Présidentielles / La jeunesse de Gnamien Konan Attaque : ‘’Bédié, Ouattara, Gbagbo sont des voies sans issues’’

Photo : DR
Pour Sié Ibrahim, le déclin de la Côte d’Ivoire a commencé avec la mort du père fondateur Félix Houphouët-Boigny. Car dira-t-il c’est à ce moment que la guerre des héritiers, la course acharnée au pouvoir d’Etat, le boycott actif, la syndicalisation de l’école, les coups de force militaires, les alliances contre nature, la mauvaise gouvernance … se sont institués comme le lot quotidien que la classe politique sert aux Ivoiriens. Pour lui, depuis l’avènement de la deuxième république, sanctionnée par des élections calamiteuses portant M. Gbagbo au pouvoir, la situation s’est dégradée au point d’aboutir au déclenchement de la crise militaro-politique que vivent les Ivoiriens. « Le peuple pris entre les griffes des confréries politiques dirigées par les monarques que sont Bédié, Ouattara et Gbagbo, cherche désespérément un horizon radieux », a-t-il commenté. « MM Bédié, Ouattara et Gbagbo (le BOG) ont trop rançonné l’Etat de Côte d’Ivoire. Ils sont des voix sans issues pour l’avenir », a-t-il averti. La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui pour la jeunesse de l’UPCI, c’est la dégradation du tissu social, la baisse du pouvoir d’achat, la mal gouvernance, les détournements de deniers publics, la médiocrité, l’avilissement moral et le chômage chronique des jeunes. Sié Ibrahim a déploré le fait attristé que la valeur intrinsèque ne suffise plus pour obtenir un emploi. A l’en croire il faut être doté de moyens financiers conséquents, avoir un parent dans les sérails du pouvoir ou avoir un carnet d’adresses fourni. « Tous les partis politiques au gouvernement avec l’onction de la Refondation pillent systématiquement les ressources du pays et sont trempés dans de sales affaires», a affirmé le secrétaire national de la jeunesse de l’UPCI. Et de prendre pour preuve l’affaire Tagro. Pour Sié, la théorie du bon dirigeant avec un mauvais entourage, n’est qu’un leurre. « L’entourage est toujours à l’image du chef. Le Président Gbagbo n’est donc pas étranger à ces pratiques », affirmera-t-il. Pour eux, est donc venu le temps de la rupture. Cela passe par le choix d’un dirigeant d’envergure qui doit être honnête, compétent, capable de créer des richesses, qui a une vue futuriste et connaît la technologie. Pour l’UPCI, de toute évidence, le candidat Gnamien Konan répond à ce profil. D’ailleurs, ses performances, les dernières en date de 2007 avec 779 milliards de FCFA réalisées, soit la moitié des recettes fiscales de l’Etat parlent pour lui. « Gnamien Konan reste une valeur sûre, une compétence et une référence nationales », a-t-il conclu

Olivier Guédé

Tue, 03 Aug 2010 04:07:00 +0200

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