AH ! Cette CAN ! DIEU entendait les prières de chaque équipe pour remporter le trophée. Ils étaient des milliers à le désirer. Des milliers de prophètes, de pasteurs, de bossons, de magiciens à prédire des victoires en Son nom. Et tout cela contrariait DIEU. Puis vint la Finale. Un autre “Jour du Jugement dernier”. Que faire ?
Les Ivoiriens Le priaient beaucoup. DIEU vit que c’était bon. Mais Dieu entendait aussi les prières des Nigerians, plus nombreuses que celles des Ivoiriens. Dieu vit que c’était bon. Très bon même, et Il était embarrassé : que faire ?
Jésus voulut se mêler de l’affaire. Il lui intimida l’ordre de s’asseoir et de rester tranquille. Il admira le calme et l’indifférence de Mahomet à ce jeu brutal, sauvage et dangereux. Il savait que Mahomet était préoccupé par la tragédie de Gaza. Et Dieu comprenait Mahomet, un prophète sérieux et concentré…
Les prières des Ivoiriens se faisaient intenses ; celles des Anango, davantage. Que faire ? Comme Il est Sage, Juste, Bon et Impartial, Il laissa Ses enfants jouer, se battre pacifiquement, afin que le meilleur gagne. Et le meilleur gagna : la Côte d’Ivoire.
Et Dieu vit que cela était juste et bon. Et Il fut content de Lui-même pour ne s’être pas mêlé des jeux stupides de Ses enfants, car Il est trop occupé à des choses plus sérieuses que taper dans un objet rond appelé ballon. Et il félicita Jésus d’avoir été sage pour une fois en ne se mêlant pas des problèmes des Humains, cette race brouillonne, agitée et impolie, qui l’avait frappé et crucifié lors de sa première mission périlleuse sur Terre. Ah ! Ce fut dur pour Jésus !
Une fois de plus, DIEU ne comprenait pas Ses enfants, ces humains, ces éternels farceurs impolis qui se plaisaient à mêler Son Auguste nom à des jeux “bête, bête” où ils se blessaient, sous les applaudissements de la foule ! Heureusement que les Bossons d’Akradio étaient là pour gérer ces enfantillages ! Et Dieu bénit la vieille d’Akradio et les Adjoukrou…
Dieu regardait les Ivoiriens crier, s’amuser, parce que deux d’entre eux avaient mis par 2 fois un ballon au fond de filets ensorcellés. Et Dieu ferma les portes de Sa chambre d’Études pour se concentrer sur les problèmes essentiels de la Côte d’Ivoire : les coûts des loyers, de l’essence, le panier de la ménagère, la Santé, les logis des pauvres, le COGER, le Ministère de la Culture, le 4e mandat d’Ado-pissanci… trop de choses à gérer. Et les Ivoiriens, ces éternels fêtards, s’amusaient !
Tiburce Koffi  
PARIS, 12 FEVRIER 2024.
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