Ces noms africains que les Africains mêmes portent aujourd’hui sans le savoir

Ousiré, Wosiré, Siré, Sara, Osoro, Wosara (Osiris), le grand noir (un de ses titres dans les textes pharaoniques), assis sur le trône divin

PETITE MISE AU POINT AU SUJET DES MEDU NETER, LES PAROLES DE DIEU, QUE LES AUTRES APPELLENT HIÉROGLYPHES 

Lorsqu’on déchiffre un hiéroglyphe correctement, il y a plusieurs informations qui en ressortent : 

  • on a d’abord le déchiffrement pour savoir ce qui est écrit 
  • et les dessins (hiéroglyphes) en fonction de leur positionnement donnent aussi des informations sur le rôle et la fonction de la chose écrite, le contexte dans lequel il faut comprendre ce qui est écrit.

Ainsi en déchiffrant correctement le nom d’une chose ou d’un être on obtient le nom et la fonction ou les fonctions de cet être. 

Prenons par exemple celle que les Grecs appellent Isis : elle s’appelle Aséta, Asita, ou Isata en réalité. 

À travers les hiéroglyphes qui servent à écrire son nom et tous les signes hiéroglyphiques qui lui sont associés, on saisit mieux son nom son rôle et sa fonction, ce qui permet de mieux comprendre même son action. 

Par exemple lorsqu’elle a le symbole du siège qu’elle a sur la tête (qui est le trône royal), elle incarne la femme en tant que détentrice véritable de tout pouvoir, le siège du pouvoir suprême, le socle sur lequel le pouvoir repose. Elle est incarnation même du matriarcat en vigueur dans la civilisation pharaonique. 

Par exemple lorsqu’elle allaite son fils et qu’elle a les symboles comme des cornes de la vache nourricière avec le disque solaire intégré, cela correspond a une autre de ses fonctions. Cela signifie qu’elle est la femme en tant que source de la vie (puisqu’elle donne la vie en donnant la naissance) et qu’ensuite elle préserve la vie en donnant à l’enfant par l’allaitement (lait maternel) les fondamentaux et tous les fluides vitaux pour son équilibre biologique. L’aspect solaire de la scène (le disque solaire sur sa tête) montre qu’elle est la femme en tant que source primordiale de la divinité. c’est pourquoi c’est elle qui transmet en même temps à l’enfant à travers l’allaitement, l’aspect solaire qui est l’aspect divin lumineux , puisque pour nos ancêtres la lumière solaire (RA) qui jaillit de l’astre solaire est la manifestation première de la puissance créatrice( Dieu) dans les premiers temps de la création. 

Comme vous le voyez, ces déchiffrements poussés permettent de mieux interpréter et de mieux traduire les textes à partir de ces signes qu’on perçoit. Car en effet les hiéroglyphes (terme grec) que nos ancêtres appelaient Medu Neter (c’est à dire les paroles de Dieu) ne sont pas une écriture banale, mais une écriture avec des signes remplis de dessins codés et codifiés qui permettent au delà de la simple compréhension du mot déchiffré, de comprendre même le sens des mots, de choses, les fonctions, le contexte, bref… tout un tas d’informations qui permettent de déchiffrer ces textes de la meilleure des manières possible. 

Or les déchiffrements conventionnels proposés par l’égyptologie occidentale sur la base desquels les hiéroglyphes sont déchiffrés depuis ne se résument qu’a une banale transcription en lettres de l’alphabet de ces signes de manières à ce qu’ils soient lisibles et prononçables. Rien de plus. Lorsqu’on traduit donc les hiéroglyphes sur ces bases on a juste un nom ou un mot approximatif, mais on ne perçoit pas le sens profond de ce qu’on lit ou de ce qu’on voit à l’image. 

Les déchiffrements conventionnels ne sont donc pas des traductions fidèles mais des transcriptions littérales (c’est-à-dire des transcriptions des dessins simplement en lettres de l’alphabet occidental) à partir des conventions de lecture admises officiellement par l’égyptologie occidentale. Cela signifie que les noms une fois déchiffrés de manière approximative, doivent encore être traduits correctement, ce que l’égyptologie occidentale ne pourra jamais faire (déchiffrer ou traduire correctement), car étant donné que la langue pharaonique est une langue africaine, l’égyptologie occidentale à force de lutter par tous les moyens contre la vérité, c’est-à-dire à force de lutter contre le fait que la civilisation pharaonique est une civilisation noire, une civilisation africaine, refuse systématiquement l’étude des langues africaines comme champ de recherche ou d’étude pour déchiffrer les hiéroglyphes. Du coup l’égyptologie occidentale, à cause de ses propres préjugés et idées reçues sur le monde noir, sur le monde africain, se ferme elle-même la porte à un véritable déchiffrement des hiéroglyphes. Ça veut dire qu’il y a plein choses que l’égyptologie occidentale déchiffre juste comme ça mais sans véritablement rien comprendre dans le fond. 

