Réflexion sur l’évolution de la crise

Le 20 octobre 2011, le colonel Mouammari Kadhafi a été exécuté par la rébellion Libyenne avec la bénédiction de l’OTAN. Les impérialistes occidentaux avec leurs bras séculiers africains ont eu raison de sa détermination à défendre sa patrie. Aussi bien en Libye qu’en Côte d’Ivoire, l’occident a d’abord vulnérabilisé, capturé les leaders avant de les livrer à leurs ennemis en vue d’être liquidé. Seulement, l’un a été sauvé et l’autre assassiné.
Qu’est ce qui a pu bien fait la différence ?
Même les plus septiques quant à la présence de Dieu dans la crise ivoirienne diront aisément : C’est Dieu. Nul autre que Dieu n’a sauvé Gbagbo ! C’est pourquoi, tous politiciens que nous sommes, sans intégrer la donne spirituelle dans la lutte présente, c’est peine perdue.
Une fois de plus, notre intelligence n’a pas sauvé Gbagbo. Notre intelligence ne sauvera pas la Côte d’Ivoire. Dieu ne se glorifiera pas dans les ruses politiques mais appuiera l’homme dans la manifestation seulement que de la vérité. La vérité qui doit être recherchée aujourd’hui, c’est : << qui a gagné les élections présidentielles? >>
C’est dans la quête de cette vérité que Dieu se glorifiera. L’arme que la démocratie offre, c’est le recomptage des voix. Réclamons le simplement et regardons Dieu agit. Objectif réel ou prétexte, Dieu seul le sait. Cette revendication dont la base est la non-reconnaissance d’Alassane Ouattara comme président de la Côte d’Ivoire, peut sembler six mois après le 11 avril 2011 irréaliste, irréalisable voire irresponsable. Ceci est une vue humaine. A Dieu, rien d’impossible. Il a sauvé Gbagbo, il n’a pas encore fini avec lui. Ne raccourcissons pas sa main.
Mieux, ce point de vue nous semble politiquement plausible.
En pièce jointe (texte ci- dessous ndlr) , je voudrais bien partager modestement mes analyses avec vous. Ma joie sera grande si vous les partagiez avec vos amis.
Je prie Dieu, que chacun comprenne avant qu’il ne soit trop tard.
BIEN A VOUS.
DOSSO CHARLES RODEL

Seule, la bataille pour le recomptage des voix maintenant, nous conduira à la victoire !!!!

Faire du contentieux électoral l’objet principal de notre bataille en l’état actuel des choses est la panacée idoine pour obtenir, la libération du Président de la République élu Laurent Gbagbo et ses collaborateurs ainsi que le respect du vote des Ivoiriens et donc de la restauration de la souveraineté de notre pays.
Je veux me permettre par ses quelques lignes, sans être un illuminé politique, rappeler aux uns et autres qu’il est clair que notre objectif commun est d’obtenir la libération du Président Laurent Gbagbo et faire respecter le choix des ivoiriens portés sur lui. Mais, sans hiérarchiser les objets de notre lutte, nous allons directement dans le mur.
Passé le temps du règne des armes. Cessons de crier partout ‘’libérer Gbagbo’’ et posons le problème de fond qui le maintient dans les geôles de Ouattara. Le problème, c’est le contentieux électoral. Il faut exiger qu’on le vide maintenant et par le recomptage des voix. Au-delà des raisons spirituelles qui me sont personnelles, plusieurs raisons militent en faveur de cela. Entre autres, l’existence effective et continue du contentieux; l’emprisonnement et transfèrement de Gbagbo à LA HAYE, seule solution expiatoire des crimes d’Alassane Ouattara; le besoin d’une bonne communication.
Nous convenons tous que l’armée Française par sa puissance de feu ne peut vider le contentieux électoral ivoirien. Donc l’existence continue du contentieux électoral des présidentielles ne peut faire l’objet d’aucune contestation. Les démocraties les plus évoluées ont connu de tels blocages et seul le recomptage des voix a fait triompher la vérité. C’est un cas de jurisprudence mondiale connu de tous. Le recomptage des voix demeure toujours l’option du Président Laurent Gbagbo. De la Présidence de la République à sa prison de Korhogo, il reste zen et attaché à la vérité des urnes car il a gagné les élections. Remettre au goût du jour le contentieux électoral doit être une obligatoire pour tous.
Par ailleurs, il sera illusoire de croire à la libération de Gbagbo pendant qu’Alassane pense être Président de la Côte d’Ivoire. Non. Mr Ouattara Alassane est conscient de l’étendue de ses crimes, des milliers voire de millions de personnes qu’il a tuées pour être Président dans leur sang. Le rapport récent de la CPI qu’il a sollicitée le démontre très bien. L’emprisonnement de Gbagbo et son éloignement du pays demeure pour lui la solution expiatoire de ses crimes. Au regard du récent rapport de la CPI, seulement lier la guerre récente au refus de Gbagbo de céder le pouvoir après la perte des élections permettra à Alassane (je ne parle pas de Soro qui est également dans les viseurs de son maître à tuer) d’échapper à la prison. Donc pour rien au monde, sans un rapport de force réel pour vider le contentieux électoral, Alassane Ouattara ne libérera Gbagbo. Même l’immolation sous ses yeux de la maman du Président Gbagbo n’y fera rien. Il est clair aujourd’hui que le perdant de cette élection doit aller à la CPI. Qui est ce perdant ? C’est maintenant qu’il faut le connaitre. N’acceptons pas que ce choix soit fait par les grandes puissances que sont la France, les USA encore moins Alassane Ouattara. Œuvrons tous pour le recomptage des voix avant qu’il ne soit trop tard.
De plus, pour les besoins de la communication, le ‘’libérer Gbagbo‘’ sonne comme une complainte affective, émotionnelle de ses partisans qui semblent avoir mis derrière eux le contentieux des élections présidentielles, accepté Alassane Ouattara comme Président pour quémander la liberté de leur leader fautif. Pour une Communauté Internationale qui s’est liguée contre notre nation, c’est peu de chose et cela ne pourra point empêcher le transfèrement du Président Gbagbo pour que leur poulain asseye son pouvoir. Toutes autres démarches de notre part marquant la reconnaissance d’Alassane en tant que Président de la République, consolident son pouvoir et poussent le Président Laurent Gbagbo un peu plus vers la CPI. C’est ce qui explique que ce soit suite à la rencontre avec son ‘’opposition‘’ qu’il ait actionné avec l’aide de la France la CPI en vue de l’ouverture des enquêtes. Par ailleurs, il convient de rappeler que certains membres de cette Communauté Internationale nous ont condamnés de bonne foi. Seulement, ceux-ci, ont plaqué sur le cas ivoirien un stéréotype. Celui qui admet que les pouvoirs en Afrique trichent aux élections pour se maintenir. Ceux-ci oubliaient certainement qu’en Côte d’Ivoire, c’est Mr Ouattara et ses partisans qui avaient la Commission Electorale Indépendante en main grâce à sa rébellion armée. Reposer le problème du contentieux électoral de façon continue dans ce paysage nouveau trouvera plus d’oreilles attentives.
QUE DIEU NOUS BENISSE.

Fait le 14 Octobre 2011
LE MINISTRE DOSSO CHARLES RODEL

Sun, 30 Oct 2011 02:30:00 +0100

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