le Fpi met les points sur les ”i”

Le vendredi 13 juillet 2012, une délégation du FPI conduite par son président par intérim, Miaka Ouretto Sylvain a été reçue en audience par le Premier ministre, M. Jeannot AHOUSSOU KOUADIO entouré de quelques membres du Gouvernement dont les Ministres d’Etat Ahmed Bakayoko et Albert Mabri Toikeusse.

Cette audience fait suite à celle du 4 juin 2012 avant laquelle le FPI avait remis au Premier ministre un mémorandum contenant ses préoccupations dont l’examen devrait ouvrir la voie à des discussions dans un climat de confiance réciproque. Ce sont notamment :

· La libération de tous les prisonniers politiques ;

· Le retour sécurisé des exilés ;

· La rétrocession des biens meubles et immeubles privés (espace de la Liberté de Yopougon, maisons occupées…);

· Le paiement des arriérés dus au FPI au titre du financement sur fonds public des partis politiques ;

De cette rencontre entre le FPI et le Gouvernement, le vendredi 13 juillet 2012, nous retenons :

1. Que le mémorandum qui avait été remis au chef de l’Etat, M. Alassane Ouattara le 29 septembre 2011 – et qui a été actualisé pour le Premier ministre le 4 juin 2012 – n’a nullement été évoqué et qu’aucune des préoccupations exprimées par le FPI et dont l’examen devrait faciliter le dialogue ne figurait à l’ordre du jour des discussions.

Qu’en lieu des échanges sur nos préoccupations, le Gouvernement a préféré remettre un document dans lequel il invite le FPI à s’inscrire dans le « Cadre Permanent de Dialogue » (CPD) qu’il a créé pour l’opposition ivoirienne, à l’issue du « Conclave de Grand-Bassam » en avril dernier, cadre auquel le FPI n’est pas partie prenante.
La Direction du FPI remercie le Premier ministre M. Jeannot AHOUSOU KOUADIO pour la qualité de l’accueil réservé à son président MIAKA Ouretto Sylvain et à la délégation qui l’accompagnait à cette rencontre du vendredi 13 juillet 2012, à la Primature.

Cependant, la Direction du FPI note avec regrets et déplore les faits suivants :

– Le pouvoir semble avoir opté d’ignorer les préoccupations exprimées par le FPI et qui sont contenues dans le mémorandum remis au Premier ministre le 4 juin 2012.

– Le pouvoir semble également vouloir donner dans la fuite en avant lorsqu’il tente d’éluder les questions pertinentes qui traduisent les préoccupations du FPI que l’application de la Loi pourrait permettre de régler.

– Le pouvoir, enfin, n’a nullement l’intention d’avoir des pourparlers directs avec le FPI en tant que contre-pouvoir institutionnel. Il semble préférer les coups de pub.

Le FPI, profondément soucieux de voir se normaliser la vie politique nationale, est toujours demandeur d’un dialogue avec le pouvoir afin de donner une chance à la réconciliation et à une paix durable dans notre pays.

A cet égard, le FPI se félicite de la prise de position de l’ONUCI dont le chef, M. Bert KOENDERS « estime que la situation des droits de l`Homme dans le pays (en Côte d’Ivoire) reste préoccupante, au point qu’elle nécessite une attention et une action accrue de la part des parties prenantes nationales », plus d’un an après la crise postélectorale.

La Direction du FPI voudrait exhorte les gouvernants du moment à s’inscrire dans la voie d’un vrai dialogue dans l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire.

Fait à Abidjan, le 16 juillet 2012

Le Secrétaire Général & porte-parole

Laurent AKOUN

Tue, 17 Jul 2012 14:31:00 +0200

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