Un leader syndical incarcéré par le pouvoir Ouattara: L’Oit exige la libération de Mahan Gahé

Le leader de la Centrale syndicale, Dignité, Basile Mahan Gahé, n’a rien à faire en prison. L’Organisation internationale du travail (Oit) l’a réaffirmé dans le dernier rapport de sa commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations publié en même temps que la session de mars 2012 de la Conférence internationale du travail. Elle a demandé au gouvernement ivoirien de libérer le dirigeant syndical. Dans ce rapport, la commission a qualifié «l’enlèvement, la torture et la détention de Basile Gahé de grave violation du principe de liberté syndicale». L’Oit ajoute qu’un «mouvement syndical véritablement libre et indépendant ne peut exister que si les droits humains fondamentaux sont respectés». On peut également lire dans le rapport que «les garanties définies par les conventions internationales du travail, en particulier, celles qui ont trait à la li-berté syndicale, ne peuvent prendre effet que si les droits civiques et politiques inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres dispositifs internationaux, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, sont véritablement reconnus». C’est fort de tout cela que cette commission de l’Oit a appelé le régime Ouattara à «préciser les chefs d’inculpation à l’encontre de M. Gahé et à indiquer qu’il soit relâché en attendant son procès». Pour sa part, Amnesty international estime que Basile Mahan Gahé risque d’être soumis à la torture dans la prison de Boundiali (700 kms d’Abidjan) où il est illégalement incarcéré.

Koné Modeste in Notre Voie

Sat, 14 Apr 2012 03:43:00 +0200

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