À l’occasion d’un discours prononcé lors de la deuxième édition de la Fête de la Renaissance du PPACI, dimanche 6 avril, à Agboville, au nord d’Abidjan, Laurent Gbagbo a vivement critiqué le franc CFA et contesté les accusations portées à son encontre concernant le braquage de la BCEAO.
L’ancien président de la Côte d’Ivoire, fondateur du PPACI après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré que le franc CFA n’est pas une monnaie fiable et a exhorté les pays de la zone franc à s’en détacher. « Regardez dans 10 ans, vous verrez qui sera encore à Dakar, qui sera encore à la BCEAO. Les pays vont se retirer un par un », a-t-il affirmé avec conviction.
Laurent Gbagbo a également abordé les accusations portées contre lui en rejetant les allégations de braquage de banque.
Il affirme qu’il a été faussement accusé de crimes qu’il n’a pas commis. « Ce qu’on peut me reprocher, c’est d’avoir nationalisé deux banques françaises. Oui, je l’ai fait, et alors ? » a-t-il déclaré.
L’auteur de « Réflexions sur la conférence de Brazzaville » a souligné que son procès à la CPI a démontré son innocence, car les témoins à charge l’ont en réalité disculpé. « Il n’y a aucune preuve dans leurs déclarations pour me condamner. Ils m’ont donc libéré. Je n’ai pas eu besoin de présenter de témoins », a-t-il expliqué.
Le discours de Laurent Gbagbo à Agboville met en lumière sa position ferme contre le franc CFA et sa détermination à réfuter les accusations portées contre lui. Ses paroles suscitent un vif intérêt parmi ses partisans et alimentent le débat sur les questions économiques et politiques en Côte d’Ivoire et au-delà.
K.G.I.
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