C’est pourquoi l’égyptologie occidentale n’a jamais pu, malgré des tonnes de travaux et de documentaires au sujet de la civilisation pharaonique, avoir une lecture claire et véritable de cette civilisation, puisqu’elle fait tout pour sortir la civilisation pharaonique de son contexte africain. Aussi longtemps que l’égyptologie occidentale tentera d’éloigner la civilisation pharaonique du continent noir, elle ne comprendra jamais rien de manière sérieuse sur cette civilisation. 

Lorsqu’on lit les hiéroglyphes, on voit qu’il n’est pas écrit des noms comme Osiris, Horus, Isis, Amenophis, Mykerinos, etc. dedans, car ces noms sont des déformations en langue grecque (les Grecs ayant visité la civilisation pharaonique), des noms de nos ancêtres. Lorsqu’on lit les hiéroglyphes il n’est pas écrit Aset, Nebet hout, Séankh (noms issus d’un déchiffrement littéral), tout ça c’est des noms qui sont nés des mauvaises traductions volontaires (soit pour falsifier) ou involontaires (par ignorance) de la part des Occidentaux. Comme ces faux noms sont popularisés dans les ouvrages et sont utilisés dans le monde entier, on est obligés de les utiliser pour se faire comprendre des gens. Sinon les gens ne sauront pas de quoi on parle. 

C’est ainsi que lorsqu’on traduit correctement ce que vous appelez des noms égyptiens, on tombe directement dans des noms africains que les Africains mêmes portent aujourd’hui sans le savoir. 

Voici quelques exemples de noms pharaoniques : 

Pour “Isis” (forme grecque) le véritable nom selon les régions en Afrique est Aseta, Asetou, Astou, Isata, Asata, Asita, Aissata, Aissatou, Assatou, Asi, Asè, etc… (que les conventions officielles de lecture de l’égyptologie occidentale transcrivent par Aset ou Iset)
Pour “Horus” (forme grecque) le véritable nom selon les régions en Afrique est, Hourou, Herou, Horo, Yoro, Yoru…
Pour les noms pharaoniques que l’égyptologie occidentale traduit par Séankhré, le véritable nom est Sankara, Sankhara , Sankharé, Sangaré, Sankhalé, etc.
Pour les noms que l’égyptologie occidentale traduit par Séankh, le véritable nom selon les régions est Sanga, Sanaga, etc. (que les Grecs ont traduit par Sonchis)
Pour “Nephtys” (forme grecque) le vrai nom est Nabintou avec des diminutif comme Bintou, Binta (que les conventions officielles de lecture de l’égyptologie occidentale transcrivent par Nebet hout).
Pour “Osiris” (forme grecque) le vrai nom est Ousiré, Wosiré, Siré, Sara, Osoro, Wosara, etc.
Pour les noms comme “Ahmès” (forme grecque) le vrai nom est Iahmessou, Yamessou, Yamoussou (comme dans YAMOUSSOUKRO en Côte d’Ivoire actuelle) ou Amoussou , etc.
Pour les noms pharaoniques que l’égyptologie occidentale traduit par “Merit Amon”, le vrai nom est par Mariama, Mariam, etc. avec des diminutifs comme Mari (c’est là l’origine du prénom chrétien Marie). 

Pour le noms comme celui du souverain que les grecs appellent “Kheops” le vrai nom est dans ses variantes Khufu, Khoufoui, etc.

Pour des noms que l’égyptologie occidentale rend par “Merit Aton”, le vrai nom est Marietou. 

Voici d’autres noms déchiffrables en lisant les hiéroglyphes : 

Fatoumata, Mamadou (que les Arabes vont reprendre et transformer en Mohamed pour Mamadou ou en Fatim, Fatima pour Fatoumata), Sindjoum, Bity, ou Bitty, Konaté, Kanté, Sek, Sékou, Kiki, Issa, Issaka, Kaba, Néba, Nébou, Bamba, Bemba, etc. Bref on retrouve des tas, des tas, et des tas de noms africains dans les hiéroglyphes !

Donc quand on déchiffre bien les hiéroglyphes, on se retrouve en Afrique directement et non en Orient ou nulle ne part ailleurs. Voila pourquoi l’égyptologie occidentale dominante refuse systématiquement l’étude des langues africaines comme champ de recherche ou d’étude pour déchiffrer les hiéroglyphes car si elle le fait tout son mensonge sera mis à nu, et tous les mythes inventés par l’égyptologie occidentale seront détruits !

Les hiéroglyphes, tant qu’ils seront déchiffrés sur les bases de lecture de l’égyptologie occidentale (comme ils le sont actuellement), ne seront jamais déchiffrés correctement et compris correctement ! À bon entendeur salut à tous !

Source :Lisapo ya Kama-Histoire Africaine

 

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