Cameroun: L’homosexualite est-elle un moyen d’immigration ?

Des camerounais, agis par la pauvreté, sont en passe de se corrompre la nature afin de « devenir »ou se « feindre » ou « d’être » homosexuel dans l’intention avouée de s’ouvrir les portes de l’occident synonyme de paradis où ils rêvent d’une vie meilleure. Toutes les prostituées vous le diront : elles n’ont pas eu le choix, contraintes de vendre leur corps pour subsister. Ainsi, en seraient-ils de certains camerounais qui se font homosexuels pour gagner leur vie. De la prostitution masculine donc pour ceux qui ont trouvé dans le sexe du même genre un filon pour se sucrer ! Déjà dans les faits ou dans l’imagerie populaire, les gens se font sodomiser à desseins connus de tous : favoritisme, recrutement, promotion et enfin l’argent !

Ceux qui rêvent de l’occident empruntent une autre tactique : ils se font prendre en flagrant délit par la police et au bout du tumultueux parcours du combattant en prison médiatisé à grands renforts de publicité dans la presse par leurs acolytes, ils ont suffisamment des raisons de se voir s’ouvrir les portes d’un pays gay !Comment donc comprendre autrement les paroles de maitre Saskia Ditisheim , la présidente d’ASF( avocats sans frontières) suisse: «Dès à présent, la communauté internationale doit les aider en leur délivrant des visas pour qu’ils s’installent à l’étranger" ? Si ces jeunes ne sont pas homosexuels tels qu’ils se sont déclarés non coupables, pourquoi devoir partir ?

Au Cameroun, l’homosexualité est punie de 6 mois à 5 ans de prison avec une amende variant de 30 à 300 euros pour tous ceux qui en sont coupables tandis qu’elle est reconnue dans presque tous les pays occidentaux par exemple. Ce qui fait penser à une seule chose de la part des partisans de cet acte : s’envoler en occident pour se livrer librement à ses plaisirs. Les principaux partenaires des Camerounais étant des expatriés occidentaux, la tentation est donc forte de vouloir s’en aller avec lui, quelque part, dans un pays officiellement non homophobe. Le désormais fameux article 347 bis du code pénal, qui bénéficie de l’onction suprême du clergé Camerounais, est le maître censeur dans ce cas ; et sa main est lourde, très lourde même.

En 2006, un rendez au Hilton Yaoundé avait tourné à la catastrophe.

Toujours est -il qu’un industriel riche et puissant catalogué homo dans la presse s’y trouvait et que la victime était en chômage… Une liste de personnalités soupçonnées à tort ou à raison d’être homos, devenue célèbre par sa singularité dans la République de Paul Biya, avait précédé, dans la presse toujours, ce dramatique événement. Ceci avait été le début des révélations fracassantes des cas d’homosexualité tant masculine que féminine dans la presse et la vie courante, égratignant au passage les Lionnes Indomptables.

Les jeunes donc se font homosexuels aujourd’hui pour immigrer, où que ce soit, pourvu qu’ils puissent améliorer leurs conditions de vie. C’est un moyen, comme tout autre, de se trouver une voie dans la vie. Comme quoi, ceux-ci ont déjà compris que pour réussir à tirer son épingle du jeu de la galère actuelle où 40% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, il faut expérimenter tout talent que l’on peut avoir afin de voir celui par lequel on finira pour se faire une place sous le soleil.

Dimitri Mbouwe in Camer.be

Sun, 13 Jan 2013 11:32:00 +0100

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