Bassirou et Sonko condamnés à suivre les traces d’Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani

Malgré la dissolution de leur parti et bien qu’ils aient été injustement emprisonnés, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont brillamment remporté l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
Ils ont gagné parce qu’une grande majorité de Sénégalais se reconnaissent dans leur rêve et projet de société.
Et, s’ils sont populaires, s’ils ont obtenu plus de voix que les autres candidats, c’est parce qu’ils ont toujours cru que, pour réinventer leur futur, les Africains doivent oublier la France qui “n’est pas le centre du monde et qu’il est temps de regarder ailleurs” (Achille Mbembe en 2010).
Cette belle victoire, qui n’aurait pas été possible si les partisans de Sonko avaient dit “Sonko ou rien”, ne sera complète que si les nouveaux dirigeants du Sénégal rejoignent l’Alliance des États du Sahel qui a décidé de se prendre en charge et que je vois comme une ébauche de la nouvelle Cédéao, c’est-à-dire une communauté vraiment libre, défendant et servant les intérêts des peuples de l’Afrique occidentale.
Les Sénégalais ont élu Bassirou et Sonko uniquement pour cela, parce qu’ils souhaitent une rupture avec la nocive et criminelle Françafrique, et non pour leurs beaux yeux. Ils n’hésiteront donc pas à les chasser s’ils se sentent trompés, s’ils se rendent compte que l’ancien système a seulement changé de tête.
Bravo et bon vent au Pastef !

Jean-Claude Djéréké

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