Côte d’Ivoire: l’école attend la fin de l’imposture !

Kandia Camara : On lui prête le néologisme
Environ un mois après la rentrée scolaire décrétée par Kandia « Capturation », la sous-lettrée faisant office de ministre de l’éducation, c’est le calme plat dans les établissements scolaires du primaire au secondaire public et même du privé. D’ordinaire, les classes de 25 élèves dans le privé ou 60 élèves dans le public, n’en comptent que 5 ou 7 élèves présents et inquiets. Inquiets de ne pas savoir où sont passés leurs amis, inquiets de donner l’image d’avoir obéi à une décision qui ne concerne pas les autres Ivoiriens, inquiets tout simplement parce qu’ils ne comprennent pas ce qui se passe.

Pendant ce temps, du côté du Golf Hôtel, Chef lieu de l’imposture, on fait feu de tout bois pour donner l’impression que tout a réellement repris. Mais que non, la vérité et la réalité sont trop têtues. Donc les classes restent vides.

Nous avons contacté nos oreilles et nos nombreux yeux du côté d’Abidjan pour en savoir davantage. Les faits, rien que les faits sont plus qu’édifiants. Il n’y a plus d’école ivoirienne en Côte d’Ivoire ; seuls les groupes scolaires privés inscrits aux programmes français fonctionnent à "plein" régime. En fait, on peut le dire ainsi, comparé à la désertion généralisée qui a gagné tout le système scolaire ivoirien.

Pour les raisons du grand vide dans les écoles ivoiriennes, les langues se délient à la première question.

Comment voulez-vous que mes enfants aillent à l’école si je ne sais même plus comment, ni où trouver de l’argent pour leur assurer le repas quotidien ?

Mais Monsieur, ne vous foutez pas de moi ! A quelle école voulez-vous que parte ma fille si la ministre qui est supposée être un modèle est une analphabète qui ne comprend rien à l’utilité de l’école et met tous les parents d’élèves dans l’embarras dès qu’elle ouvre sa bouche là pour parler d’école ?

Ecoutez, allez-y leur dire que le jour où il y aura de nouveau une université en Côte d’Ivoire et que ceux qui ont eu le BAC depuis 2010 seront orientés, alors mes enfants reprendront là où l’école les a laissés. Pour l’heure, je m’en vais voir un cousin pour me prêter 10 000 francs CFA pour terminer le mois.

Et vous, oui, vous madame. Moi ? J’attends la fin du désordre. Quand mes enfants sortent de la maison et que je sais que dehors, tous les bandits et enfants de la rue sont désormais équipés d’armes de guerre qu’on leur a distribuées avec le risque d’apprendre qu’ils ont violé mes deux jeunes filles, je n’ai pas le courage de leur demander de se rendre à l’école. Et puis ceux qui sont là aujourd’hui, ceux qui tuent nos frères et sœurs, détruisent nos emplois, violent nos filles et se font féliciter au lieu d’aller en prison, il leur reste combien de jours encore à vivre ? Dieu ne peut pas laisser plus longtemps ce chaos détruire l’avenir de nos enfants. Même si nous ne sommes pas justes devant Lui, Il entend quand bien même nos pleurs. Alors j’attends la fin de tout ça. Après mes filles iront à l’école.

Eh oui. Cette dame est dans la Vérité. Comme toujours, les femmes ont un instinct que l’homme n’a pas. Elles ressentent les choses et les expriment avec foi et dignité. Oui, ceux qui sèment le chaos n’ont plus longtemps à vivre. Car nous nous sommes donnés les moyens pour mettre fin à leur nuisance !

Alors, comme un chronomètre, l’école s’est arrêtée, attendant que le top départ de la nouvelle Côte d’Ivoire soit donné. Cette nouvelle Côte d’Ivoire se décrit en renouveau, en changements révolutionnaires, en promotion des valeurs, en célébration de l’excellence ; elle, c’est la Côte d’Ivoire avec des hommes nouveaux ou nés de nouveau après avoir abandonné le vieil homme, celui qui faisait la honte de Dieu ; c’est cette nouvelle Côte d’Ivoire qui donnera à chaque enfant de ce pays, la joie d’aborder l’avenir avec une foi illimitée.

En attendant cette Côte d’Ivoire restaurée et grandiose, prospère et débarrassée de l’imposture, il n’y a pas d’école.

Il en sera ainsi tant que l’immense majorité des Ivoiriens restera privée du minimum de sécurité, de leurs emplois et donc de moyens de subsistance, de lisibilité quant à l’avenir de la multitude, pour être invitée inconsidérément à emprunter le chemin d’une école dirigée par une illettrée, au service d’un faussaire, d’un menteur, d’un mendiant ennemi de la Côte d’Ivoire.

C’est pourquoi au niveau de la Révolution Permanente, les combattants et dignes fils de la Côte d’Ivoire ont reçu l’ordre de répondre à l’appel pressant de la mère patrie. Après quoi, l’école ivoirienne rouvrira ses portes !

A Très bientôt.

Hassane Magued

Wed, 16 Nov 2011 18:18:00 +0100

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