts, dont le travail principal est de protéger la forêt ivoirienne des braconniers et de permettre son reboisement.

Or près de 800 diplômés, principalement issus de trois écoles [l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFAP) , l’École de spécialisation en foresterie de Banco (ESFB) , et l’École de faune et des aires protégées de Bouaflé (EFAP)] attendent, pour la plupart depuis trois ans, de passer le concours nécessaire à leur intégration dans l’administration forestière. Un concours annuel qui, depuis les troubles post-électoraux, a été suspendu.
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Wed, 04 Sep 2013 03:00:00 +0200

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