Justice ivoirienne/ Affi, Sangaré, Michel Gbagbo, Lida Kouassi… : Dans le secret d’une libération

En effet, Gervais Delinpelnan Coulibaly, président du Cap-Unir pour la Démocratie et le Développement (Cap-UDD), le monsieur négociateur du camp Gbagbo, avait déjà mis la puce à l’oreille de plus d’un, au cours d’un meeting le vendredi 02 août dernier à Koumassi. « Nous devons travailler pour que nos frères sortent de prison.Comme Dieu aime la vérité, ” le vendu ” continue de travailler pour que nos frères sortent. Dans quelques jours, nous allons voir. Je vous invite à rester sereins. L’avenir est radieux, dans quelques jours nos camarades vont nous rejoindre », avait-il annoncé. La prophétie s’est donc réalisée. 14 des camarades à qui Gervais Coulibaly faisait allusion, respirent désormais l’air frais de la liberté. Cela n’est cependant pas ex-nihilo.

A en croire une source proche de l’ancien porte-parole de Laurent Gbagbo, il y travaillait de jour comme de nuit. Et quand bien même le dialogue politique qui a lieu au sein du cadre permanent dialogue (CDP) marquait le pas, Gervais Coulibaly continuait, selon cette source, de plaider le cas des pro-Gbagbo détenus sans procès depuis plus de deux ans. « En privé comme en public, il travaille. Il a un atout en la matière, c’est qu’il est proche du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, avec qui il échange beaucoup », informe notre source.

Gervais Coulibaly mettrait donc cette amitié à profit pour poser le problème de ces prisonniers, qui étaient devenus, disons-le, encombrants. Le blocage du dialogue politique, avec le refus du Front populaire ivoirien (FPI) ancien parti au pouvoir, de s’asseoir à la table de discussion, et de participer aux élections locales, était en partie motivé par l’emprisonnement des membres de sa direction. Ce refus de Miaka Oureto et ses camarades de saisir la main tendue du pouvoir Ouattara, était devenu agaçant pour ce régime.

Cela apparaissait même comme une tare que traînait le gouvernement de Côte d’Ivoire. Les nombreux rapports d’organismes internationaux de défense des droits de l’Homme, notamment Human Rights Watch et Amnesty international, ont ajouté à la pression sur le gouvernement.
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Tue, 06 Aug 2013 10:11:00 +0200

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