Une amie de Petit Denis écrit à Hamed Bakayoko : ”Petit Denis ne vivra pas…” – ”Je ne me pardonnerai pas s’il meurt”
”Bonjour Monsieur le Ministre Hamed Bakayoko. Je me permets de vous écrire pour vous transmettre un SOS. Je sais que le moyen utilisé pour faire parvenir ma lettre pose problème, mais comprenez moi, je ne suis pas en Côte d’Ivoire, il m’est donc difficile pour moi de vous joindre. Je m’appelle Linda Gisèle Niangoran, mon père s’appelait Niangoran Santin Bruno. Il était un policier mais il est décédé en 2010, juste après sa retraite. Je viens vers vous pour vous demander de l’aide. Je ne le fais pas pour moi, mais pour mon ami que j’aime beaucoup. J’ai grandi avec lui. Malgré la distance et le temps, mes souvenirs restent vivaces. Il s’appelle Koulaté Denis , alias Petit Denis, artiste-chanteur zouglou. C’est l’idole des jeunes et il contribue à l’évolution et à l’avancement de cette musique. S’il vous plaît, M. le ministre, aidez-le ! Il va très mal car il est dépendant de la drogue. Et il risque de mourir. J’ai perdu ma mère en 2008, mon père en 2010. Ma grand-mère Konan Aya Thérèse , l’une des première dame à avoir une boîte de nuit en Côte d’Ivoire, est décédée l’année dernière. J’ai grandi avec les artistes dont le groupe Sur Choc, Poussin Choc, Petit Denis, etc. Nous avons perdu Goré Serge (Sur Choc), Fifi (Poussin Choc). Ces morts me hantent, Monsieur le ministre. Si Petit Denis meurt, je ne pourrai jamais le supporter. C’est un gentil garçon. Prenez-le en charge, c’est ma seule doléance. Merci monsieur le ministre pour votre compréhension.”
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Sat, 12 Oct 2013 23:15:00 +0200
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